Comment Fatima s'est imposé à l'Église: 1/4 Prudente réserve (1917-1922)

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         Il y a 101 ans le dimanche 13 mai 1917, Notre Dame apparaissait à 3 enfants à Fatima. 

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        Le jeudi 10 mai précédent, ces enfants avaient entendu à l'église du village le récit de l'ascension de Notre Seigneur qui montait au Ciel après avoir exprimé sa VOLONTE à ses apôtres ‘' Allez dans le monde entier, proclamer l'évangile à toutes les nations ‘'

            Le dimanche suivant, une belle Dame leur dit ‘'Je suis du Ciel'' et leur demande de venir pendant 6 mois de suite.

            Le 13 juin, elle dira à Lucie ‘' Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il VEUT établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut''.

          Le 13 juillet, après avoir montré l'enfer à ces petits enfants, elle leur précisera le but de cette volonté divine : sauver les âmes de l'enfer, avec ces paroles ‘' 'Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu VEUT établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. 

                Nous consacrerons 4 publications pour savoir comment Notre Dame ‘'s'y est prise'' pour faire connaître ses paroles à l'Eglise. Malgré les oppositions, l'Eglise a fini par les authentifier mais ne les a pas encore totalement prises en compte, puisque la Russie ne s'est pas encore convertie et que le pape n'a pas encore approuvé et recommandé la communion réparatrice des premiers samedis du mois.

Préambule 

 

            ‘'Ce n'est pas l'Église qui a imposé Fatima à la foi populaire ; c'est Fatima qui s'est impose à l'Église'' a pu déclarer le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne. De fait, les hommes d'Église n'étaient, en général, guère disposés à accepter le message de Fatima. S'ils ont finalement dû en reconnaître le caractère surnaturel, c'est, presque contraints et vaincus par Notre-Dame. Leur reconnaissance officielle des diverses apparitions n'en a que plus de valeur.         

         La question de la crédibilité de Fatima est de grande importance. Nous l'aborderons avec l'abbé Delestre qui nous avons déjà cité à partir du 3 mars dernier. En effet, depuis 1944, un jésuite flamand, le père Edouard Dhanis, s'emploie à ruiner subrepticement tout le message de Fatima. Sa thèse peut se résumer en une phrase : les apparitions de Notre-Dame en 1917 sont sans doute authentiques (Il les nomme ‘'Fatima I''), mais le message divulgué plus tard est le fruit d'une affabulation inconsciente de sœur Lucie (Qu'il désigne sous le nom de ‘'Fatima II''). Ces inventions de sœur Lucie concerneraient principalement les apparitions de l'ange du Portugal et le texte même du secret du 13 juillet 1917 : la vision de l'enfer, la dévotion réparatrice et la consécration de la Russie.(1) Sous diverses influences, la thèse du père Dhanis a malheureusement trouvé du crédit au Vatican, retardant toujours l'accomplissement des demandes de Notre-Dame.

            Lorsque la troisième partie du secret a été révélée en 2000, le cardinal Ratzinger s'est encore explicitement référé au père Dhanis dans sa présentation du secret .

            Le présent article examine d'abord la reconnaissance des apparitions de Notre-Dame en 1917, puis celles de l'ange du Portugal, et enfin celles de Pontevedra et de Tuy où ont été précisées les demandes de Notre-Dame.

Les apparitions de Notre Dame en 1917 

La prudente réserve de l'Église (1917-1922)

 

       Sur les apparitions de Notre-Dame, à Fatima, aux trois pastoureaux Jacinthe, François et Lucie, l'Église garda dans un premier temps une grande réserve et une sage prudence, bien mises en lumière par l'attitude du curé de Fatima, selon ce que sœur Lucie a écrit dans son deuxième Mémoire (2) :

 

     [Après l'apparition du 13 juin 1917,] le curé de la paroisse apprit ce qui se passait et envoya dire à ma mère de m'amener chez lui. [...] Elle me dit: « Demain, nous irons à la messe de bonne heure. Ensuite, tu iras chez M. le curé. »

