Jour 2 : Une éxpérience difficile mais naissance de sa dévotion pour Marie
Une expérience difficile
En juin 1914, ses études secondaires sont terminées. Après l’été, il fait un passage éclair à l’Académie militaire de Vienne, car il est rapidement déçu, écœuré par ce milieu qu’il trouve corrompu et vulgaire. La carrière d’officier n’est donc pas pour lui. L’université de Vienne l’accueille alors pour des études de droit et de philosophie. Mais la première guerre mondiale éclate. Il est mobilisé et, après une rapide formation d’officier, envoyé sur le front italien.Affecté à diverses missions, il découvre l’horreur des tranchées : les morts et les blessés, estropiés, gueules cassées ou pire encore. Il faut avoir le cœur bien accroché... ou placer son espérance plus Haut ! Ivan choisit la deuxième solution, malgré sa peur et ses doutes. Il approfondit le sens de la souffrance et se cramponne plus que jamais à Dieu, lui faisant confiance en
tout. Les balles et les éclats d’obus semblent d’ailleurs l’épargner ! Sa foi s’affermit, sans cesse nourrie par l’Eucharistie : il communie chaque fois que c’est possible. Il y puise une force spirituelle qui lui permet de ressortir grandi de cette douloureuse expérience. La prière est sa respiration. Parmi toutes ses intentions quotidiennes, la conversion de ses parents lui tient particulièrement à cœur. Elle se fera un jour, mais après sa mort...
Jusqu’au bout de ses convictions
L’expérience de la guerre marque donc un tournant dé- cisif dans l’itinéraire spirituel d’Ivan Merz, une conversion profonde qui aboutit quelques années après, à un acte intime de consécration, le 8 décembre 1923, en la fête de l’Immaculée Conception. À 27 ans, il pressent déjà – et l’accepte sereinement – que son existence sera courte. Il veut vivre ses convictions intensément et sans concession. Aussi ne s’arrête-t-il pas là ! Il fait vœu de chasteté perpétuelle. Il a enfin trouvé sa voie définitive : être un laïc consacré dans le monde, pour être le témoin de Jésus-Christ auprès de ses contemporains.
Textes d'Ivan Merz
L’amour de la Sainte Vierge
Ivan a peu à peu approfondi sa dévotion envers la Sainte Vierge. C’est à elle qu’il s’adresse pour garder sa pureté d’âme et être victorieux dans les tentations. À Lourdes,
il découvre les bienfaits du rosaire et y restera fidèle jusqu’à sa mort. Marie, c’est le chemin vers Jésus.
Dieu incommensurable nous donne sa propre vie à travers Marie.
Lorsque j‘entends des mauvaises paroles, lorsque en mon âme veulent s’introduire des images répugnantes, je vois toujours et immuablement la figure de la Madone avec l’enfant, cette belle et majestueuse expression, cette concentration de tout ce qui est sublime.
Lorsque le prêtre nous distribue l’Eucharistie, il remplace la Bienheureuse Vierge Marie qui, dans son immense amour, nous donne la plénitude de sa propre vie intérieure, de sa vie illimitée et éternelle, qui nous donne Dieu, Jésus-Christ eucharistique.
Merci ! 7 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6