Trente et unième jour

Image de la publication

1)   Trente et unième jour

Passage de la terre au Ciel. Entrée glorieuse dans le Ciel. Le Ciel et la terre célèbrent.

1.   Prière à la Reine céleste

Reine Immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…

ð Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : «  Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

2.   L’âme à sa Glorieuse Reine

Ma chère Maman du Ciel, me voici de nouveau dans tes bras maternels. Un sourire doux et radieux apparaît sur tes lèvres très pures. J’ai l’impression que tu vas me raconter quelque chose qui me surprendra. Sainte Maman, je te prie de toucher mon esprit de tes mains maternelles et de libérer mon cœur pour que je puisse bien comprendre tes saintes leçons et les mettre en pratique.

3.   Leçon de la Reine du Ciel

Ma fille chérie, ta Maman a le Cœur en fête aujourd’hui, parce que je vais te parler de mon départ de la terre pour le Ciel le jour où prit fin mon accomplissement de la Volonté Divine sur la terre. En fait, durant toute ma vie, aucune respiration, aucun battement de cœur, aucune action ne se sont produits en moi sans la participation totale et exclusive de la Divine Volonté. Cela m’a tellement embellie, enrichie et sanctifiée que les anges eux-mêmes en sont émerveillés.

Tu dois savoir qu’avant mon départ pour la Patrie céleste, je me rendis une dernière fois à Jérusalem avec mon Jean bien-aimé. C’était la dernière fois que je voyageais sur la terre dans mon corps mortel et, comme si la création elle-même le savait, elle se prosternait à mon passage. Depuis les poissons de la mer jusqu’aux plus petits oiseaux que je croisais, tous voulaient être bénis par leur Reine. Je les bénissais et leur faisais mes adieux. C’est ainsi que je suis arrivée à Jérusalem où je me suis retirée dans un appartement que Jean avait choisi pour moi et où je me suis enfermée pour ne plus en ressortir.

Là, j’ai commencé à ressentir un tel martyre d’amour, un tel ardent désir de rejoindre mon Fils au Ciel, que je me sentais consumée, malade d’amour, défaillante à en perdre connaissance. En réalité, je n’avais jamais connu la maladie ni même la plus légère indisposition. Ayant été conçue sans péché et ayant toujours vécu dans la Divine Volonté, je n’avais aucun germe de mal en moi.

Si j’ai connu tant de souffrances dans ma vie, elles étaient toutes d’ordre surnaturel et elles étaient des triomphes et des honneurs pour moi. Par elles, ma maternité n’était pas stérile et me permettait de conquérir beaucoup d’enfants. Vois-tu, ma chère fille, ce que signifie vivre dans la Divine Volonté ? Cela signifie perdre le germe de ce qui produit, non pas les honneurs et les triomphes, mais les faiblesses, les misères et les défaites.

Chère fille, écoute bien les dernières paroles de ta Maman qui va partir pour le Ciel. Je ne partirais pas heureuse si je ne te savais pas en sûreté. C’est pourquoi je veux te donner mon testament en te laissant comme dot cette Divine Volonté que je possédais et qui m’a rendue pleine de grâces, au point de faire de moi la Mère du Verbe, la Dame et Reine du Cœur de Jésus, et la Mère et Reine de chacun.

Ma fille, nous sommes au dernier jour du mois de mai, ce mois qui m’est consacré. Je t’ai parlé avec beaucoup d’amour de ce que la Divine Volonté a accompli en moi, des grands bienfaits qu’elle sait accorder et de ce que signifie se laisser dominer par elle. Je t’ai aussi parlé des grands maux que peut causer la volonté humaine. Crois-tu que ces propos n’étaient que de simples narrations ? Non, non ! Quand ta Maman parle, c’est qu’elle veut donner dans toute l’ardeur de son amour. Avec chaque mot que je t’ai dit, j’ai uni ton âme à la Divine Volonté et préparé pour toi une dot par laquelle tu pourras vivre riche, heureuse et remplie de force divine.

Maintenant que je suis sur le point de partir, accepte mon testament. Puisse ton âme être le papier sur lequel j’inscrirai l’attestation de la dot que je te laisse avec la plume d’or de la Divine Volonté et l’encre de l’amour ardent qui me consume.

Fille bénie, assure-moi que tu ne feras plus jamais ta volonté. Place ta main sur mon Cœur maternel et promets-moi de l’y enfermer. Ainsi, ne l’ayant pas en ta possession, tu n’auras plus l’occasion de t’en servir. Je l’emporterai avec moi dans le Ciel comme le trophée de la victoire de mon enfant.

Chère fille, écoute les dernières paroles de ta Maman qui se meurt de pur amour. Reçois ma dernière bénédiction comme le sceau de la vie de la Divine Volonté que je te laisse, laquelle sera ton ciel, ton soleil, ton océan d’amour et de grâces. Durant ces derniers moments, ta Maman céleste veut t’inonder d’amour et se verser complètement en toi pour qu’elle puisse t’entendre dire que tu es prête à faire n’importe quel sacrifice, y compris mourir, plutôt que de donner un souffle de vie à ta volonté. Dis-le-moi, ma fille, dis-le-moi !

