Elle est au purgatoire jusqu’à la fin du monde.

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               Après la première apparition de ‘’La belle Dame ‘’ qui était ‘’du Ciel’’, Lucie et ses cousins attendaient avec impatience le 13 juin, date annoncée de sa prochaine venue, car à la question de Lucie ‘’Pouvez-vous me dire si la guerre durera encore longtemps ou si elle va bientôt finir ? ‘’ La belle Dame avait répondu ‘’ Je ne puis te le dire encore, tant que je ne t'ai pas dit aussi ce que le veux. ‘’ Les petits voyants parlaient entre eux de tout ce que la belle dame leur avait dit et montré (cette vision de Dieu qui avait tant marqué François), et aussi de leur engagement à ‘’ S’offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra leur envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ‘’

            En attendant, Lucie se souvenait aussi de sa réponse à propos de deux de ses amies mortes récemment : Maria das Neves, qui était au ciel et Amélia, au purgatoire, avec cette précision ‘’jusqu’à la fin du monde’’. Grâce à ces questions de Lucie, Notre-Dame nous apportait une triple réponse.

            Pour le ciel : Il y a une sorte d’étonnement de Lucie : Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel.  ? Pour son âme enfantine, et les connaissances de l’au-delà apprises de sa mère et du curé de Fatima, le passage par le purgatoire allait de soi, et le mot ‘’déjà’’ que Lucie avait utilisé montrait qu’une durée de 2 mois dans ce lieu de purification était une période relativement courte. Il est vrai que cette personne était jeune (de l’ordre de 16 ans). Il y a donc des âmes ''ordinaires'' qui vont ‘’très vite’’ au Ciel.

            La réponse de Notre-Dame pour le sort d’Amélia est aussi très instructive et confirme donc

            - D’une part l’existence du purgatoire, dont personne à Fatima ne doutait de l’existence, particulièrement avec le grand tableau ornant l’église, et montrant les anges et Notre Dame du Mont Carmel sortant des âmes de ce lieu. Pour notre temps, ce rappel est salutaire, ne serait-ce que pour faire en sorte que dès ici-bas, nous purifions notre âme par l’offrande de nos sacrifice, pour nous d'abord,(diminuant ainsi notre séjour dans le purgatoire ) et pour les pécheurs.

            - D’autre part certaine âmes pouvaient y rester jusqu’à la fin du monde, et ce point particulier faisait à l’époque encore, l’objet de discutions théologiques comme nous le verrons prochainement. Au début, par égard pour sa famille, les enfants n’ont pas précisé la durée pendant laquelle Amélia ( entre 18 et 20 ans) était au purgatoire. Ensuite Lucie a complété l’information.

            30 ans auparavant, à cette même époque, à Lisieux, deux sœurs, Céline et Thérèse lisaient un ouvrage que leur père, Louis Martin leur avait prêté, livre que les Carmélites de la ville lui avait passé. C’était la seconde édition de 1882 d’une série de 9 conférences données peu auparavant à Chambéry, en 1881 par l’abbé Arminjon, livre intitulé  ‘’ Fin du monde présent et Mystères de la vie future ‘’ La plus jeune, Thérèse, le lundi 30 mai 1887 copiait un fragment de la cinquième conférence intitulée ‘’ Le purgatoire ‘’. Les samedi et dimanche 4 et 5 juin, elle copiait et datait également un long fragment de la septième conférence sur ‘’La Béatitude éternelle ‘’et ces mots  ‘’Maintenant mon tour’’. Or c’est le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, que Thérèse obtenait de son père l’autorisation d’entrer au carmel à 15 ans.    ‘’Cet ouvrage plongea mon âme dans un bonheur qui n’est pas de la terre….’’  érira-t-elle quelques années plus tard.

 

            Sœur Geneviève, (Céline) à 87 ans, au carmel de Lisieux dédicacera le dimanche 10 Juin 1956 le livre qu’elle avait lu avec sa jeune sœur, montrant que, malgré l’âge, elle n’avait pas non plus oublié l’impression que lui avait faite la lecture de ces conférences. (C’était l’occasion de la présentation au publique l’édition des premières représentations des manuscrits de sainte Thérèse.) Huit jours plus tard, une présentation était faite à plusieurs cardinaux dont son excellence Mgr Ottaviani. Ce dernier écrira en 1970 avec Mgr Bacci, un document intitule ‘’Bref examen critique de la nouvelle messe’’ qu’ils présenteront au pape Paul VI.

            Dans une série de publications prochaines, nous extrairons les principaux passages des cinquièmes et sixièmes conférences intitulées respectivement ‘’ Le purgatoire ‘’ et ‘’ De l’éternité des peines et de la destinée malheureuse ‘’. Nous utiliserons le document publié en 1970 par l’office centrale de Lisieux.

      Voici un extrait du manuscrit autobiographique de Ste Thérèse, feuillet 47 :

            ‘’A quatorze ans, avec mon désir de science, le bon Dieu trouvera nécessaire de joindre à « la plus pure farine, du miel et de l’huile en abondance ». Ce miel et cette huile, il me les fit goûter dans les conférences de Monsieur L’Abbé Arminjon sur ‘’La fin du monde présent et les mystères de la vie future ‘’      La lecture de cet ouvrage plongea mon âme dans un bonheur qui n’est pas de la terre ; je pressentais déjà ce que Dieu réserve à ceux qui l’aiment ; et voyant ces récompenses éternelles si disproportionnés avec le sacrifice de cette vie, je voulais aimer, aimer Jésus avec passion, lui donner mille marques de tendresse pendant que je pouvais encore.’’

 

* Le pape Pie XI canonisera St Thérèse de l’Enfant Jésus le 17 mai 1925. Elle est proclamée sainte patronne des Missions à l'égal de Saint François Xavier le 14 décembre 1927, puis sainte patronne secondaire de la France, comme Sainte Jeanne d’Arc, le 3 mai 1944 par Pie XII.

       

         Nous avons célébré hier la fête du Cœur de Jésus (ou fête du Sacré-Cœur) . 

        C'est le 6 février 1765 que le pape Clément XIII institue officiellement la fête du Sacré-Cœur.  Le 23 août 1856, le pape Pie IX, étend la fête du Sacré-Cœur à toute l'Église catholique. Le 29 janvier 1929, le pape Pie XI décide de la composition d'une nouvelle messe et d'un nouvel office liturgique du Sacré-Cœur. Dans ce nouvel office liturgique, le Saint-Siège fait pour la première fois explicitement, mention du lien entre le message de Paray-le-Monial et la fête du Sacré-Cœur.

        Le calendrier liturgique issu du concile Vatican II place la célébration du Sacré-Cœur au rang des solennités. Elle reste fêtée dans toute l’Eglise catholique romaine dix-neuf jours après la Pentecôte soit un vendredi, c'était hier.

       Dans le rite extraordinaire, cette reste maintenue à cette position, mais est solennisée le dimanche suivant ; les textes du ‘’propre’’ sont repris lors des messes de chaque premier vendredi du mois.  Notons le texte de la préface de ce jour :   ''Vous avez voulu que votre Fils unique suspendu à la Croix, fût transpercé par la lance d’un soldat, afin que son Cœur ouvert, sanctuaire de la libéralité divine, répande sur nous des torrents de miséricorde et de grâce et que brûlant sans cesse d’amour pour nous, il soit pour les âmes ferventes le lieu du repos, et pour les âmes pénitentes le refuge du salut.''      

 

            ‘’Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? - Oui nous le voulons, avait répondu Lucie à la question que Notre-Dame lui avait posée le 13 mai 1917.

            - Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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