Vers la fête de l'Immaculée conception... (7)
Le père Wilfried nous fait aujourd'hui entrer dans l'intimité de la Sainte Famille :
L’intermède de Jérusalem est un avertissement annonçant le chemin de croix que Marie aura à accomplir. Avertissement qui reste discret, car Jésus rentre avec Marie et Joseph à Nazareth, où Il leur était « soumis ». Depuis deux mille ans, la Sainte Famille de Nazareth est l’idéal de toute famille humaine. Jésus, Marie et Joseph sont un reflet de la Famille divine où, dans la Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit forment ensemble une indicible communauté d’amour. Comme toute famille, la Sainte Famille connaît aussi joie et souffrance. Mais en de plus grandes proportions : joie et souffrance sont ici infiniment plus profondes. Souffrance profonde, parce que Marie et Joseph ne peuvent suivre Jésus dans le mystère abyssal dont Il vit et dont Il ne peut parler avant que son heure soit venue. Et joie profonde, parce qu’ils s’oublient eux-mêmes complètement et ne vivent que pour leur enfant. Ici se réalise d’une manière absolument parfaite ce que Saint-Exupéry écrivait à propos de l’amitié idéale : non pas être assis l’un en face de l’autre et se regarder, mais être assis l’un à côté de l’autre et regarder ensemble un troisième : Jésus. Ainsi Marie et Joseph, ensemble, regardent Jésus. (p. 60)
Confions à Jésus, Marie et Joseph nos communautés et nos familles afin qu'ils en fassent de véritables communautés d'amour.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6