≪ Je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi ≫
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : ≪ Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que la ou je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. ≫ Thomas lui dit : ≪ Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions- nous savoir le chemin ? ≫ Jésus lui répond : ≪ Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. ≫ (Jn 14, 1-6)
Passer par moi
Le Christ est « la voie et la porte, l’échelle et le véhicule » ; il est « le propitiatoire posé sur l’Arche de Dieu » et « le mystère caché depuis le commencement ». Celui donc qui se tourne à plein visage vers le propitiatoire et qui fixe les yeux sur Jésus Christ suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité, avec dévotion, admiration et enthousiasme, avec vénération, louange et jubilation, celui-là fait la pâque avec lui, c’est-à-dire le passage : grâce à la verge de la croix, il passe la mer Rouge, il sort d’Égypte pour entrer dans le désert ; là il goûte une manne cachée, il repose avec le Christ dans le tombeau, comme mort au monde extérieur, et il éprouve, autant qu’il est possible en notre état de voyageurs, la vérité de cette parole dite par le Christ sur la croix au larron qui s’attachait à lui : Dès aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. Passons avec Jésus crucifié « de ce monde au Père ». Après avoir vu le Père, nous déclarerons avec Philippe : « Ta grâce me suffit. » Transportés de joie nous chanterons avec David : « Ma chair et mon cœur défaillent, ô Dieu de mon cœur, mon partage pour l’éternité. Béni soit le Seigneur éternellement et que tout le peuple s’écrie : Fiat, qu’il soit fait ainsi ! » St Bonaventure
Le franciscain Jean Fidanza, dit Bonaventure († 1274), enseigna la théologie à l’université de Paris en compagnie de Thomas d’Aquin. Canonisé en 1482, le « docteur séraphique » fut proclamé docteur de l’Église en 1587. / I
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6