La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent. (Mc 12, 1-12)
La pierre d’angle
La pierre, dont Isaïe a promis qu’elle serait placée dans les fondations de Sion (cf. Is 28, 16) et qu’elle réunirait les deux peuples, était le Seigneur sauveur, le Fils de Dieu. Cette pierre est devenue la pierre d’angle et elle a réuni la première Église rassemblée du peuple des Juifs et les croyants venus des nations en un seul troupeau et un seul mystère. C’est là l’œuvre du Seigneur, cela est admirable à nos yeux (Ps 117, 23), nous qui, avant la passion du Seigneur étions sans testament ni loi, nous sommes adoptés comme fils de Dieu. Que peut-il y avoir de plus admirable qu’un mystère de cet ordre ? Quoi de plus heureux que ce jour ou le Seigneur est mort pour les Juifs et a retrouvé la vie pour nous, ou il a succombé pour la synagogue et est né pour l’Église, ou il nous a tous fait avec lui ressusciter, vivre et siéger dans les Cieux, ou a été accompli ce que lui-même a dit dans l’Évangile : Quand j’aurai été élevé, j’attirerai tout à moi (Jn 12, 32) ? St Jérôme
Prêtre de Rome, saint Jérôme († 420) partit pour Bethléem, où il vécut dans l’ascèse et l’étude de la Bible qu’il traduisit en latin, la Vulgate. Il est docteur de l’Église.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6