Prions avec Madame Elisabeth
Avec Madame Elisabeth, vivons un célibat épanoui, audacieux et généreux, et fécond !
Voici pourquoi le Père m'aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. Jn 10, 17-18
Sœur du roi Louis XVI, ne sentant pas d'appel ni à la vie religieuse ni au mariage, Madame Elisabeth a choisi de rester auprès des siens, célibataire, un état de vie d'une étonnante modernité à cette époque. Pas de frustration, ni résignation pour elle, mais une intense vie de prière et de charité, manifestée dans sa nombreuse correspondance, encourageant, conseillant tel ou tel, et par sa bonté auprès de courtisans et de pauvres qu'elle nourrissait par les produits de son domaine de Montreuil. Fidèle jusqu'au bout, elle a refusé de quitter le roi et sa famille alors que d'autres quittaient la France, s'occupant de ses neveux avec dévouement et affection. Lors de sa mort, le 10 mai 1794, elle a, jusqu'au bout, encouragé ceux qui comme elle étaient condamné à la guillotine. Quand elle-même fut tuée, une odeur de rose se répandit sur la place. Un procès en béatification est en cours dans le diocèse de Paris.
Madame Elisabeth nous invite à la confiance en Dieu, à la foi en la vie éternelle et au don de soi : le célibat n'est-il pas un état dont une grâce peut être une grande disponibilité de nos moyens, de notre temps, de notre cœur… à condition de ne pas fuir dans des activités futiles…
Prions en union avec elle et avec les Carmélites de Compiègnes, martyres de la Révolution française dont l'Eglise fait mémoire aujourd'hui.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6