Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : ≪ Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlevé ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se déssèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. ≫ (Jn 15,1-8)
Afin que vous portiez du fruit
L’Église s’est développée et étendue, comme une vigne bénie par le Seigneur (Gn 27, 27). Rien d’étonnant, car elle est la construction de Dieu, le champ que Dieu cultive (1 Co 3, 9). C’est lui qui la plante, lui qui la provigne, lui qui la taille et l’émonde, afin qu’elle porte beaucoup de fruit. Quand renoncerait-il à soigner et à travailler la vigne que sa droite a plantée (Ps 79, 16) ? Non, il ne faut pas la négliger, puisque ses sarments sont les Apôtres, le Seigneur, son cep et le Père, le vigneron. Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; elle est labourée par le sarcloir de la discipline, fumée par les larmes des pénitents, arrosée par les paroles des prédicateurs. C’est ainsi qu’elle ruisselle de vin, un vin qui éveille la joie et non la débauche, vin plein de douceur et pur de toute passion charnelle. Oui, ce vin réjouit le cœur de l’homme (Ps 103, 15), et les anges aussi le boivent avec joie. Car ils prennent plaisir à la conversion et au repentir des pécheurs, assoiffés qu’ils sont du salut des hommes. Les larmes des pénitents sont le vin des anges, puisqu’en elles le regret de la vie passée devient saveur de la grâce, goût du pardon, allégresse de la réconciliation. St Bernard de Clairvaux
Consulté par les princes et les papes, saint Bernard († 1153), moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XIIe siècle, l’ordre cistercien dans toute l’Europe.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6