"Tout ce qui est couvert d’un voile ..."

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Jésus et les enfants, Noël Hallé (1711-1781), Paris, église Saint-Sulpice. © COARC / Roger-Viollet.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. » (Lc 12, 1-7)

Les cheveux de votre tête sont tous comptés

Cette chair que Dieu a, de ses mains, fabriquée à son image, ne ressuscitera-t-elle pas, elle qui à tant de titres appartient à Dieu ? Il est exclu, absolument exclu, que l’ouvrage de ses mains, l’objet de sa sollicitude, le réceptacle de son souffle, la reine de sa création, l’héritière de sa libéralité, le prêtre de son culte, le soldat qui combat pour la défense de sa parole, la sœur du Christ, Dieu l’abandonne à la mort éternelle ! Nous savons que Dieu est bon (cf. Mt 19, 17 ; Lc 18, 19) ; son Christ nous enseigne en outre qu’il est le seul très bon. Celui qui prescrit l’amour, à son égard d’abord, puis à l’égard du prochain, fait aussi ce qu’il enseigne (cf. Mt 22, 37) : il aime la chair, qui lui est si proche de tant de façons.

Il est vrai qu’elle est faible – mais c’est dans la faiblesse que la force trouve son accomplissement (cf. 2 Co 12, 9) –, infirme – mais seuls les malades ont besoin de médecin (cf. Lc 5, 31) –, basse – mais ce sont ceux qui sont abaissés qu’il faut revêtir des plus grands honneurs (cf. 1 Co 12, 23) –, perdue – mais je suis venu, dit-il, pour sauver ce qui était perdu (cf. Lc 19, 10) –, pécheresse – mais je préfère, dit-il, le salut du pécheur à sa mort (cf. Ez 18, 23) –, condamnée – mais je le frapperai et je le guérirai (cf. Dt 32, 39).

Pourquoi réprouves-tu dans la chair ce qui est attente de Dieu, ce qui est espérance de Dieu ? Car Dieu honore en apportant secours.

Tertullien

Tertullien († v. 220) fut, en Afrique du Nord, le premier grand théologien de langue latine.

 

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Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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