Comment Fatima s’est imposé à l’Église : 2/4 Reconnaissance canonique

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                      Mgr Correia da Silva se laissa guider par la Providence, avons-nous dit en conclusion de notre précédente publication. Voici le début de ces événement jusqu’à la fin du pontificat de Pie XI .

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            (Rappel : c’est le 13 juin 1921 que Lucie rencontra pour la première fois Monseigneur José Correia da Silva qui lui demanda de conserver son secret, sans chercher auparavant à en connaître le contenu. 3 jours après elle quittait le domicile de ses parents pour Asilo de Villar (Notre publication du 31 mars 2017)

- 12 septembre 1921 : Pour la première fois, l'évêque se rend à la Cova da Iria, où il récite le chapelet et rencontre les paysans locaux, dont certains lui ont déjà fait don des terres qu'ils possédaient à la Cova da Iria et aux alentours. Maria Carreira remet à l'évêque l'importante somme des offrandes dont elle avait la garde.

- 13 octobre 1921 : avec la permission de l'évêque, la petite chapelle construite sur le lieu de l'apparition (début des travaux, 28 avrir 1919, 15 jours après la mort de François), est bénite, et la messe célébrée pour la première fois. L'évêque permettait désormais la célébration d'une messe basse avec sermon les jours de grande affluence populaire.

- 9 novembre 1921 : découverte d'une source abondante d'eau à l'endroit le plus profond de la Cova da Iria, après des travaux de creusement entrepris sur l’ordre de l'évêque. De suite, l'eau de cette source accomplit des miracles de guérison, si bien qu'elle fut très rapidement considérée comme miraculeuse par le peuple.

- Le 5 janvier 1922, à la demande du père Pereira Lopez, son confesseur, Lucie rédige pour la première fois un récit des apparitions. Elle confirme ce que les enfants avaient déjà annoncé le 13 juillet 1917: Il y a un secret qui comporte une partie verbale (A françois, oui, vous pouvez le dire). 

- 6 mars 1922: la petite chapelle (capelinha) de la Cova da Iria est dynamitée par des hommes à la solde de l'administrateur franc-maçon de la région. L’indignation est générale.

- 13 mars 1922: le père Agostinho Marques Ferreira, nouveau curé de Fatima, organise une procession de protestation, de l'église paroissiale de Fatima au lieu des apparitions. La messe est célébrée (sur un autel de fortune,) devant la capelinha en présence de 10 000 fidèles !

            L’attentat décida aussi Mgr Correia da Silva à s'occuper plus énergiquement de la cause de Fatima.

            - 3 mai 1922: publication d'une ordonnance épiscopale annonçant l'ouverture d’une enquête canonique pouvant aboutir à la reconnaissance officielle des apparitions, et nommant une commission chargée de conduire cette enquête. Voici les extraits les plus importants de cette ordonnance  (Texte dans documentaçâo critica de Fatima, t II, Procès canonique diocésain 1922-1930), éd. Du Sanctuaire de Fatima, 1999, 386 p, p 42 à 50, traduction par nos soins. En Juillet 1924, Lucie sera entendue par cette commission)  :

            L’autorité ecclésiastique s'est maintenue dans l'expectative. Le révérend clergé, dès le principe, s'est abstenu de prendre part à toute manifestation. A peine si dernièrement nous avons permis qu'on y dise la messe basse, avec sermon, les jours de grande affluence populaire.

            L’autorité civile a employé tous les moyens - y compris les persécutions, la prison et les menaces de toutes sortes- pour en finir avec le mouvement religieux en cet endroit. Tous ses efforts ont été infructueux. Et personne ne pourra affirmer que l'autorité ecclésiastique ait encouragé la foi aux apparitions, bien au contraire.

            A raison de tout ce que nous achevons d'exposer, il nous paraît être de notre devoir d'étudier et de faire étudier ce cas et d'organiser le procès selon les lois canoniques

            [   ] Nous ordonnons à tous les fidèles de notre diocèse (canons 2023 à 2025) et nous demandons à ceux des autres diocèses de rendre compte de tout ce qu'ils sauront, soit en faveur, soit contre les apparitions ou faits extraordinaires... et qu'ils témoignent spécialement si, dans ces faits, il y eut ou il y a quelque machination, superstition, quelque doctrine ou chose contraire à notre sainte religion. [...] La première loi de l'histoire, affirme le grand pape Léon XIII (encyclique De studiis historicis) est de ne jamais dire de faussetés, la deuxième est de ne jamais craindre de dire la vérité.

         L'Église a soif de vérité parce qu'elle fut fondée par celui qui a dit: « Je suis la vérité » (Jn 5, 6).

             C'est pourquoi, si les faits qui se sont passés à Fatima et qui se présentent comme surnaturels sont véritables, nous remercierons Notre-Seigneur qui a daigné nous faire visiter par sa très sainte Mère pour augmenter notre foi et redresser nos mœurs ; s'ils sont faux, il convient que leur fausseté soit découverte.

