Semaine 1 : Prier pour le synode

Cette 1ère semaine de prière pour le synode, nous découvrons les paroisses de la Trinité de Poitiers, Sainte-Agnès de Poitiers, Saint-Jacques-des-Hauts-de-Poitiers, et de la Bienheureuse-Marie-Louise de Poitiers.

Paroisse de la Trinité

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Saint Hilaire, évêque de Poitiers et docteur de l’Eglise, Patron du diocèse de Poitiers : né à Poitiers, Hilaire (vers 315-368) fut élevé dans l’idolâtrie et accéda à une vaste culture. Amené peu à peu à la foi en lisant les Ecritures, il devint évêque de Poitiers à 35 ans et contribua à purger des erreurs ariennes l’Eglise latine, payant cela de quatre ans d’exil en Phrygie où il écrivit le De Trinitate. De retour à Poitiers, il établit Martin à Ligugé et composa des Commentaires sur les Psaumes et l’Evangile. En 1851 a été proclamé docteur de l’Eglise celui qu’Augustin désignait comme « l’insigne docteur des Eglises ».

Une prière : Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint ! Saint Hilaire - Traité de la Trinité III, 57

 

Paroisse sainte Agnès de Poitiers

(site internet)

Sainte Agnès de Poitiers est la première abbesse de l’abbaye Sainte Croix, monastère fondé à Poitiers par sainte Radegonde vers 552 et transféré depuis 1965 à La Cossonière (commune de Saint-Benoît). C’est l’un des premiers monastères féminins d’Occident. Nous connaissons peu de choses sur les origines d’Agnès si ce n’est à travers la vie de sainte Radegonde dont elle aurait été très proche depuis son plus jeune âge et qu’elle aurait accompagnée tout au long de sa vie. Radegonde ne veut pas diriger la communauté, c’est Agnès qui est désignée comme abbesse.
Agnès reçoit la bénédiction abbatiale des mains de saint Germain, évêque de Paris vers 570. Plus tard, Radegonde et Agnès se rendent en Arles (Bouches-du-Rhône) pour découvrir la règle que saint Césaire, évêque de cette ville, a donné à sainte Césarie, sa sœur, et à ses compagnes. En 569, le monastère Sainte-Marie devient l’abbaye Sainte-Croix après avoir obtenu de l’empereur de Constantinople une relique du bois de la Croix du Seigneur. Agnès serait décédée le 13 mai 588, neuf mois après Radegonde. Son tombeau se trouve dans l’une des absidioles de la crypte de l’église Sainte-Radegonde, tout près de celui de la reine devenue moniale. Le 12 août 1854, après des travaux de restauration opérés dans la crypte et après avoir été reconnus avec soin, les restes de sainte Agnès ont été remis en place dans un sarcophage lui-même engagé dans la maçonnerie de l’autel de cette absidiole.
A l’abbaye Sainte-Croix, Agnès est fêtée le 13 mai, au jour de son entrée dans la plénitude de la vie. Dans le diocèse de Poitiers, nous faisons mémoire de sainte Agnès le 1er décembre avec les saintes moniales et vierges consacrées du diocèse, en particulier, sainte Disciole qui fut avec elle l’une des premières moniales de l’Abbaye Sainte-Croix. La vie fraternelle et la louange divine sont ininterrompues au sein de cette communauté depuis bientôt quinze siècles. La communauté des moniales vit aujourd’hui selon la règle de Saint Benoît.

Prière

« Mais, sainte mère, très tendrement elle insiste auprès de toi,
Elle te chérit devant toutes les autres pour t’associer au noble chœur ;
C’est dire assez que toi, qui cependant es connue comme sa fille,
Elle souhaite de tous ses vœux t’avoir pour mère,
Toi qu’elle a élevée sur ses genoux comme son élève chérie,
Voici qu’elle te confie la direction, en t’établissant à sa place,
Et celle qui t’a toujours dirigée, en usant modérément de l’autorité,
Préfère passer, sans attendre, sous ton empire ;
Il lui est avantageux à elle-même que tu sois placée avant elle ».

Venance Fortunat, Poème de virginitate

 

Paroisse Saint-Jacques des Hauts-de-Poitiers

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St Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi." Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l'annonce de son martyre: "Ma coupe, vous la boirez." De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s'attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée.
Jacques but la coupe du Seigneur en l'an 43, lors de la persécution d'Hérode. Etienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques.

Un texte biblique : « Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Voyez le cultivateur : il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive. Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche. Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le juge est à notre porte. Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.

Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux. » Epître de saint Jacques 5, 7-11

 

 Paroisse Bienheureuse-Marie-Louise de Poitiers

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Bienheureuse Marie-Louise Trichet, vierge et religieuse : née à Poitiers, Marie-Louise Trichet (1684-1759) se laissa former spirituellement à 17 ans par Louis-Marie Grignion de Montfort et fut la première à revêtir l’habit des Filles de la Sagesse. Travaillant d’abord seule à l’Hôpital général de Poitiers, puis avec des compagnes à La Rochelle et en Vendée où elle ouvrit aussi des écoles, elle voua sa vie au service des exclus et des malades qu’elle accueillait avec charité.

Une prière : Seigneur, par un dessein de ta Providence, tu as voulu que la bienheureuse Marie-Louise devienne, à l’école de la Mère du Sauveur, fidèle disciple de ta Sagesse ; accorde-nous, à son exemple, de révéler aux pauvres ton amour et de porter à tous le joyeux message de la Sagesse évangélique.

 

Saint Hilaire, Sainte-Agnès, Saint Jacques et la Bienheureuse Marie-Louise ont tous les quatre fait l’expérience de la rencontre du Seigneur. Chacun selon son époque, son propre charisme. Et cette rencontre a changé leur vie.
En cette première semaine de prière pour le synode, je fais mémoire des rencontres qui ont changé ma vie. Est-ce que je peux y relire la présence du Seigneur ? Je formule dans le secret de la prière une action de grâce ou d’intercession pour ces rencontres.

Prière de la communauté

Prière de Mgr Pascal Wintzer pour le synode

“Seigneur Jésus, nous tournons les yeux vers toi. Tu es la Bonne Nouvelle et son messager, tu es l’Évangile et l’Evangélisateur. Sur les routes de Palestine tu as parlé aux foules ; le plus souvent, tu as entendu l’appel de Zachée, de Marthe et de Marie, de Bartimée et de combien d’autres, tu as su t’arrêter auprès de celui qui était seul au bord de la route. Demain comme aujourd’hui, c’est ce même chemin que tu nous invites à prendre ; celui de la simplicité d’une rencontre, d’un temps donné et reçu, d’un cœur qui apprend à écouter dans la profondeur des paroles et des gestes. Donne-nous de célébrer le chemin du synode par ces attitudes simples et humbles. C’est en elles que naît l’Église du XXIème siècle comme naquit celle du Ier siècle, par quelques hommes et quelques femmes qui prirent la route de la rencontre et de l’estime partagée. Seigneur, par ton Esprit saint fais grandir en nous le goût de la joie et de l’émerveillement, celui d’une vie qui voit ce qui lève dans le paradoxe d’un fruit de vie cueilli sur l’arbre de la Croix. Seigneur, tourne-nous vers le Père des miséricordes. C’est à lui que nous rendons gloire, vivant avec Toi dans la communion de l’Esprit, aujourd’hui et pour les siècles des siècles. Amen.”

Merci ! 23 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prier pour le synode de Poitiers

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