« Même les cheveux de votre tête sont tous comptés »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » (Mt 10, 24-33)
Qui enverrai-je ?
Les croyants sont au milieu du monde témoins du Royaume déjà présent, du salut en voie de réalisation et déjà assuré. L’homme de foi, éclairé par la parole de Jésus qui nous révèle le dessein de Dieu, sait vers quel objectif orienter le moindre de ses actes et, pour peu qu’il s’ouvre humblement à la grâce du Christ, il est assuré que chacun de ses actes, entraîné par elle, atteint infailliblement le but pour lequel il est posé. Aussi, la liturgie peut-elle joyeusement affirmer dans l’une des prières eucharistiques : « Nous te rendons grâce car tu nous as choisis pour servir en ta présence. » L’existence n’est donc ni vaine ni stérile. Chaque personne est l’objet d’un choix, d’une vocation qui la rend apte à tenir un rôle unique, à assumer un service irremplaçable dans le rayonnement de la présence divine. Pierre Bellégo
Longtemps aumônier d’étudiant à Caen, Pierre Bellégo (1913- 1995) est ensuite curé à Paris de 1962 jusqu’à sa mort. Ses écrits révèlent la profondeur de sa vie intérieure. / À la sou
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6