Evangile illustré du 23 Septembre

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Commentaire du dessin par un moine de Fontgombault

A la question que se posaient les disciples de savoir qui était le plus grand, Jésus va  donner un réponse apparemment déconcertante mais très claire. Aux prétentions de la vanité mondaine, il va opposer l'enfance spirituelle telle qu'elle se manifeste dans ce petit enfant qu'il prend dans ses bras et qu'il brandit comme un trophée et un modèle à imiter; l'enfant lui-même semble surpris que l'on s'occupe ainsi de lui et il se laisse faire. Jésus veut nous persuader que notre vie ici-bas est comme un voyage ou un pèlerinage vers notre vraie patrie qui est dans les cieux, comme le dit saint Paul (Phil 3,20). Et  Notre Seigneur montre la grande dignité de l'enfant qu'il daigne identifier à Lui-même: " Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille"(Lc 9,48). Ailleurs, il affirmera: "En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux"(Mt 18,3-4). Il nous est bon de regarder les enfants et d'admirer, afin de l'imiter, ce qui fait leur charme; ils sont simples, désintéressés, abandonnés, aimants, joyeux, et confiants. L'enfant est innocent et pur comme le cristal, fragile aussi comme lui. Jésus a menacé d'une sévère sanction celui qui scandaliserait l'un de ces petits: "Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une pierre de meule et être jeté à la mer" (Lc 17,2).

Jésus aime les enfants d'un amour de prédilection; la Sainte Vierge aussi; elle l'a montré dans le choix de ses confidents lorsqu'elle a visité notre terre, à Lourdes, à Pontmain, à Fatima, à l'Ile-Bouchard; elle a aimé se manifester également à des adultes qui avaient gardé un cœur d'enfant: Juan Diego (Guadalupe), Benoîte Rencurel (Laus), Estelle Faguette (Pellevoisin).

Aimons lui adresser cette belle prière: « Sainte Marie, Mère de Dieu, restaurez en  moi et gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses. Un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion. Un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse. Un cœur tourmenté de la gloire de Jésus Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen » Père L. de Grandmaison, s.j.

          Un moine de Fontgombault 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

Prière de la communauté

Souvenez-vous (saint Bernard)

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre sainte protection imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, O Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais daignez les écouter et les exaucer favorablement. Amen !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prier l'évangile dominical illustré par un dessin.

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