Tu aimeras ton prochain comme toi-même
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
(Mc 12, 28b-34)
Deux commandements, un seul amour
La volonté doit être toute dans l’amour de Dieu, et si elle aime quelque autre chose, c’est parce que l’amour de Dieu l’y oblige, Dieu le voulant de la sorte. Ce n’est donc pas pour l’utilité, pour l’honneur, ou la satisfaction que l’on aime le prochain, c’est pour Dieu. Ainsi, l’on aime ses ennemis et ses amis, ses amis dans l’abjection et quand Dieu les éprouve, aussi bien que lorsqu’ils sont dans l’applaudissement et l’estime, le prochain quand il cesse de nous bien faire et qu’il nous déplaît, aussi bien que lorsque nous le goûtons et qu’il nous est utile. On ne craint pas que la personne aimée en aime d’autres davantage, on n’y pense plus avec empressement ; si l’on s’en souvient devant Dieu, c’est en paix et sans que cela empêche en rien la divine présence ; l’amour que l’on a ne fait aucune partialité dans les communautés, il n’y a rien de réglé, puisque c’est un amour de grâce et divin.
Henri-Marie Boudon
Archidiacre du diocèse d’Évreux, Henri-Marie Boudon († 1702) réforme avec énergie un clergé médiocre, s’attirant de nombreuses inimitiés. Calomnié et déposé avant d’être réhabilité, il finit sa carrière comme prédicateur en Lorraine, en Saxe et en Belgique.
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Via Veritatis, saint Pierre à l’entrée du Paradis (1366-1368), Andrea di Bonaiuto, 2e moitié du xive s., Florence (Italie), chapelle des Espagnols, Santa Maria Novella. © Archives Alinari, Florence, Dist. RMN-GP / Georges Tatge.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6