Lady Olave, la femme de BP, une femme moderne, une vraie guide ! 

Trente deux ans de différence séparaient le fondateur du mouvement d’avec Lady Olave...
Tandis que Robert Baden-Powell jouait enfant au football, Olave St-Clair Soames, nom de jeune fille de Lady Olave, se consacrait à l’équitation et au violon.

C’était une femme active qui avait toujours été en contact avec la nature et était mordue de voyages à travers l’Europe (et plus tard à travers le monde). Avant ses 17 ans, elle connaissait déjà une bonne partie de la Grande-Bretagne et de la France.
En janvier 1912, Olave rencontra le héros de la seconde guerre des Boers et fondateur du scoutisme, Robert Baden-Powell, alors que ce dernier voyageait sur le navire Arcadia en route pour New York lors de son premier tour du monde du scoutisme. 
Elle a 23 ans, lui 55, et ils sont nés le même jour (22 février). Ils se marient en septembre 1912 et chaque scout et guide d'Angleterre donna un penny pour leur faire un cadeau de mariage (une voiture).
Malheureusement la différence d’âge fut un sujet sensible pour Katherine, la mère de Lady Olave. Jamais l’épouse du héros du siège de Mafeking ne put porter à l’intérieur de la maison familiale des Soames l’uniforme guide, pas plus qu’elle ne put parler de Robert...

Olave se lança avec enthousiasme dans l'aventure du Guidisme, elle devint commissaire de district des Girl Guides en 1916, puis Chef Guide d'Angleterre en 1918 et fut élue Chef guide mondiale en 1930. Cette même année, elle fut honorée par le titre de Grande Dame de l'Empire britannique par le roi George V. 
Avec son mari, puis après sa mort de ce dernier, elle visita de nombreux pays pour y promouvoir le scoutisme et le guidisme. De 1941 à 1970, elle visita 107 pays. Elle voyagea par air, par mer, par terre, en train, sur éléphant, en pousse-pousse, en automobile, rendant visite à de nombreuses associations guides et scoutes et honorant de sa présence plusieurs jamborees et camps internationaux !

Lady Olave accompagna le fondateur dans sa retraite en Afrique, aux pieds du Mont Kenya, jusqu’à sa mort, le 8 janvier 1941.
Comme la lettre d’adieu qu’il écrivit aux scouts du monde entier, Baden Powell écrivit une lettre pleine d’amour à son Olave :

 Ce qu’il y a de plus important au monde, c’est Toi, mon amour, de devoir te quitter est la douleur qui me hante le plus (…).
Une chose me rassure. Tu es si raisonnable que tu prendras cet évènement à sa juste mesure, comme une chose naturelle qui doit arriver, et tu t’attelleras à la tâche avec courage, pendant la durée qu’il faudra jusqu’à ce que le temps soigne la plaie .

Nous pouvons prendre quelques minutes pour réfléchir à l'exemple que nous laisse Lady Baden-Powell...

• Si je suis guide ou scout, je peux parler de Lady BP ou de BP avec ma patrouille !
• Si je suis cheftaine, peut-être que la vie de Lady BP peut m'inspirer un grand jeu ? Cette femme avait un vrai courage et une farouche détermination, je peux m'en servir pour discuter du rôle de la femme avec ma maîtrise ! Vaste sujet qui doit être creusé tout au long de notre service...
• Si je suis parent ou ancien, je n'hésite pas à faire connaître Lady BP !