Dimanche 1 er Avril 2018 Solennité de Pâques La Résurrection du Seigneur

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1-9.


Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Homélie du Réverend Père Divry dominicain

Jour de Pâques Ressurectio Christi, spes nostra (AUGUSTIN, Sermo 261)

« Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS, n°22). Cela ne suffisait pas, il fallait que nous ressentions qu’Il est notre propre corps : « Celui qui vénère vraiment la passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu’il reconnaisse sa propre chair dans la sienne... Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la croix, et il n’y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui ! Cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle “le Verbe s’est fait chair et a demeuré parmi nous” (Jn 1, 14), a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s’il refuse la foi ? L’homme n’a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s’il accueille celui qui l’a assumée, et s’il a été régénéré par l’Esprit qui l’a engendré ? De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en lui, lui qui a “pris la condition d’esclave” (Ph 2, 7). Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu’à la droite de la majesté du Père. Si nous marchons dans la voie des commandements, et si nous n’avons pas honte de confesser tout ce qu’il a fait pour notre salut dans l’abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu’à partager sa gloire. » (LEON LE GRAND, SC 75 bis, p. 189)

L’épanouissement, mondain, dont le somment est le sourire télévisé, tant prôné par les psychologues n’arrive pas à la cheville de l’épanouissement surnaturel du Jour nouveau : « “Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans la joie et l’allégresse !” (Ps 117, 24) Pourquoi ? Parce que le soleil n’est plus obscurci, mais tout s’illumine ; le voile du Temple n’est plus déchiré, mais l’Église est révélée ; nous ne tenons plus des rameaux de palmier, mais nous entourons les nouveaux baptisés [nous nous offrons des œufs de Pâque]. Voici le jour que le Seigneur a fait... Voici le jour au sens propre, le jour triomphal, le jour consacré à fêter la résurrection, le jour où l’on se pare de grâce, le jour où l’on partage l’Agneau spirituel, le jour où l’on abreuve de lait ceux qui viennent de naître, le jour où se réalise le plan de la Providence en faveur des pauvres. Passons ce jour dans la joie et dans l’allégresse. Voici le jour où Adam a été libéré, où Ève a été délivrée de sa peine, où la mort sauvage a frémi, où la puissance des pierres a été brisée, où les verroux des tombeaux ont été arrachés, où les loi immuables des puissances des enfers ont été abrogées, où les cieux se sont ouverts quand le Christ, notre Maître, est ressuscité. Voici le jour où, pour le bien des hommes, la plante verdoyante et fertile de la résurrection a multiplié ses rejetons dans tout l’univers comme dans un jardin, où les lys des nouveaux baptisés se sont épanouis, où la foule des croyants se réjouit, où les couronnes des martyrs reverdissent. » (attribué JEAN CHRYSOSTOME, Homélie, SC 187, p. 321).

Hier soir, nous avons saisi qu’il n’y avait plus rien à craindre, pas même les maux les pires comme aujourd’hui les Djihadistes, nous sommes victorieux en Christ : « Dans l’atmosphère de la joie pascale, la liturgie nous [a] reconduit au sépulcre où, selon le récit de saint Matthieu, Marie de Magdala et l’autre Marie, conduites par leur amour pour Jésus, étaient allées visiter sa tombe. L’évangéliste rapporte qu’il est venu à leur rencontre et leur a dit : “Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront.” Ce fut vraiment une joie indicible qu’elles ont éprouvée en revoyant leur Seigneur et, pleines d’enthousiasme, elle ont couru en faire part aux disciples. Le Ressuscité nous répète à nous aussi, comme à ces femmes qui sont restées aux côtés de Jésus lors de sa Passion, de ne pas avoir peur en devenant les messagers de l’annonce de sa résurrection. Celui qui rencontre Jésus ressuscité et qui s’en remet à lui docilement n’a rien à craindre. Tel est le message que les chrétiens sont appelés à diffuser jusqu’aux extrémités de la terre. La foi chrétienne, comme nous le savons, naît non de l’accueil d’une doctrine, mais de la rencontre avec une personne, le Christ mort et ressuscité. Dansnotre existence quotidienne il existe de nombreuses occasions pour communiquer aux autres notre foi de manière simple et convaincue, si bien que leur foi peut naître de notre rencontre. (Benedictus XVI, Homélie).