         Dans les temps de doute et de désorganisation que nous traversons, il est d'une très grande importance de pouvoir nous juger en possession de la vérité, et l'être réellement, pour résister à toutes les contrariétés et vaincre tous les obstacles.

            Le doute énerve et tue; la vérité nourrit et vivifie.

            La vérité est la grande force que l'Église a toujours possédée, et personne ne peut la lui enlever.

           On peut susciter contre elle des persécutions, et faire couler des flots de sang; on peut lui arracher ses biens matériels et la réduire à la mendicité, se moquer d'elle et la tourner en dérision: l'Église, en possession de la vérité, reste debout au milieu des tombeaux de ses persécuteurs.

      Continuons d'invoquer la Vierge Mère du Ciel, soyons exacts à accomplir nos devoirs chrétiens, soyons catholiques de paroles et d'œuvres, répandons la prière du saint rosaire et attendons le jugement de la sainte Église, certains qu'il sera l'écho du jugement de Dieu.

 

- 13 mai 1922: grande cérémonie de réparation, en présence d'une foule énorme de 60 000 pèlerins. Sur un autel dressé devant la capelinha au toit éventré, le curé de Fatima célèbre la messe (et annonce sa prochaine reconstruction, l’évêque ayant levé son interdiction de la reconstruire, ce qui sera fait du 13 décembre 1922 au 13 janvier 1923.)

- 13 octobre 1922 : 40 000 pèlerins sont présents à la Cova da Iria et 40 messes y sont célébrées.

-13 mai 1924: affluence record de 200 000 pèlerins. Mgr Correia da Silva est présent dans la foule, et peut contempler comme tout le monde le spectacle d'une pluie de fleurs, de flocons et de pétales mystérieux qui tombaient gracieusement du ciel et se dissipaient à la vue lors de leur arrivée près du sol. (Cette année un grand préau est construit au-dessus de la Capelinha, il sera remplacé par la construction actuelle inaugurée le 13 mai 1982 lors de la visite du pape Jean Paul II »

(Rappelons que le 10 décembre 1925, à Pontevedra, Notre Dame accompagnée de l’Enfant Jésus apparaissait à sœur Lucie. L’Enfant Jésus lui disait :  "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer." Puis Notre Dame ajoutait ‘’[   ] Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui….’’ Avec la description de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis.

- Au cours de l'année 1926, plusieurs hautes personnalités religieuses se rendent à la Cova da Iria : le nonce apostolique à Lisbonne, Mgr Nicotra ; l'archevêque de Braga, primat du Portugal; l'archevêque d'Evora ; l'évêque de Funchal (Ile de Madère).

- 21 janvier 1927: Premier acte officiel du Saint-Siège en faveur du pèlerinage de Fatima : la sacrée congrégation des Rites accorde à Fatima le privilège de pouvoir célébrer tous les jours au sanctuaire la messe de Notre-Dame du Rosaire. Le 17 mai, l’évêque de Leira approuve une neuvaine à Notre-Dame, et le 15 novembre, la Sacré Pénitencerie Apostolique accorde des indulgences à ceux qui prient l’oraison jaculatoire : ‘’Notre-Dame du Rosaire de Fatima priez pour nous.’’

- 13 mai 1928: Bénédiction de la première pierre de la basilique de Fatima, par l’archevêque d'Evora, en présence de 300 000 pèlerins. (Au cours de la seule année 1928, on compta 1 000 000 de pèlerins à la Cova da Iria.)

- 9 janvier 1929: Le pape Pie XI reçoit le séminaire portugais de Rome, et offre à chaque séminariste deux images de Notre-Dame de Fatima.

(Rappelons que le 13 Juin 1929, à Tuy, Notre Dame précisa à sœur Lucie : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen.)

- 13 octobre 1930: Mgr Correia da Silva publie la lettre pastorale A divina Providentia dans laquelle il prononce son jugement solennel au sujet des apparitions de Notre-Dame à la Cova da Iria.

                     En vertu des considérations exposées et d'autres que nous avons omises par brièveté, en invoquant humblement le divin Esprit-Saint et confiant dans la protection de Marie très sainte, après avoir entendu les révérends pères consultants de notre diocèse,

Nous tenons pour bon de :

1° déclarer comme dignes de crédit les visions des enfants à la Cova da Iria, paroisse de Fatima, de ce diocèse, du 13 de chaque mois de mai à octobre 1917.

2° permettre officiellement le culte de Notre-Dame de Fatima.

                     Ainsi furent reconnues les six apparitions de Notre-Dame, à la Cova da Iria. Comme le dira le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne, dans un magistral discours ayant pour thème : « Fatima et l'Église » radiodiffusé le 30 octobre 1942, veille de la clôture des fêtes du Jubilé d'argent des apparitions de Fatima :

              Ce, n'est pas l'Église qui a imposé Fatima à la foi populaire; c'est Fatima qui s'est imposé à l'Église (1)  Sans l'Église et contre la puissance de l'État, la lumière du miracle brillait chaque fois plus claire dans le ciel du Portugal, et l'enthousiasme des multitudes de pèlerins se communiquait à la nation tout entière. L'Église a examiné les faits d'un regard scrupuleux, pendant 13 ans, avant de se prononcer ! Fatima avait mis tout ce temps pour s'imposer à l'Église (2).