4.   L’âme

Sainte Maman, dans l’ardeur de ma souffrance, je te dis en pleurant que si tu vois que je suis sur le point de faire un seul acte de ma volonté, fais-moi mourir. Viens toi-même prendre mon âme dans tes bras et emmène-moi dans le Ciel. De tout mon cœur, je jure de ne plus jamais faire ma volonté.

5.   La Reine d’Amour

Fille bienheureuse, comme je suis contente ! Je n’aurais pas pu me décider à te raconter mon départ pour le Ciel sans être sûre que ma fille soit en sécurité sur la terre, avec le cadeau de la Divine Volonté en sa possession. Sache que, du haut du Ciel, je ne te laisserai pas orpheline : je te guiderai en toutes choses, des plus petites jusqu’aux plus grandes. Appelle-moi et je viendrai aussitôt pour agir auprès de toi comme ta Maman.

Chère fille, écoute-moi bien. J’étais malade d’amour. Pour consoler les apôtres et pour me consoler moi-même, la Divine Volonté permit, en intervenant même d’une manière prodigieuse, que tous les apôtres, sauf un, puissent se trouver autour de moi comme une couronne quand j’allais partir pour le Ciel. Tous pleuraient d’émotion. Je les consolai et leur confiai d’une façon toute spéciale l’Église naissante. Je leur donnai ma bénédiction maternelle, renforçant ainsi dans leur cœur leur paternité d’amour pour les âmes.

Mon cher Fils ne faisait que venir du Ciel et y remonter ; il ne pouvait attendre sa Maman plus longtemps. Je rendis mon dernier souffle dans l’infini de la Divine Volonté et dans le pur amour, et mon Fils me reçut dans ses bras et m’emmena au Ciel au milieu des chœurs angéliques qui me louaient en tant que leur Reine.

Je peux dire que le Ciel s’est vidé pour venir à ma rencontre. Tous célébraient et disaient en chœur : « Quelle est celle-ci qui vient de l’exil, toute fidèle à son Seigneur, toute belle, toute sainte, avec le sceptre de Reine ? Sa grandeur est telle que les Cieux s’inclinent pour la recevoir. Aucune autre créature n’est entrée dans ces régions célestes aussi parée et brillante. Elle est si puissante qu’elle a la suprématie sur tout. »

Maintenant, ma fille, veux-tu savoir qui est celle que tout le Ciel chanta avec tant de ravissement ? Elle est celle qui n’a jamais fait sa propre volonté. La Divine Volonté fut d’une telle abondance envers moi qu’elle déploya pour moi des cieux encore plus beaux, des soleils encore plus brillants, des mers de beauté, d’amour et de sainteté me permettant de communiquer lumière, amour et sainteté à tous, et de tout enclore en moi.

C’est la Divine Volonté agissant en moi qui a accompli de si grands prodiges. Je fus la seule créature à s’être présentée au Ciel en ayant accompli sur la terre la Divine Volonté comme elle l’est au Ciel. Cette Divine Volonté avait établi son Royaume dans mon âme. En me regardant, la cour céleste s’émerveillait : elle retrouvait en moi le soleil, l’océan, le Ciel. Elle trouvait aussi en moi la très resplendissante terre de mon humanité, ornée des plus belles fleurs. Enchantée, toute la cour céleste s’exclamait : « Comme elle est belle ! Tout est rassemblé en elle ! Il ne lui manque rien ! Elle est la seule œuvre complète de toute la Création ! »

Maintenant, fille bénie, tu dois savoir que ce fut la première fête à être célébrée dans le Ciel en l’honneur de la Divine Volonté qui avait accompli tant de prodiges en moi. Avec mon entrée au Ciel, la cour céleste célébra les choses belles et grandioses que la Divine Volonté peut accomplir dans une créature. Une telle fête ne s’est jamais répétée depuis. C’est pourquoi ta Maman veut tant que la Divine Volonté règne d’une façon absolue dans les âmes, pour que puisse se répéter de si grands prodiges et de si merveilleuses fêtes.

6.   L’âme

Ô Maman d’amour, Impératrice souveraine, du Ciel où tu règnes glorieusement, tourne ton regard miséricordieux vers la terre et aie pitié de moi. Oh ! comme j’ai besoin de ma chère Maman ! Sans elle, tout est chancelant en moi. Ne m’abandonne pas au plein milieu de ma route, mais continue de me guider jusqu’à ce que tout soit converti en Volonté de Dieu en moi.

7.   Petite pratique

Pour m’honorer aujourd’hui, tu réciteras trois Gloire au Père à la Très Sainte Trinité pour la remercier, en mon nom, pour la grande gloire qu’elle m’a donnée quand je fus reçue dans le Ciel. De plus, tu me prieras pour que je vienne t’assister au moment de ta mort.

8.   Oraison jaculatoire

Maman céleste, enferme ma volonté dans ton Cœur et place le soleil de la Divine Volonté dans mon âme.

Prière de la communauté

Je te salue Marie

Je te salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère du Désarmement, Notre Dame de la Sainte Trinité, Écrase la tête du dragon infernal, prie pour nous pauvres pécheurs que nous sommes, que nous avons été et que nous serons, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 32 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Maman Marie dans le Royaume de la Divine Volonté

Je m'inscris