Demain commence notre neuvaine pour l'Assomption.
Une publication en ce jour ou l'Eglise fête la transfiguration de Notre Seigneur, pour rappeler que demain nous commencerons notre neuvaine préparatoire à la fête de l'Assomption. Cette neuvaine a été annoncée le 7 juillet dernier et se terminera par la messe du 15 août et sa procession associée dans l'après-midi.
Rappelons le but de cette neuvaine :
Premièrement : Obtenir de notre Saint Père le pape François, qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, et qu'il approuve et recommande la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Deuxièmement : Obtenir, pour vous tous, priants de cette communauté, les grâces particulières pour vous aider à commencer ou à poursuivre cette communion réparatrice des premiers samedis du mois pour l'année 2018 et les suivantes.
Nous aurons aussi une pensée pour remercier notre pèlerin d'avoir porté, à pied, en mendiant son couvert et son gîte, de Fatima à Moscou, la demande que Notre Dame a formulée la première fois le 13 juillet 1917 à la Cova da Iria.
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Grâce au centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, cette consécration de la Russie est revenue à l'ordre du jour avec une déclaration du cardinal Burke le 19 mai 1917. Lors du Forum pour la Vie qui se tenait à Rome, il avait déclaré : « Certes, le pape saint Jean-Paul II a consacré le monde, y compris la Russie, au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars 1984. Mais aujourd'hui, une fois de plus, nous entendons l'appel de Notre-Dame de Fatima pour consacrer la Russie à son cœur immaculé, conformément à ses instructions explicites. »
Le cardinal Cordes, ancien préfet du conseil pontifical Cor Unum avait déclaré quelques jours auparavant (le 13 mai) au cours du sermon de clôture du Congrès marial du Kazakhstan :(.....) que lors de la consécration du pape du 25 mars 1984, ce dernier s'était abstenu de mentionner explicitement la Russie. Il en avait eu l'intention, mais avait cédé à ses conseillers qui lui demandaient de ne pas le faire pour ne pas provoquer de conflits diplomatiques. ( Je vous recommande particulièrement la lecture de cet article très documenté sur ce point particulier du message de Fatima)
En septembre 1986, le père Caillon avait rencontré des personnes très proches de sœur Lucie ; voici ce qu'il avait recueilli de ces entretiens : (.....)
Les deux intentions principales de cette neuvaine s'opposent au règne de ‘'Satan et ses esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes''. Ne soyons donc pas surpris des difficultés que nous rencontrerons pour effectuer pieusement cette série de prières.
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Comme annoncé le 7 juillet dernier, voici des extraits de la huitième conférence relatée dans le livre qui a plongé l'âme de la future St Thérèse de l'Enfant Jésus dans un ‘'bonheur qui n'était pas de la terre'', à savoir ‘'Fin du monde présent et mystères de la vie future'', conférence consacrée ‘'au sacrifice chrétien, moyen de rédemption''. Il s'agit du saint sacrifice de la messe. Ces quelques lignes nous serviront de catéchisme pour connaître un peu plus la grandeur du sacrifice de la Messe et nous conduire en connaissance de cause pendant cette célébration.
Dans cette conférence, l'abbé Arminjon utilise la définition du sacrifice de St Thomas : « Une action extérieure, publique, solennelle, opérée par le ministère d'un homme spécialement député dans le but d'offrir, au Dieu Très-Haut, une chose quelconque animée ou matérielle mais de sorte que cette chose, détruite et transformée, soit affectée au culte et à l'honneur de Dieu.»
[ ] L'Eucharistie renferme toutes les conditions requises pour un sacrifice parfait et consommé.
– Il y a d'abord un prêtre principal, qui est Jésus-Christ : le prêtre secondaire, c'est le ministre spécialement consacré pour cette fin.
– Il y a une hostie offerte, qui n'est autre encore que Jésus-Christ caché sous les espèces du pain et du vin.
– Il y a le Dieu Très-Haut à qui cette hostie est offerte.
– Il y a un autel sur lequel ce sacrifice est offert.
À la vérité, l'oblation s'offre également à Jésus-Christ, non seulement en tant qu'il est Dieu, mais en tant qu'il est homme, Jésus-Christ est victime offerte et immolée. Il y a dans le sacrifice un sujet au profit duquel la victime est offerte : ce sujet c'est l'Eglise et les fidèles. [ ] Partout où le sacrifice eucharistique disparaît, il n'y a plus de prêtre. Les protestants en ont fait l'expérience ; le jour où ils eurent chassé Jésus-Christ des tabernacles ou il repose dans le sacrifice et dans la bonté, leur sacerdoce disparut aussitôt ; ils n'eurent plus que des ministres, des professeurs de morale, des officiers de police au département religieux, et, comme dit ingénieusement le Comte de Maistre, des hommes habillé de noir, montant chaque dimanche en chaire pour tenir des discours honnêtes.
[ ] A l'autel comme à la croix, il n'y a qu'un seul prêtre. Car le sacerdoce dont nous sommes revêtus n'est qu'une simple participation de celui que possède Jésus-Christ.
[ ] A l'autel comme à la croix, il y a le même prêtre, il y a la même victime ; il y a aussi la même immolation. « À l'autel », dit saint Jean Chrysostome, « il y a un glaive et ce glaive c'est nous, prêtre, qui le portons, non pas dans nos mains mais sur nos lèvres. L'immolation, à la vérité n'a pas lieu physiquement, elle a lieu mystiquement et par représentation : Mais par une représentation tellement vive, tellement efficace, qu'elle équivaut à la réalité elle-même. [ ] Si donc le pain seul était consacré, il y aurait en effet représentation de la mort de Jésus-Christ, mais non pas de sa mort telle qu'il a endurée ; si le vin seul était consacré cette circonstance que Jésus-Christ resta sur la croix privée de la totalité de son sang ne serait pas clairement et formellement exprimée. Ainsi, lorsque le prêtre dit : ceci est mon corps, le corps seul est appelé sur l'autel, et si le sang, l'âme et la divinité y arrive en même temps c'est, comme disent les théologiens, par pure concomitance, par ce que Jésus-Christ ressuscité d'entre les morts ne peut plus mourir. Si Jésus-Christ n'était pas dans un état surnaturel et glorieux, le corps serait détaché du sang par la force des paroles sacramentelles. – Et lorsque le prêtre dit ceci est mon sang, le sang seul est appelé sur l'autel, et s'il n'était indissolublement et éternellement uni au corps, il ruissellerait comme jadis sur la croix. – Ces paroles : ceci est mon corps, ceci est mon sang, sont le glaive qui pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit. Si la séparation n'a pas lieu effectivement, observe Bossuet, ce n'est pas que le glaive manque de vertu, mais il est paralysé par l'effet d'impassibilité dont est doué le corps glorieux du sauveur.
A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. ( A la fin d'un de ces longs combats dont nous verrons quelque uns des acteurs dans la neuvaine qui commence demain )
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6