Dix-septième jour

Image de la publication

1)   Dix-septième jour

La Reine du Ciel quitte le Temple.  Elle épouse saint Joseph. Un exemple pour tous ceux qui sont appelés à l’état conjugal.

1.   Prière à la Reine céleste

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant.  Que ce Royaume soit rempli de tes enfants !  Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté.  Tu seras ma Maman.  À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté.  Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté.  Amen.

Je te salue Marie…

ð Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : «  Maman, je t’aime.  Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.  Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

2.   L’âme à sa céleste Maman

Sainte Maman, aujourd’hui plus que jamais, je veux me réfugier dans tes bras maternels afin que la Divine Volonté qui règne en toi exerce un doux enchantement sur ma volonté et qu’ainsi je n’ose rien faire qui ne soit pas selon la Volonté de Dieu.  Ta leçon d’hier m’a fait comprendre dans quelle prison la volonté humaine jette la pauvre créature.  J’ai peur que ma volonté revienne en moi.  Pour cette raison, je me confie totalement à ma Maman afin qu’elle me surveille.  Ainsi, je serai certaine de toujours vivre dans la Divine Volonté.

3.   Leçon de la Reine du Ciel

Courage, ma fille ; aie confiance en ta Maman et prends la ferme décision de ne jamais donner vie à ta volonté.  Oh !  comme j’aimerais entendre de ta bouche ces paroles : « Maman, ma volonté est morte et la Divine Volonté domine totalement en moi.  » Ta Maman est prête à utiliser toutes ses astuces de maman afin que sa fille en vienne à vivre dans le même Royaume qu’elle.

Ce sera pour toi une mort douce qui te donnera la vraie vie et, pour moi, la victoire la plus belle dans le Royaume de la Divine Volonté.  Prends courage et aie confiance en moi.  La méfiance appartient aux lâches et à ceux qui ne sont pas réellement déterminés à obtenir la victoire ; ces gens sont toujours sans arme.  Sans arme, on ne peut être victorieux, on est toujours hésitant dans le bien.

Maintenant, ma fille, écoute-moi bien.  Je poursuivais ma vie dans le Temple tout en faisant mes petites visites là-haut dans ma céleste patrie.  J’exerçais mes droits de fille de visiter ma divine Famille.  Quelle ne fut pas ma surprise quand, lors d’une de mes visites, les divines Personnes me firent savoir que c’était leur Volonté que je quitte le Temple et m’unisse par les liens du mariage à un saint homme nommé Joseph — me conformant ainsi aux usages de ce temps-là — pour aller vivre avec lui dans une maison de Nazareth.

Par cette demande, il me sembla que Dieu voulait me mettre à l’épreuve.  Je n’avais jamais humainement aimé personne sur la terre et, comme la Divine Volonté remplissait tout mon être, ma volonté humaine n’avait jamais accompli aucun acte humain.  Par conséquent, il manquait en moi le germe de l’amour humain.  Comment arriverais-je à aimer un homme à la manière humaine, même un homme très saint ?

Il est vrai que j’aimais tout le monde et que mon amour envers tous était maternel.  Le nom de chacun était inscrit dans mon coeur de mère avec des lettres de feu ineffaçables.  Mais tout cela était dans l’ordre divin.  L’amour humain, comparé au divin, est comme une ombre, un atome d’amour.

Cependant, chère fille, ce qui aurait pu me paraître en contradiction avec la sainteté de ma vie, Dieu l’utilisa admirablement dans la poursuite de ses desseins en accordant à l’humanité la grâce que je désirais si ardemment pour elle : celle de la venue du Verbe Divin sur la terre.  De plus, Dieu me garantissait ainsi la protection pour que personne ne puisse douter de mon intégrité.  Saint Joseph allait être le coopérateur fournissant le minimum d’humain indispensable, l’écho de la paternité divine dans la formation de notre petite famille terrestre.

En conséquence, malgré ma surprise, j’ai dit fiat immédiatement, sachant que la Divine Volonté ne me ferait jamais de mal et ne mettrait jamais ma sainteté en danger.  Si j’avais voulu faire un acte de ma volonté humaine, même pour la raison de ne pas vouloir connaître un homme, j’aurais contrecarré les plans divins concernant la venue du Verbe sur la terre.

Ce n’est pas l’état de vie auquel Dieu nous appelle qui peut causer préjudice à la sainteté, mais l’exercice de notre volonté personnelle en opposition avec celle de Dieu.  Tous les états de vie sont saints, y compris celui du mariage, du moment que la Divine Volonté y règne et que l’on sache faire les sacrifices qui y sont inhérents.  La majorité des gens sont paresseux.  En conséquence, ils ne deviennent pas saints et, de leur état de vie, ils font un purgatoire, voire un enfer.

Je n’ai dit à personne que j’allais devoir quitter le Temple.  J’attendais que Dieu lui-même organise les choses pour que s’accomplisse son adorable Volonté.  C’est d’ailleurs ce qui s’est produit : les supérieurs du Temple m’appelèrent et me dirent que, conformément à l’usage, je devais me préparer pour le mariage.  J’ai accepté.  Miraculeusement, parmi plusieurs hommes, le choix tomba sur saint Joseph.  Nous nous sommes donc mariés et j’ai quitté le Temple.

Je te prie, fille bien-aimée, de te conformer en toute chose à la Divine Volonté, si tu veux que les divins desseins s’accomplissent pour toi.

4.   L’âme

Céleste Maman, ta fille se confie totalement à toi.  Par ma confiance, je veux blesser ton Cœur maternel en espérant que cette blessure dise sans cesse : Fiat, fiat, fiat !

5.   Petite pratique

Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras sur mes genoux et réciteras quinze Gloire au Père pour remercier le Seigneur pour toutes les grâces qu’il m’a accordées pendant les quinze premières années de ma vie et, en particulier, pour m’avoir donné la compagnie d’un homme si saint, saint Joseph.

6.   Oraison jaculatoirePuissante Reine, donne-moi les armes pour que je gagne la bataille dans ma conquête de la Divine Volonté.

Prière de la communauté

Je te salue Marie

Je te salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère du Désarmement, Notre Dame de la Sainte Trinité, Écrase la tête du dragon infernal, prie pour nous pauvres pécheurs que nous sommes, que nous avons été et que nous serons, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 35 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Maman Marie dans le Royaume de la Divine Volonté

Je m'inscris