COMMENTAIRE DE L’ÉVANGILE DE SAINT MATHIEU, CHAPITRE 9,14-17
2) LA PREDICATION DU ROYAUME DES CIEUX
I) Dix miracles
Discussion sur le jeûne (9,14-17)
Contrairement à l’agir du Sanhédrin, qui rejeter et condamner systématiquement celui qui devenait impur aux yeux de la loi.La Jésus se sert de la citation d’Osée, (Os 6,6) qui ne condamne pas les sacrifices rituels traditionnels de la vie religieuse Mosaïque, mais condamne la négligence du commandement le plus capital, celui de la miséricorde qui est la base et l’origine même de la loi donc de la foi.
Il est l’époux, dont le symbolisme désigne ordinairement Dieu le Père en personne, ou le Messie à venir; voir (Is 54,4-8 ; Jr 2,2 ; Ez 16 ; os 1-3) ; lorsque Jésus parle de l’époux qui sera enlevé, Il parle bien sûr de sa mort, et le jeûne ainsi prend tous son caractère pédagogique, que l’on retrouvera ensuite, dans les conseils qu’Il donnera aux disciples avant de s’élever dans les cieux.
Le temps des noces tellement désirées vient d’arriver : ce n’est pas le moment de se crisper sur des pratiques comme le jeûne, mais de s’accorder avec la nouveauté de la situation inaugurée par Jésus lui-même… et lorsqu’Il parle du neuf et du vieux, Il ne veut pas ici séparer les deux entités, bien au contraire, Il fait ici ressortir que l'un et l’autre sont conservés, et que si, en les mélangeants, le neuf et le vieux sont incompatibles, ils peuvent très bien cohabiter ensemble pour la construction du royaume, car il ne s’agit pas ici d’adapter le judaïsme aux évangiles, mais de démontrer que le judaïsme est à la base même par ses diverses prophéties, l’initiateur de Christianisme ( bien entendu, encor à venir en ce temps-là) !.
Je vous invite à relire le passage de l'Evangile et son commentaire plusieurs fois et à noter vos questions tout au long de la semaine. Jeudi prochain, vous pourrez m'envoyer vos réflexions, vos questions, en commentant la publication ou en m'écrivant un message ; et je tâcherai d'y répondre.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6