         L'approbation des apparitions avait été publiée avec les encouragements du pape Pie XI auquel Mgr Correia da Silva avait envoyé tout un dossier sur les événements de la Cova da Iria.

            Notons enfin que si les six apparitions de Notre-Dame, du 13 mai au 13 octobre 1917, sont reconnues comme « dignes de foi » par l'ordinaire du lieu, les messages délivrés lors de ces six apparitions sont par le fait même reconnus comme exempts d'erreur contre la foi et les bonnes mœurs, et dignes d'être crus à leur tour.

            La reconnaissance officielle des apparitions était donc un encouragement, pour tous les catholiques, à accomplir les demandes des messages de Notre-Dame, dont certaines étaient déjà connues le 13 octobre 1930 (appel à la récitation quotidienne du chapelet, exhortation à l'amendement des mœurs notamment) mais dont d'autres, contenues dans le secret, ne seraient dévoilées qu'en 1941 (dévotion réparatrice des premiers samedis du mois, consécration de la Russie), avec la rédaction des IIIe et IVe Mémoires de sœur Lucie

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        (1) - Cette réflexion du cardinal est d'autant plus remarquable qu'il avait d'abord été très réticent à l'égard des apparitions. Il écrira plus tard : «Je fus de ceux qui, au début, ne crurent pas au miracle. Cela me paraissait une mauvaise contrefaçon de Lourdes », (Préface de l’ouvrage du chanoine BARTHAS, Fatima et les destins du monde, Toulouse, Fatima-Editions, 1957, p. 7-8). Mgr Correia da Silva, déclara de son côté au chanoine Barthas : « Je n'avais jamais voulu m'en occuper (avant d'être nommé évêque de Leiria-Fatima), au point - vous ne le croirez as - que Je ne savais même pas où se trouvait Fatima. Histoires d'enfants, me disais-je  » (cité par le chanoine Barthas dans Fatima 1917-1968, Toulouse, Fatima-Éditions, 1969, p. 257-258). Nommé évêque de Leiria-Fatima, il attendra un an par prudence avant de se prononcer, en enquêtant soigneusement. - Les deux prélats qui ont soutenu de tout leur poids les apparitions étaient donc parmi ceux qui y étaient le plus opposé au début. C’est un fait à relever en faveur de l'authenticité des événements de Fâtima.

(2) - Chanoine BARTHAS : Fatima, merveille inouïe, Toulouse, Fatima-Editions, 2e édition, revue et augmentée, avril 1943, 348 p. Partie documentaire p. 329.

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       Ce jour l'Eglise célébre la vigile de la Pentecôte. Unissons nous aux milliens de pélerins qui sur les routes de Chartres, pendant 3 jours prieront Notre Dame aux intentions de l'Eglise et du souverain pontif. Le jour de la Pentecôte, lors des messes (privées ou publiques) qui seront célébrées sur ces routes, les prêtres imploreront la venue de l'Esprit Saint avec cette prière (Séquence) avant la lecture de l'évangile :

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            Venez, Esprit Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour.

            Venez, Esprit Saint, venez ; et du haut des cieux lancez un rai de votre lumière.

            Venez, ô Père des pauvres, venez apporter vos dons, venez éclairer les cœurs.

            Consolateur souverain, hôte bienfaisant de l’âme, du cœur douce quiétude !

            Dans notre labeur, repos ; dans nos fièvres, accalmie ; dans nos larmes, réconfort !

            O lumière bienheureuse, illuminez les replis de l’âme de vos fidèles.

            Sans votre divin secours, rien ne subsiste dans l’homme, rien qui ne soit péché.

            Laver toutes les souillures, arroser les sécheresses, et guérissez les blessures.

            Assouplissez les raideurs, incendiez les froideurs, et redresser les erreurs.

            Accorder à vos fidèles, qui s’abandonnent à vous, les sept dons qui font les saints.

            Donnez l’ardente vertu, donner l’accès au salut, donnez la joie éternelle.

            Amen. Alléluia.

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     Avant des travaux important, prenons l'habitude d'implorer l'Esprit Saint avec la prière  " Veni Sancte Spiritus''  ainsi traduite   en français :

          Venez, Esprit-Saint, remplissez les coeurs de vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour.

    V. Envoyez votre Esprit, Seigneur, et il se fera une création nouvelle.
    R. Et vous renouvellerez la face de la terre.

          Prions : 0 Dieu, qui avez instruit les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donnez-nous par ce même Esprit, de comprendre et d'aimer ce qui est bien, et de jouir sans cesse de ses divines consolations. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

    N'oublions pas le lundi 21 mai la toute nouvelle fête de Notre Dame fixée par le Souverain Pontif le 11 février dernier: Mémoire de la Bienheureuse Marie, Mère de l'Eglise. 

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Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. (13 Octobre 1917)

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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