« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »

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Jésus et les enfants, Noël Hallé (1711-1781), Paris, église Saint-Sulpice. © COARC / Roger-Viollet.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.    Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t‑il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »   À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. (Lc 13, 10-17)

 

Ne fallait-il pas la délivrer ?

Saint Ambroise commente ici la péricope de la femme courbée depuis dix-huit – ou dix et huit – ans, en évoquant le 8e jour, celui de la Résurrection.

En cette femme infirme, c’est comme la figure de l’Église qui se présente : lorsqu’elle aura rempli la mesure de la Loi et de la résurrection, dans ce repos sans fin, élevée au sommet de la grandeur, elle ne pourra plus éprouver la courbure de notre infirmité. Et cette femme ne pouvait être guérie que moyennant la Loi et la grâce : la Loi par ses préceptes, dans le baptême la grâce par laquelle, morts au monde, nous ressuscitons pour le Christ ; car dans les dix commandements se trouve l’achèvement de la Loi, dans le nombre huit la plénitude de la résurrection.

Que cessent pour nous les œuvres du monde, non celles de la foi. C’est faute de le comprendre que le chef de la synagogue ne voulait pas que personne se fît guérir le jour du sabbat : le sabbat est l’image des loisirs futurs ; aussi ce ne sont pas les œuvres bonnes, mais les mauvaises, qui chôment ; et pour ce motif, il nous est prescrit de ne porter aucun fardeau – de fautes – et de n’être pas à jeun – d’œuvres bonnes – pour célébrer les sabbats qui auront lieu après la mort.

St Ambroise de Milan

Saint Ambroise († 397), gouverneur de Milan, fut choisi comme évêque de la ville impériale en 374 alors qu’il était encore catéchumène. Orateur réputé, il a aussi écrit des hymnes pour la liturgie.

 

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Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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