Bienheureux Titus Brandsma
1. Sa biographie
Titus Brandsma, Hollandais, Carme de l'Ancienne Observance, est né à Bolsward (Pays-Bas) en 1881. Très jeune, Il se dirigea vers le Carmel, où il entra y fit profession. Ordonné prêtre en 1905, docteur en philosophie, il se consacra à l'enseignement dans divers instituts de son pays. Puis il enseigna la philosophie et l'histoire de la mystique à l'Université catholique de Nimègue, dont il devint le Recteur. Journaliste professionnel, il fut désigné comme conseiller ecclésiastique des journalistes catholiques en 1935. C'est alors qu'il traduisit une partie des œuvres de Ste Thérèse d'Avila. Sa disponibilité était constante et ouverte à tous. A partir de 1938, il lutta courageusement contre la diffusion de l'idéologie national-socialiste, réclamant la liberté de l'école et de la presse catholiques. Arrêté pour cette raison, il souffrit un long calvaire de prisons et de lagers, avant d'être finalement interné au camp de Dachau, où il s'appliqua encore à transmettre sa sérénité à ses compagnons, à faire du bien à ses tortionnaires. Il commença même à écrire une biographie de Ste Thérèse. Après avoir été soumis à des expériences biochimiques, il mourut le 20 juillet 1942 par injection d'un poison mortel. Jean-Paul II la proclamé bienheureux le 3 novembre 1985.
2. Un extrait de ses écrits
« Le néo-paganisme peut répudier l’amour, l’histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueur de ce néo-paganisme par l’amour. Nous n’abandonnerons pas l’amour. L’amour nous regagnera le cœur de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu’une philosophie rejette et condamne l’amour et l’appelle faiblesse, le témoignage vivant d’amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver le cœur des hommes. »
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9 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6