Douzième jour

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1)   Douzième jour

La Reine du Ciel fait ses premiers pas et, à travers ses activités d’enfant, elle appelle Dieu à descendre sur la terre et convoque les créatures à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

1.   Prière à la Reine céleste

Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant.  Que ce Royaume soit rempli de tes enfants !  Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté.  Tu seras ma Maman.  À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté.  Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté.  Amen.

Je te salue Marie…

ð Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : «  Maman, je t’aime.  Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.  Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

2.   L’âme à la petite Reine céleste

Me voici auprès de toi dans la maison de Nazareth, chère petite Reine. Je veux t’accompagner dans ta petite enfance, te donner la main pour t’aider à faire tes premiers pas et parler avec tes saints parents Anne et Joachim. Après avoir appris à marcher, tu aides sainte Anne par de petits travaux. Ma petite Maman, comme tu es charmante ! Donne-moi tes leçons pour que je connaisse mieux ta petite enfance et que, à travers tes activités d’enfant, tu m’apprennes l’art de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

3.   Leçon de la Reine du Ciel

Ma chère fille, mon plus grand désir est de te garder près de moi. Sans toi, je me sens seule et je ne sais pas à qui d’autre confier mes secrets. C’est dans mon souci maternel que je désire t’avoir près de moi, dans mon Cœur, pour te donner mes leçons et, ainsi, t’enseigner la manière de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.

La volonté humaine ne peut entrer dans ce Royaume que si elle est broyée par des morts continuelles face à la lumière, la sainteté et la puissance de la Divine Volonté. Ne crois cependant pas que l’âme s’affligera à cause de cela. Au contraire, elle sera heureuse car, sur sa volonté vaincue, la Divine Volonté s’élèvera triomphante, lui apportant joie et félicité sans fin. Chère fille, comprendre ce que veut dire se laisser dominer par la Divine Volonté est une chose, mais être prêt à se laisser mettre en pièces plutôt que de la quitter est beaucoup plus.

Écoute-moi bien. Afin d’accomplir la Volonté de l’Éternel, j’ai quitté le Ciel, ma patrie céleste, ce Ciel où, toute petite, j’étais en présence des trois Personnes divines qui me berçaient dans leurs bras paternels, me faisant partager leur joie, leur bonheur, leur richesse et leur sainteté jusqu’à la limite du possible pour une créature.

Les Personnes divines se réjouissaient en voyant que, sans crainte et avec le plus grand amour, je me remplissais de leurs richesses. Je n’étais pas étonnée qu’elles me laissent prendre tout ce que je voulais, puisque j’étais leur fille, qu’une seule et même Volonté nous animait et que tout ce qu’elles désiraient, je le désirais aussi.

Ainsi, je sentais que leurs biens m’appartenaient. La seule différence était que, étant toute petite, je ne pouvais posséder tous leurs biens ; il en restait toujours que je ne pouvais pas contenir puisque je demeurais toujours une créature alors que, dans leur pouvoir infini, elles pouvaient tout embrasser en un seul acte.

Dès que les trois Personnes divines me firent comprendre que je devais me priver de ces joies célestes et des chastes étreintes que nous nous accordions, j’ai quitté le Ciel sans hésiter pour aller rejoindre mes chers parents. Mes parents m’aimaient beaucoup car j’étais très aimable, joyeuse, pacifique, remplie de charmes enfantins. Ils étaient très attentifs envers moi : j’étais leur joyau. Quand ils me prenaient dans leurs bras, ils percevaient des choses inhabituelles et la Vie divine qui palpitait en moi.

Maintenant, fille de mon Cœur, tu dois savoir que, dès que débuta ma vie sur la terre, la Divine Volonté animait tout en moi : mes prières, mes paroles, mes pas, la nourriture que je mangeais, le sommeil que je prenais, ainsi que les petits services que je rendais à ma Maman. D’autre part, dans toutes mes activités, je te portais dans mon Cœur et te considérais comme mon enfant. J’appelais tes actes, même les plus simples, à être unis aux miens pour qu’ils soient ainsi accomplis dans la Divine Volonté.

Je t’aime beaucoup, ma fille. Quand je priais, j’appelais tes prières à s’unir aux miennes pour qu’elles aient la même valeur et la même puissance que les miennes : celles de la Divine Volonté. Quand je parlais, marchais ou faisais les actes humains indispensables à la vie journalière — comme apporter de l’eau, balayer ou passer le bois à ma maman pour qu’elle allume le feu —, j’unissais ces actions aux actions similaires réalisées par toi, de telle manière que ces dernières appartiennent au Royaume de la Divine Volonté comme les miennes. À travers toutes ces actions, je demandais au Verbe Divin de descendre sur la terre.

Oh ! comme je t’ai aimée, ma fille ! Je voulais que tes actes soient unis aux miens pour te rendre heureuse et te faire régner avec moi. Combien de fois t’ai-je appelée, toi et tes actions, mais, à ma plus grande déception, mes actions restaient isolées et je pouvais voir les tiennes perdues dans ta volonté humaine. Tes actions — c’est horrible à dire — étaient d’un royaume humain, non pas divin : un royaume de passions, de péchés et de misères. Encore aujourd’hui, à chaque action que tu fais dans ta volonté humaine, mes larmes coulent, sachant à quel misérable royaume elles appartiennent.

Donc, si tu agis dans la Divine Volonté, joie et bonheur te seront donnés comme si cela était un droit, et tout en toi sera en commun avec ton Créateur. Les faiblesses et les misères seront bannies de ta vie et tu seras la plus chère de mes filles. Je te garderai dans mon Royaume pour que tu vives toujours dans la Divine Volonté.

4.   L’âme

Sainte Maman, qui pourrait supporter de te voir pleurer et ne pas prêter attention à tes saintes leçons ? De tout mon cœur, je te promets de ne plus jamais faire ma volonté. Et toi, céleste Maman, ne me laisse jamais seule, afin que ta présence captive ma volonté et me fasse régner sans cesse dans la Divine Volonté.

5.   Petite pratique

Pour m’honorer aujourd’hui, tu me donneras tous tes actes pour me tenir compagnie dans ma petite enfance.  Tu me feras trois actes d’amour en souvenir des trois années que j’ai vécues avec ma mère sainte Anne.

6.   Oraison jaculatoire

Puissante Reine, capture mon cœur pour l’emprisonner dans la Divine Volonté.

Prière de la communauté

Je te salue Marie

Je te salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère du Désarmement, Notre Dame de la Sainte Trinité, Écrase la tête du dragon infernal, prie pour nous pauvres pécheurs que nous sommes, que nous avons été et que nous serons, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 25 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Maman Marie dans le Royaume de la Divine Volonté

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