       Le lendemain, je suivis ma mère qui ne me dit pas un mot en chemin. Après la messe, en montant les premières marches de l'escalier de la véranda de la maison du curé, ma mère se retourna vers moi et me dit: « Ne me tourmente plus! Dis maintenant à M. le curé que tu as menti, pour qu'il puisse dire dimanche prochain à l'église que tout était mensonge. Ainsi tout sera fini. » [...] Sans plus, elle frappa à la porte. [...] Enfin, M. le curé arriva. Il nous fit entrer dans son bureau et il fit signe à ma mère de s'asseoir sur un banc et m'appela près de sa table de travail. Lorsque je vis qu'il m'interrogeait avec paix et même avec amabilité, je fus étonnée. [...] L'interrogatoire fut très minutieux, et j'ose même dire, ennuyeux. Le révérend père me fit une petite mise en garde en disant: « Ceci ne me paraît pas être une révélation céleste. Lorsqu'une chose comme celle-ci arrive, d'habitude Notre-Seigneur demande aux âmes à qui il se communique de rendre compte de ce qui se passe à leur confesseur ou à leur curé. Celle-ci, au contraire, se dérobe autant qu'elle peut. Cela pourrait être aussi une tromperie du démon. Nous allons voir. L'avenir nous dira ce que nous devons en penser. »

 

                    Et ainsi, pendant plusieurs années, les représentants de l'Église évitèrent systématiquement de se mêler à la cause de Fatima. C'est le peuple portugais seul qui frappé par le grandiose miracle du soleil du 13 octobre 1917, afflua en grand nombre à la Cova da Iria, organisant une sorte de pèlerinage spontané où prière et pénitence s'harmonisaient parfaitement pour obtenir du Ciel de très nombreux miracles et des grâces à profusion, selon le témoignage de Maria Carreira, fidèle de la première heure qui habitait le village le plus proche de la Cova da Iria, Moita Redonda: ( C'est elle et sa famille qui ont construit le portique ou les enfants ont été photographiés ci dessus) 

           Depuis le 13 octobre, depuis le jour où le soleil avait dansé dans le ciel, ce fut une procession continuelle, spécialement les dimanches après-midi, et les 13 de chaque mois.

                   II y avait des gens du pays et des gens qui venaient de loin. [...] Il y avait même des vieux qui venaient, et qui n'avaient plus guère de forces. Tous s'agenouillaient auprès du chêne vert où Notre-Dame était apparue. Personne ne paraissait déçu, personne ne paraissait fatigué. On ne vendait rien ici, pas même un verre d'eau, ni un verre de vin, absolument rien! Ah! Quel riche temps c'était pour la pénitence ! C'est à en pleurer. Ici, on ne faisait que pleurer et prier Notre-Dame. Quand il y avait beaucoup de monde, on chantait les beaux cantiques de l'Eglise. 

                  Ah, quel riche temps c'était!... On faisait beaucoup pénitence, et avec beaucoup de joie. [...]

            Les gens revenaient chez eux tout contents et satisfaits. Ils venaient demander des miracles à Notre-Dame, et Notre-Dame les exauçait tous. En ce temps-là, je n'ai jamais entendu dire que Notre-Dame ait refusé un miracle à personne. Tous ceux qui venaient ici venaient avec dévotion ; ou, s'ils ne l'avaient pas en venant, ils la trouvaient ici (3).


       Marria Carreira recueillait toutes les offrandes laissées par les nombreux pèlerins. Au cours de l'année 1918, elle alla voir le curé de Fatima, pour lui demander la permission de construire une chapelle à la Cova da Iria, selon la demande de Notre-Dame le 13 octobre 1917 (4):

                  Si vous m'en donnez la permission, M. le curé, dis-je, nous avons l'intention de faire une petite chapelle à la Cova da Iria, pour y mettre une statue de Notre-Dame….et pour conserver les offrandes que les gens apportent; car, avec le mauvais temps, tout se mouille. M. le curé me répondit, comme quelqu'un qui ne voulait pas s'occuper de la chose : « Je ne veux rien savoir de tout cela ! » Mais, M. le curé, continuai-je, si nous la faisions construire avec l'argent que nous avons, est-ce que nous aurions tort ? » « Je pense que non. » M. le curé parlait ainsi, certainement, parce qu'il ne voulait pas qu'on puisse dire que c'était lui qui avait fait construire la petite chapelle. Il avait reçu des instructions de Mgr le patriarche pour ne pas se mêler de la chose.

