2è dimanche de l'Avent: "Préparez le chemin du Seigneur!"
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Méditation: « Éveille en nous l'intelligence du cœur. »
S. Augustin nous dit : « C'est trop peu pour Dieu de nous donner son Fils pour qu'il montre le chemin, mais il fait de lui le chemin. » Et dans l'évangile de ce jour, Jean le Baptiste reprend le prophète Isaïe : « Dans le désert une voix crie : 'Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tous les ravins seront comblés, toutes les montagnes et les collines seront abaissées, des routes déformées seront aplanies et tout homme verra le salut de Dieu. »
Et le chemin aplani ouvrira la route à Jésus. Aux foules qui viennent recevoir le baptême que donne Jean, un baptême de pénitence, Jésus se joindra. Jean-Baptiste aura beau lui dire : « C'est moi qui devrais être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi », cela n'a rien changé. En se joignant aux foules qui viennent recevoir le baptême de Jean, Jésus prend déjà la dernière place qui, du baptême de pénitence, le conduira au Calvaire. Voilà le chemin que prend Jésus, du baptême jusqu'à la Croix.
Si, à l'appel de Jean et à la suite de Jésus, nous avons pris ce chemin, nous serons sans doute tentés, une fois terminées les fêtes de la naissance de Jésus, d'arrêter de faire route avec lui pour la reprendre un peu plus tard, à la prochaine fête. Mais si nous avons pris la route avec Jésus, c'est pour toute la vie. Il n'y a pas d'arrêt. Jésus n'est pas là pour montrer le chemin. Il est le chemin. Nous le suivrons désormais jusqu'au bout. Voilà ce que nous dit Augustin.
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Un chant de l'Avent: Sur les chemins de la vie, sois ma lumière, Seigneur.
Vers toi, Seigneur, j'ai marché dans la nuit
Tant de soucis me tiraient loin de toi
Au long des jours, j'ai voulu ton appui
Auprès de toi j'ai trouvé la vraie joie.
Entends les cris des enfants qui ont faim
Ne permets pas que leur vie soit brisée
Quand vient la guerre et la mort du voisin
C'est sa passion chaque fois ravivée.
Ton nom, Seigneur, fut pour nous répandu.
Ton corps, Seigneur, fut pour nous crucifié
Que tant d'amour ne soit pas reconnu.
Mais que ton nom soit partout sanctifié.
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Un beau texte à partager: La berceuse de la mère de Dieu de Marie Noël (dans le Rosaire des joies)
Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras
Mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat
J'adore en mes mains et berce, étonnée
La merveille, ô Dieu, que vous m'avez donnée.
De fils, ô mon Dieu, je n'en avais pas
Vierge que je suis, en cet humble état
Quelle joie en fleur, de moi serait née ?
Mais vous, Tout puissant, me l'avez donnée.
De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour parler aux gens perdus d'ici-bas
Ta bouche de lait vers mon sein tournée
Ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour guérir du doigt leurs pauvres cœurs las
Ta main, bouton clos, rose encore gênée
Ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De chair, ô mon Dieu, vous n'aviez pas
Pour rompre avec eux le pain du repas
Ta chair au printemps de moi façonnée,
Ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De mort, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour sauver le monde, ô douleur là-bas
Ta mort d'homme, un soir, noire, abandonnée,
Mon petit, c'est moi qui te l'ai donnée.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6