“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ?"
Le Mariage d’Osée et Gomer, enluminure tirée de la Bible historiale (xive s.), Ms 21, fol 102, Pierre le Mangeur (xiie s.), Paris,
Bibliothèque Sainte-Geneviève. © akg-images / Jean-Claude Varga.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13, 24-30
En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
Que le mal ne s’enracine pas
Dans la parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, pendant que les gens dormaient, son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner.
Benoît XVI
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6