Le lecteur de la semaine

La lecture ne doit jamais manquer aux tables des frères. Elle ne sera faite non par un frère qui, au hasard, se sera emparé du livre, mais par un qui entrera en fonction le dimanche, pour toute la semaine. Celui qui entrera en fonction, demandera à tous de prier pour lui, afin que Dieu détourne de lui l'esprit d'orgueil. On fera un silence total, de telle sorte que l'on entende la voix du lecteur. Les frères ne liront ou ne chanteront pas à tour de rôle ; seuls liront et chanteront les frères susceptibles d'édifier ceux qui écoutent.

Commentaire :

Lors de nos célébrations eucharistiques, si un diacre lit un texte, le célébrant le bénit et ensuite, il lit. Nous aussi, si nous devons faire une lecture demandons la prière, d'abord pour que ce service soit fait avec humilité, et pour que le Seigneur nous donne la grâce de lire à haute et intélligible voix. Les paroles que nous prononçons ne sont pas les notres, mais  nous prêtons , notre voix, à celui qui les a écrites. Nous n'avons pas à en tirer orgueil, la Parole est faîte pour être proclamée, afin qu'elle puisse être écoutée. C'est pourquoi, il est important que la personne qui lit, doit bien lire, afin que tout le monde puisse entendre et écouter, ainsi que comprendre. Il en est de même pour celui qui anime les chants. Nous ne sommes que des portes- voix, un simple outil que le Seigneur utilise en vue d'une efficacité optimale, nous mettons nos compétences au service du Seigneur et de nos frères. A nous d'agir en fonction de nos propres capacités, " On ne mange pas de la soupe avec une fouchette, pourtant elle est bien utile pour piquer la viande"