Celui qui a fait l’extérieur n’a-t‑il pas fait aussi l’intérieur ?
Jésus et les enfants, Noël Hallé (1711-1781), Paris, église Saint-Sulpice. © COARC / Roger-Viollet.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t‑il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. » (Lc 11, 37-41)
Le corps, transparence de l’âme
Tu le vois, nos corps sont désignés par la mention d’objets en terre, fragiles, qui en un instant sont précipités à terre et se brisent ; et les vouloirs intimes de l’âme se traduisent aisément par les expressions et les gestes du corps, comme transparaît au dehors ce que renferme l’intérieur de la coupe. Dans la suite, il n’est pas douteux que le mot « coupe » désigne la souffrance corporelle, quand le Seigneur dit : La coupe que m’a donnée le Père, tu ne veux pas que je la boive ? (Jn 18, 11) On boit son corps quand on absorbe la faiblesse du corps par les dispositions de l’esprit, et qu’on le fait pour ainsi dire passer dans l’intelligence et dans l’âme, en sorte que l’impuissance extérieure soit résorbée au-dedans. Tu vois donc que ce n’est pas l’extérieur de cette coupe ou de ce plat qui nous souille, mais l’intérieur.
Aussi, en bon maître, [Jésus] nous a enseigné comment purifier les taches de notre corps, en disant : Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. Vois : que de remèdes ! La miséricorde nous purifie, la parole de Dieu nous purifie, selon ce qui est écrit : Déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite (Jn 15, 3) !
St Ambroise de Milan
Saint Ambroise († 397), gouverneur de Milan, fut choisi comme évêque de la ville impériale en 374 alors qu’il était encore catéchumène. Orateur réputé, il a aussi écrit des hymnes pour la liturgie.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6