 

       Il faut noter qu'au moment des apparitions de Notre-Dame, en 1917, la paroisse de Fatima faisait partie du patriarcat de Lisbonne, le diocèse de Leiria, avait été supprimé par Léon XIII en 1881. Ce diocèse fut restauré le 17 janvier1918, par le bref Quo vehementius de Benoît XV, et Fatima dépendit à nouveau du diocèse restauré de Leiria qui resta vacant plus de deux ans: cette situation fit traîner en longueur la prise en mains de la cause de Fatima par l'Église, d'autant plus que le nouvel évêque, Mgr Correia da Silva, nommé le 15 mai 1920 seulement, et intronisé le 5 août suivant sur son siège, arriva à Leiria avec des a priori assez défavorables à Fatima, comme il l'a expliqué lui-même plus tard au chanoine Barthas (5)

              Je n'avais jamais voulu m'en occuper, au point - vous ne le croiriez pas - que je ne savais même pas où se trouvait Fatima. Histoires d'enfants me disais-je. Lorsque Mgr le Nonce Apostolique m'appela pour me proposer de reconstituer le diocèse de Leiria, j'hésitai fort. Jugez de l'état du prétendu diocèse; dans cette ville, Leiria, il y avait un seul prêtre ! Pour m'encourager, Mgr l'évêque de Portalègre (6) me dit: « Vous avez là, Fatima, un nouveau Lourdes! » « Oh! Encore ce souci de plus », lui répondis-je. En somme, j'étais incrédule. Toutefois, lorsque j'eus accepté mes responsabilités, je résolus d'attendre de la Providence divine les signes qui guideraient ma conduite. 

               De fait, Mgr Correa da Silva se laissa guider par la Providence et, très vite, cet évêque très cultivé, très pieux, et ayant une dévotion mariale très profonde, fut amené à soutenir la cause de Fatima, ce que nous verrons dans nos 3 prochaines publications. 

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    (1)  Les apparitions de 1'ange n'ont été révélées par Lucie qu'en 1937. Quant aux deux demandes contenues dans le secret, elles n'ont été révélées publiquement qu'en 1941. Le père Dhanis s'autorise de cette révélation tardive pour mettre en doute la réalité du fait. Il ne reste plus alors de Fatima que le message général de prière et de pénitence qui a été connu dès 1917 par le témoignage des trois enfants. - Cette thèse du P. Dhanis a été réfutée magistralement, d'abord par le père da Fonseca, dès sa parution, puis par le père Alonso, spécialiste officiel de Fatima, spécialement dans son article « Fatima y la critica » publié dans la revue espagnole de théologie mariale qu'il dirigeait : Ephémérides Mariologicae 18 (1968), p 393 - 435 Voir aussi le Frère Michel de la Sainte Trinité Tome I p 5-102. 

(2) - Mémoires de sœur Lucie (2e édition française de mai 1991, réimprimée en août 1997), 2e Mémoire (écrit en novembre 1937), p. 70-71.

(3) Père Jean de Marchi, Témoignages sur les apparitions de Fatima, Missions Consolata-Fatima, 1966,  ? 4e partie, ch. II, p. 230-231.

(4) Père jean DE MARCHI, ibid., 4e partie, ch. III, p. 235-236.

(5) Chanoine BARTHAS, Fatima, 1917-1968, Histoire complète des apparitions et de leurs suites, Toulouse, Fatima-Éditions, 1969, 396p , p. 257-258. 

