Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà juge, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préfère les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. ≫ (Jn 3, 16-21)
Dieu a envoyé son Fils
Le Tout-Puissant n’a pas envoyé aux hommes quelque subordonné, ange ou archonte, un des esprits chargés des affaires terrestres, ou de ceux à qui est confié le gouvernement du ciel, mais bien l’Artisan et l’Organisateur de l’univers : c’est par lui que Dieu a créé les cieux, par lui qu’il a enfermé la mer dans ses limites, lui dont tous les éléments cosmiques observent fidèlement les lois mystérieuses. C’est lui que Dieu a envoyé aux hommes. Non certes, comme une intelligence humaine pourrait le penser, pour la tyrannie, la terreur et l’épouvante ; nullement, mais en toute clémence et douceur, comme un roi envoie le roi son fils, il l’a envoyé comme le Dieu qu’il était, il l’a envoyé comme il convenait qu’il le dût pour les hommes, – pour les sauver, par la persuasion, non par la violence : il n’y a pas de violence en Dieu. Il l’a envoyé pour nous appeler à lui, non pour nous accuser : il l’a envoyé parce qu’il nous aimait, non pour nous juger. Un jour viendra où il l’enverra pour juger, et qui alors soutiendra son avènement ? Anonyme
la Lettre à Diognète est une apologie du christianisme écrite au iie s. / Lettre à Diognète 7, trad. H.I. Marrou, Sources Chrétiennes 33, Cerf, Paris, 1997, p. 67-69.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6