Laisser Jésus nous regarder - Jour 2

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Image web - Peinture de Veronese

Jour 2              Ne pas avoir peur de Dieu

Si le regard de Dieu est un regard qui transforme, il ne faut pas pour autant le craindre. C’est un regard d’amour dont nous ne devons pas avoir peur. Demandons aux papes aujourd’hui de nous aider à comprendre ce regard.

 

« Ne crains pas, crois seulement. »  (Mc 5, 36)

 

HOMÉLIE - Pape Jean-Paul II – Messe d’inauguration de son pontificat - Place Saint-Pierre - Dimanche 22 octobre 1978

Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir !

Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait !

Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur. Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir. Permettez donc — je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance, — permettez au Christ de parler à l’homme. Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !

 

GAUDETE ET EXSULTATE - Pape François – Exhortation apostolique sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel – 19 mars 2018 – art. n° 127 & 34

Son amour paternel nous invite : « Mon fils, traite-toi bien […]. Ne te refuse pas le bonheur présent » (Si 14, 11.14). Il nous veut positifs, reconnaissants et pas trop compliqués : « Au jour du bonheur, sois heureux […]. Dieu a fait l’homme tout droit, et lui, cherche bien des calculs » (Qo 7, 14.29). En toute circonstance, il faut garder un esprit souple, et faire comme saint Paul : « J’ai appris en effet à me suffire en toute occasion » (Ph 4, 11). C’est ce que vivait saint François d’Assise, capable d’être ému de gratitude devant un morceau de pain dur, ou bien, heureux de louer Dieu uniquement pour la brise qui caressait son visage.

N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit Saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce. Au fond, comme disait Léon Bloy, dans la vie « il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints »

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Avec nos chers papes, nous pouvons nous demander aujourd’hui :

  • Est-ce que j’ouvre les portes de mon cœur au Christ ?
  • La peur guide-t-elle mes pas ?
  • Le doute qui m’habite ou m’a habité n’est-il pas désespoir ?
  • Mon espérance est-elle bien fondée sur le roc de la foi au Christ ?
  • Est-ce que je me traite bien moi-même ?
  • Est-ce que je rends grâce pour les petites choses que je reçois ?
  • La sainteté, pour moi ? En ai-je l’ardent désir ?

 

Chant « Ne crains pas » du Frère Jean Baptiste de la Sainte Famille (du Jonchay) interprété par la chorale de l'aumônerie étudiante lors de son concert du 29 mai 2013 à l'église Saint André de Reims

https://www.youtube.com/watch?v=bIv8PcuXUU0

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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