• Prions

« Père, que ta Volonté, révélée en Jésus, règne en moi grâce à Marie Reine de la Divine Volonté par le pouvoir de l'Esprit Saint. »

« Ô Abba, je T'aime avec ta Volonté. Ô Jésus, je T'aime avec ta Volonté. Ô Esprit Saint, je T'aime avec ta Volonté. Ô Trinité Sainte, je Vous aime avec votre Volonté. »

• L'or – le cadeau pour le Roi, l'encens – le cadeau pour Dieu, la myrrhe – la révélation du destin tragique du Fils de Dieu fait homme.

34.8 « Voici à la fois l’or qu’il convient à un roi de posséder, l’encens comme il convient à Dieu, et voilà, Mère, voilà la myrrhe, puisque ton Nouveau-né n’est pas seulement Dieu mais homme, et connaîtra donc l’amertume de la chair et de la vie humaine ainsi que la loi inévitable de la mort. Notre amour aurait préféré ne pas te dire ces mots et penser que sa chiar est éternelle à l’instar de son Esprit. Mais, Femme, si nos cartes ne se trompent pas, et plus encore nos âmes, ton Fils est le Sauveur, le Christ de Dieu qui devra, pour sauver la terre, prendre sur lui le mal du monde dont l’un des châtiments est la mort. Cette résine est destinée à cette heure-là, pour que ses chairs – qui sont saintes – ne connaissent pas la pourriture de la corruption et gardent leur intégrité jusqu’à la résurrection. Que par nos cadeaux il se souvienne de nous et sauve ses serviteurs en leur donnant son Royaume.

Pour l’instant, et pour être sanctifiés par lui, que sa Mère offre son Enfant à notre amour. Qu’en baisant ses pieds la bénédiction céleste descende sur nous ».

Marie, qui a dominé l’effroi provoqué par les paroles du savant et a dissimulé par un sourire la tristesse de l’évocation funèbre, leur offre l’enfant. Elle pose dans les bras du plus âgé, qui l’embrasse et reçoit des caresses, puis le passe aux deux autres.

Jésus sourit et joue avec les chaînettes et les franges des trois hommes, et il regarde auvec curiosité l’écrin ouvert, rempli d’une matière jaune et luisante. Il rit quand il voit que le soleil forme un arc-en-ciel en tombant sur le couvercle de la myrrhe.

• Prière

Ô Notre – Dame des Douleurs, combien de douleurs se sont ouvertes en ton Cœur Immaculés à travers les paroles des mages, déjà lorsque Syméon t’avait parlé (1) en ton Cœur saint s’est ouvert un royaume de douleurs. Je compatis Maman, je te supplie de me donner la compréhension et l’amour pour mieux comprendre ce que tu as vécu et pouvoir te tenir compagnie en ces temps difficiles que furent ces annonces pour toi.

Maman, c’est pourtant pour cela que je sais que tu nous comprends et que Jésus pu te donner à l’humanité comme Mère. Alors je viens me serrer sur tes genoux pour te consoler et pour te prier de donner la force qui t’a habité et qui t’a permis d’offrir tes douleurs au Seigneur – participant ainsi à la Rédemption que Jésus nous offre. Maman tu connais les souffrances de tes enfants, je t’en prie, s’il te plait donne à ceux qui souffrent la force qui t’a habitée, la douceur et la patience pour vivre ses moments difficiles.

Maman ta douceur maternelle soulagera mes sœurs et mes frères qui souffrent eux aussi et je t’en remercie.

Je te confie en particulier les agonisants, ceux qui sont en fin de leur vie, qu’un profond repentir habite leur cœur, afin que je puisse les rencontrer au Ciel où nous pourrons louer Dieu et lui rendre la plus grande Gloire de nous avoir donné son Fils, celui qu’Il aime tant et qui a accepté par Amour de vivre notre humanité du début à la fin pour que nous puissions retourner vers le Père.

Que l’Esprit Saint, ton Époux vienne habiter le cœur de chaque homme et nous inspirer l’amour.

Amen. FIAT.

(1) Date de publication du passage : 20 juin 2018