"À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ?"
Jésus et les enfants, Noël Hallé (1711-1781), Paris, église Saint-Sulpice. © COARC / Roger-Viollet.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » (Lc 13, 18-21)
Ce mystère est grand
Que le mariage soit, aux yeux de l’Église, un sacrement nous dit que celui-ci, foyer de toutes les nuances de l’amour, a affaire avec notre salut et notre vocation divine. Il est une pédagogie de notre vie de relations avec Dieu, de notre entrée dans la famille de Dieu comme enfants adoptifs, fils du Père et frères du Fils. L’union des époux qui deviennent une seule chair a quelque chose à voir avec l’amour du Christ qui s’est fait chair pour s’unir à l’humanité dont il veut faire son Église. Il y a un aspect nuptial dans l’amour que Dieu a pour nous et dans l’amour que nous devons avoir pour lui. Le mariage, pédagogie de l’amour au plan humain, est aussi un grand lieu de la pédagogie de l’amour de Dieu selon ses deux sens, perception de l’amour de Dieu pour nous et découverte de l’amour que nous devons avoir pour lui. C’est pour cela qu’il est sacrement, qu’il est investi de la grâce divine.
Bernard Sesboüé, s.j.
Ancien membre de la Commission théologique internationale, Bernard Sesboüé (né en 1929), jésuite, est professeur émérite à la faculté de théologie du centre Sèvres, à Paris.
Pour prier chaque jour avec MAGNIFICAT et vous abonner cliquez ici
Pour recevoir un exemplaire gratuit cliquez ici
Merci ! 174 personnes ont prié
10 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6