« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » (Mc 9, 30-37)
La mesure du plus grand
L’évangéliste Marc souligne le fort contraste entre la mentalité [de Jésus] et celle des douze Apôtres, qui non seulement ne comprennent pas les paroles du Maître et refusent nettement l’idée qu’il aille au-devant de la mort (cf. Mc 8, 32), mais discutent entre eux pour savoir qui doit être considéré comme le plus grand. Jésus leur explique avec patience sa logique, la logique de l’amour qui devient service jusqu’au don de soi : Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. Telle est la logique du christianisme, qui répond à la vérité de l’homme créé à l’image de Dieu, mais dans le même temps est en contraste avec son égoïsme, conséquence du péché originel. Chaque personne humaine est attirée par l’amour – qui, en dernière analyse, est Dieu lui-même – mais se trompe souvent dans les façons concrètes d’aimer, et ainsi, d’une tendance à l’origine positive, mais tachée par le péché, peuvent dériver des intentions et des actions mauvaises. Il ne fait aucun doute que suivre le Christ est difficile, mais, comme il le dit, seul celui qui perd sa vie à cause de lui et de l’Évangile la sauvera (cf. Mc 8, 35), donnant tout son sens à son existence. Il n’existe pas d’autre voie pour être ses disciples, il n’existe pas d’autre voie pour témoigner de son amour et tendre à la perfection évangélique.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6