« Vous êtes ressuscités avec le Christ ; recherchez donc les réalités d’en-haut » (Col 3,1)

À notre tour suivons le Christ, passons – faisons pâque – de son sacrifice à notre propre offrande, donnons tout : « Le Christ est ressuscité d’entre les morts : levez-vous, vous aussi... Jour de résurrection, heureux commencement du monde nouveau ! Célébrons dans la joie cette fête : donnons-nous le baiser de paix ! Hier, on immolait l’agneau..., l’Égypte pleurait ses premiers-nés..., mais un sang précieux nous protégeait ; aujourd’hui, nous avons définitivement fui l’Égypte et le Pharaon, ce tyran cruel... Nous avons été délivrés de notre servitude, et personne ne peut nous empêcher de célébrer, en l’honneur de notre Dieu, la fête de notre Exode, et de célébrer notre Pâque « non pas avec du vieux levain..., mais avec des pains sans levain : la droiture et la vérité »... Hier, j’étais crucifié avec le Christ ; aujourd’hui, je suis glorifié avec lui. Hier, j’étais mort avec lui ; aujourd’hui, je revis avec lui. Hier, j’étais enseveli avec le Christ ; aujourd’hui, je ressuscite avec lui... Portons donc nos offrandes à celui qui a souffert et qui est ressuscité pour nous...; offrons-nous nous-mêmes : ce sont là les biens les plus chers à Dieu et les plus proches de lui. À l’image de Dieu qui est en nous, rendons l’éclat qui convient à cette image, reconnaissons notre dignité, honorons notre modèle. Comprenons la puissance de ce mystère et pourquoi le Christ est mort. Rendons-nous semblables au Christ, puisqu’il s’est rendu semblable à nous ; devenons Dieu par lui, puisqu’il s’est fait homme à cause de nous. Il a pris le pire pour nous donner le meilleur ; il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté ; il a assumé la condition de l’esclave pour nous procurer la liberté ; il s’est abaissé pour nous élever ; il a voulu connaître l’épreuve pour nous donner de vaincre ; il a été méprisé pour nous glorifier ; il est mort pour nous sauver ; il est monté au ciel pour attirer à lui ceux qui gisaient dans le péché. Donnons tout, offrons tout ce que nous sommes à celui qui s’est donné comme rançon pour nous. Conscients du mystère de Pâques, nous ne pouvons faire mieux que de nous offrir nous-mêmes en devenant pour le Christ tout ce qu’il est devenu pour nous. (Références bibliques : Ex 12 ; Ex 5,2 ; 1Co 5,8 ; Gn 1,26 ; 2Co 8,9 ; Ph 2,7) (GREGOIRE DE NAZIANZE, Sermons 45, 2; et 1, 3-5; PG 36, 623; 35, 395 (trad. cf Orval) ).

« C’est en espérance que nous chantons : Alleluia !, et c’est déjà si bon l’espérance ! Que sera la réalité ? » (Augustin)

 

Prière universelle

Le Célébrant:

Seigneur, c’est dans l’Action de Grâce que nous T’adressons nos prières.

1) Seigneur,

Nous contemplons ta Gloire dans ton Eglise, nouveau Temple de la Jérusalem nouvelle.

Nous Te prions pour elle et tous les baptisés désormais revêtus du vêtement blanc et qui marchent vers Toi.

Seigneur ressuscité, nous Te prions et nous T’acclamons

2) Seigneur,

Nous contemplons Ta Gloire dans le sacrifice des martyrs.

Nous Te rendons gloire pour ton fils Arnaud BELTRAME qui affronté le supplice et a versé son sang, à ton exemple.

Pour tous les martyrs d’aujourd’hui qui meurent au nom de leur Foi.

Seigneur ressuscité, nous Te prions et nous T’acclamons

3) Seigneur,

Nous contemplons Ta Gloire dans les pauvres et les petits pour lesquels ton Amour est le plus fort.

Ils ont également besoin de nous et Tu nous demandes d’être attentifs à leur détresse.

Seigneur ressuscité, nous Te prions et nous T’acclamons

4) Seigneur,

Nous contemplons ta Gloire, Toi, le Fils de Dieu car Tu as choisi de T’offrir en sacrifice en devenant à la fois, le Prêtre, l’Autel et la Victime.

Christ Vainqueur, ta véritable Présence, est celle de l’Eucharistie.

Cette Communion à Toi fortifie notre Foi, nous réconforte dans les épreuves et soutient notre Espérance.

Seigneur ressuscité, nous Te prions et nous T’acclamons

Le Célébrant:

Seigneur, nous T’acclamons car Tu es le Christ Vivant à qui nous adressons nos prières, Celui qui est venu pour nous sauver Toi qui es éternellement Père, Fils et Esprit Saint pour les siècles des siècles. AMEN

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue, Marie, Pleine de grâce, Le Seigneur est avec vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, Le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pêcheurs, Maintenant et à l'heure de notre mort. Amen

Merci ! 8 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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