Marie, Mère de Dieu et Mère des Hommes - La Maternité de Marie

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Que serait notre monde sans la Vierge Marie ? Il n’y aurait pas eu de rédemption sans ce oui libre de cette jeune femme juive, sans cette acceptation sans conditions de l’impossible de Dieu. En ce mois de mai, regardons de nouveau notre Mère du Ciel.

Jour 2              La Maternité de Marie

Marie est la mère de Jésus et un exemple pour toutes les mères du monde. Elle nous enseigne comment être maternel, comment croire en son Fils. Admirons ce bel exemple durant cette journée

 

« La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »» (Lc 8, 19-21)

 

MARIE MERE DE TOUTES LES MERES – Christine Ponsard – La foi en famille - Edition des Béatitudes - 2001 p. 53-54

Parfois, on a envie de dire à la Sainte Vierge : « Vraiment, vous aviez de la chance d’être mère de Jésus ! Votre fils à vous ne désobéissait pas, ne mentait jamais, ne se disputait pas avec les autres… » Et devant les errements de certains de nos grands enfants, on voudrait ajouter : « Vous n’aviez pas à craindre pour le salut éternel de votre fils. » Pourtant, Marie, mère par excellence, a beaucoup à nous apprendre.

Elle nous montre d’abord l’inestimable valeur des petites choses. D’une certaine manière, elle n’a rien fait d’extraordinaire : certes, elle est la mère du Sauveur, ce qui n’est pas rien. Mais elle n’a pas accompli d’exploits spectaculaires, ni tenu de discours édifiants. L’essentiel de sa vie a été fait des humbles gestes quotidiens : puiser l’eau à la fontaine, préparer le repas et balayer le sol, s’occuper de son enfant, rendre service à une voisine ou bavarder avec Joseph en reprisant du linge. Marie n’a rien fait d’extraordinaire, mais elle a tout fait avec un amour extraordinaire. C’est l’amour – et seulement l’amour – qui fait la qualité d’une vie. Que l’on soit mère de famille ou célibataire, femme de ménage ou chef d’entreprise, la réussite et la fécondité d’une vie ne se mesurent ni au nombre d’enfants, ni aux prestations professionnelles, mais à l’amour avec lequel on accomplit toute chose.

Elle nous apprend aussi l’abandon joyeux à la Providence. Car enfin, être mère du Sauveur n’était quand même pas de tout repos : mettre son enfant au monde dans une étable, à des dizaines de kilomètres de chez soi et devoir s’exiler pour fuir la colère meurtrière d’Hérode, voilà qui demandait une solide confiance en Dieu. Quand nous devons déménager et quitter une maison que nous aimons, quand le chômage ou un revers de fortune met en péril nos conditions de vie, demandons à Marie de nous obtenir la grâce d’accueillir paisiblement les évènements tels qu’ils viennent.

Sa vie a parfois été difficile mais elle a toujours été simple parce qu’elle « a cherché d’abord le Royaume de Dieu et sa justice ». Et tout le reste lui a été donné de surcroit. Marie n’a qu’une volonté : accomplir la volonté de Dieu. Elle cherche Dieu et Lui seul. Et tout le reste s’ordonne autour de cet unique désir. Nos vies ne sont pas compliquées : c’est nous qui les compliquons lorsque nos désirs sont multiples, éparpillés, contradictoires.

Marie nous conduit vers le silence. Elle n’a pas clamé sur les toits ce qui lui arrivait, elle n’a pas parlé à tort et à travers de ce que le Seigneur faisait pour elle et à travers elle, mais elle gardait toutes choses et les méditait dans son cœur ». Son silence est plein de Dieu. Et quand, devant Elisabeth, elle chante sa joie, c’est avec les mots de la Parole de Dieu dont elle est habitée : ce sont des versets du livre de Samuel (cf 1S 2,1-10) qui lui viennent aux lèvres, comme pour signifier que ce qui lui advient la dépasse infiniment. Marie ne se dit pas elle-même : elle dit Dieu. « Le silence concentré en Dieu est plus puissant que les clameurs » (Sainte Thérèse d’Avila). Bien des mères de famille sont extraordinairement évangélisatrices par la force même de ce silence tout plein de Dieu. Elles ne s’expriment pas en d’édifiants témoignages, mais elles vivent en Dieu et c’est ainsi qu’elles touchent le cœur de leur époux, de leurs enfants, de tout leur entourage.

Marie est mère de l’espérance, elle qui a vécu avec cette parole de Syméon : « un glaive te transpercera le cœur ». (Lc 2,35) Ce cœur, parce que très aimant, était infiniment vulnérable. Quand Marie a cherché pendant trois jours son Fils adolescent, alors qu’Il était resté à Jérusalem, lorsqu’elle L’a suivi durant sa vie publique, Le voyant en butte aux incompréhensions ou à l’hostilité de beaucoup, et – surtout – lorsqu’elle L’a accompagné sur le Chemin du Calvaire, Marie a souffert plus qu’aucune autre mère. Mais, au cœur même de la souffrance, elle a gardé une indéfectible confiance. Au-delà de sa détresse, elle avait la certitude d’être aimée de Dieu. Elle restait sûre de Lui. Elle qui connaît et comprend nos souffrances de mères, mieux que personne, nous apprend à les vivre dans la paix.

N’oublions pas que nos enfants sont aussi ceux de Marie. Elle partage notre responsabilité de mère. Avec nous, elle porte les souffrances et les difficultés de nos enfants. Avec nous – et plus que nous encore – elle désire leur bonheur. Appuyons-nous sur elle, qui est la mère de toutes les mères.

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

En regardant Marie, modèle de toute maternité, mère de tous les hommes, nous pouvons nous demander aujourd’hui :

  • Vivons-nous le quotidien de nos vies ordinairement en le remplissant d’amour ?
  • Est-ce que je m’abandonne sans conditions à la Providence ? Suis-je dans la confiance joyeuse en Dieu ?
  • Est-ce que je cherche « d’abord le Royaume de Dieu et sa justice » ?
  • Suis-je pétri de silence ? Est-ce que je garde ma langue, tais les choses que je sais et qui pourraient blesser la charité ?
  • L’espérance est-elle pour moi le plus beau des chemins ?
  • Est-ce que je me confie, ainsi que mes proches, à l’intercession de la Vierge Marie ?

 

Extrait de Paul Claudel, Œuvre poétique, Poèmes de guerre, La Pléiade, Gallimard, 1957, p. 531

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

 

Je n’ai rien à offrir et rien à demander.

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

 

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

Que je suis votre fils et que vous êtes là.

 

Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.

Midi !

Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

 

Ne rien dire, regarder votre visage,

Laisser le cœur chanter dans son propre langage,

 

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein,

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

 

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,

La femme dans la Grâce enfin restituée,

 

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,

Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

 

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

 

Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,

Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,

 

Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,

Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,

 

Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,

Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,

 

Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,

Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie,

simplement parce que vous existez,

 

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 58 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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