Au Paradis, je consolerai beaucoup Notre-Seigneur et Notre-Dame
Aujourd’hui, est l’anniversaire du jour ou Notre Dame, comme Elle l’avait promis à sa cousine Lucie, est venu prendre l’âme de François Marto pour l’emmener au Ciel. C’était il y a 99 ans. Voici quelques considérations sur ce jeune saint privilégié. (1)
Il est significatif que François ait pu voir Notre-Dame, sans cependant l'entendre parler. Après chaque apparition, Lucie et Jacinthe devaient lui répéter ce que Notre-Dame avait dit. De cette manière, Notre-Dame fit de François un modèle différent. Habitué à la contemplation dans la solitude, il était capable de réfléchir profondément à ce qu'il avait vu, sans être distrait par la conversation des deux autres enfants. Il pouvait se concentrer entièrement sur l'apparition elle-même. Et cela fut précisément la volonté de la Divine Providence. Grâce à ce plan divin François comprit le plus profondément possible la vision elle-même.
Et par quoi fut-il le plus impressionné lors de ces apparitions ? Il nous le confie :
« J’aimais voir l’ange, mais j'aimais encore plus voir Notre-Dame. Ce que j’aimais le plus était de voir Notre-Seigneur dans la lumière avec laquelle Notre-Dame pénétrait nos cœurs. J'aime tellement Dieu ! Mais Il est tellement triste à cause de tant de péchés ! Nous ne devons plus jamais commettre de péchés ».
« Qui est Dieu ? Nous ne pourrons jamais l’exprimer avec des mots. Oui, c'est en effet quelque chose que nous ne pourrons jamais exprimer ! Mais quel dommage qu'Il soit si triste ! Si seulement je pouvais Le consoler ! »
Le thème de ‘’la consolation de Dieu’’ fut tellement prédominant dans sa courte vie que celui-ci devint en quelque sorte sa spiritualité, le centre de ses pensées, de ses mots et de ses actions. Un jour, il lui fut demandé:
« François, que préférerais-tu : consoler Notre-Seigneur ou convertir les pécheurs afin que plus aucune âme n’aille en enfer ? » - « Je préférerais consoler Notre-Seigneur. N’avez-vous pas remarqué à quel point Notre-Dame était triste le mois dernier lorsqu'Elle disait que les gens ne devaient plus offenser Notre-Seigneur parce qu'Il l'a déjà bien trop été ? Je voudrais consoler Notre-Seigneur et ensuite convertir les pécheurs afin qu’ils ne L'offensent plus ! »
Comment François voulait-il consoler Dieu ?
Lucie écrit : « Il parlait peu et quand il priait et offrait des sacrifices, il préférait s'isoler et se cacher, même de Jacinthe et de moi. Souvent, nous le surprenions caché derrière un mur ou un bosquet de mûriers. Il s’était habilement isolé pour s’agenouiller et prier ou, comme il le disait, pour penser à Notre-Seigneur qui est très triste à cause des nombreux péchés ».
« Si je lui demandais :
- François, pourquoi ne me demandes-tu pas de prier avec toi, et à Jacinthe aussi ?
- Je préfère prier seul, comme ça je peux penser à Notre-Seigneur et Le consoler, Lui qui est si triste ! »
Mais la prière n'est qu'un aspect. Nous pouvons faire encore plus si nous essayons de consoler Dieu par nos souffrances.
De temps en temps, François disait : «Notre-Dame nous a dit que nous aurions beaucoup à souffrir, mais cela ne me gêne pas. Je souffrirai autant qu'Elle le veut ! Ce que Je veux, c'est aller au Paradis ! »
Et Lucie dit : « Un jour, lorsque je montrais à quel point j'étais mécontente des persécutions qui commençaient à la fois au sein de ma famille et à l'extérieur, François essaya de m'encourager avec ces mots:
- Ce n'est pas grave ! Notre-Dame n'avait-Elle pas dit que nous aurions beaucoup à souffrir pour offrir réparation au Cœur de Notre-Seigneur et au Cœur Immaculé de Marie pour tous les péchés qui Les ont offensés ? Ils sont tellement tristes ! Si nous pouvons les consoler avec ces sacrifices, comme Notre-Dame sera contente ! »
François avait une expérience personnelle des choses qu'il raconta à Lucie et Jacinthe, en particulier durant sa longue maladie qui devait le conduire à la mort.
« Je lui demandais de temps en temps :
- Tu souffres beaucoup, François ?
- Oui, assez, mais ce n'est pas grave ! Je souffre pour consoler Notre-Seigneur et après, dans peu de temps, J’irai au Paradis ! »
Il ne pouvait imaginer que le ciel fût autre chose qu'un endroit où il pourrait «consoler Dieu pour toujours ».
« Ce ne sera plus très long jusqu'à mon départ pour le paradis. Quand j’y serai, je consolerai beaucoup Notre-Seigneur et Notre-Dame ».
Et ses derniers mots furent : « Oui, je prierai. Mais, voyez, vous feriez mieux de demander à Jacinthe de prier pour ces intentions, parce que j’ai peur de les oublier quand je verrai Notre Seigneur. Car, plus que tout, je voudrai alors Le consoler ».
Lorsque François mourut, le 4 avril 1919, ses parents déclarèrent : « Il est mort un sourire aux lèvres ! »
- (1) tirées du livre de l’abbé Karl Stehlin ‘’ Fatima Lumière du ciel pour les derniers temps ‘’ Tome 2 (www. Kolbepublications.com)
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N’oublions pas samedi prochain, premier samedi du mois d’Avril, notre communion réparatrice et la réalisation des conditions associée, chacune en esprit de réparation. ‘’ A ceux qui embrasseront cette dévotion, je promets le salut; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.’’ (Notre Dame, Fatima le 13 juin 1917)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6