Jésus et les enfants, Noël Hallé (1711-1781), Paris, église Saint-Sulpice. © COARC / Roger-Viollet.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » (Lc 11, 1-4)

 

Que ton règne vienne

Le royaume de Dieu existe, le royaume de Dieu viendra. Il est le trésor caché dans un champ, la perle fine pour l’achat de laquelle le négociant vend tous ses biens (cf. Mt 13, 44-46). Le royaume de Dieu est le bon grain qui pousse avec l’ivraie, et l’ivraie, il faut la combattre (cf. Mt 13, 24-40). Le royaume de Dieu est aussi espérance, le royaume de Dieu vient aujourd’hui, mais dans le même temps il n’est pas totalement venu. Le royaume de Dieu est venu, le Christ s’est incarné, il s’est fait homme comme nous, il est source d’espérance pour demain : Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin de l’âge (Mt 28, 20). Le royaume de Dieu est notre possession d’une réalité ; ou plutôt, en inversant la perspective, le royaume de Dieu, c’est se laisser posséder par la certitude qu’il est venu. Mais dans le même temps, il est aussi nécessité de jeter l’ancre et de s’agripper à la corde afin qu’il vienne.

Pape François

Jorge Mario Bergoglio, s.j., né en 1936 à Buenos Aires, a été élu pape sous le nom de François en 2013.

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