(6) L'évêque de Portalègre était alors Mgr Manuel Mendès da Conceiçâo Santos, qui avait été nommé sur ce siège en 1915, et sera promu archevêque d'Evora en 1920. Originaire de Pé do Câo, près de Fatima, il fut le premier évêque portugais à être convaincu de la véracité des apparitions. Il voulut même se rendre à la Cova da Iria le 13 octobre 1917, pour voir le miracle promis. Il voyagea de Portalègre à son village natal et, le 12 octobre, fit connaître au curé de son village son projet de se rendre à la Cova da Iria le len­demain. Ce prêtre le supplia alors de s'abstenir de paraître à la Cova da Iria, car sa présence ridiculiserait l'Église et l'épiscopat, tout n'étant que mensonges et machinations dans cette histoire d'apparitions, d'après lui. L'humble évêque, jugeant sans doute que le prêtre de son village natal avait plus d'informations que lui sur le phénomène de Fatima, vu la proximité du lieu, se rangea à son avis et, le lendemain, au lieu de se rendre à la Cova da Iria, il reprit le train pour Lisbonne. Quand il apprit le miracle qui s'était produit, il regretta beaucoup de n'avoir pas été présent, et jusqu'à sa mort en 1955, ce fut l'un des plus grands regrets de sa vie. (Le fait me fut raconté oralement par la sœur Hélène Cordovil, ancienne supérieure de la Congrégation diocésaine fondée par Mgr Mendès da Conceiçâo Santos à Evora).

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Quelques anotations pour terminer cette publication:  

  •  Ce 13 mai, dimanche précédant celui de la Pentecôte, certains pourront se préparer à répondre comme Lucie, il y a 101 ans à Notre Dame qui venait de lui demander ‘' Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs?'' ‘' Oui, nous le voulons'' ‘' ‘' Vous aurez alors beaucoup â souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.''  Une façon de répondre ‘' Oui'' est de participer à l'un des pèlerinages de Pentecôte sur les routes de Chartres. Oui, c'est un sacrifice de faire un tel pèlerinage, ou de le soutenir par des prières ou des offrandes à l'attention de ceux qui ne peuvent le financer. Et ce sacrifice sera offert en acte de réparation et en supplication pour la conversion des pécheurs.       Ceux qui marcheront seront guidés par leur chef de chapitre pour méditer et réciter un grand rosaire chacun de ces 3 jours. (N.D. de chrétienté : Thème ‘' Saint Joseph, Père et Serviteur'')    (Pèlerinage de tradition : Thème ‘' Croisade pour Jésus Christ ‘') 

    Ceux qui soutiendront l'un ou l'autre des pèlerinages pourront s'aider des méditations qu'ils trouveront avec le lien ..... . Ou encore .....

  • Notre dernière publication était consacrée à la messe du padre Pio. Prolongeons cette publication par un entretien avec François Brunato, fils d'un fils spirituel du padre Pio avec le lien  (........)

  • Il y a d'ici peu la possibilité de vénérer en France le cœur du padre Pio (........).


  • Nous sommes le second dimanche de mai, c'est le jour, en France de la solennité de la fête de Jeanne d'Arc. Cette fête a été instaurée en France par la loi du 10 juillet 1920, adoptée à l'unanimité par la chambre des députés et le sénat, quelques semaines après sa canonisation (16 mai 1920)

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 Fatima - Moscou   Ce 13 mai pensons qu'il y a 8 mois, notre pèlerin quittait Fatima pour Moscou. Arrivé à Vienne le 20 janvier, après quelques semaines de repos, il en est reparti le 26 avril dernier et a écrit ceci: Les 24 pèlerins de l'UNEC m'ont magnifiquement accompagné pendant quelques km sous la pluie, du centre de Vienne jusqu'au Danube, en récitant un chapelet, puis la Prière du matin. Nous nous sommes séparés après avoir franchi un des canaux et avoir reçu à genoux, dans la rue jouxtant le Danube, la bénédiction de l'aumônier de pèlerinage de l'UNEC revêtu des pouvoirs du Cardinal Schönborn. Celui-ci, quoique malade, avait sans succès voulu me contacter, mais a su me faire parvenir sa bénédiction. (Sur la photo, notre pèlerin a un pantalon bleu)

       Notre pèlerin aurait dû traverser la frontière polonaise le 2 ou 3 mai en direction de Varsovie, puis les pays baltes, St Pétersbourg (qu'il devrait atteindre fin juin et ou il espère rencontrer le Patriarche Cyril), puis Moscou.

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Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.

‘'Ô mon Jésus, préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin''

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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