"Le monde passe, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais." J2

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Jour 2              Résurrection

Jésus, l’Homme-Dieu, est mort comme nous. Il a été enterré. Seulement, le troisième jour, il est ressuscité ! C’est cette espérance qui fait vivre les croyants et que nous contemplons aujourd’hui au travers de deux textes.

 

« C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. » (He 11, 12-13)

 

JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE – Hans Urs von Balthasar – Le cœur du monde

Je suis la résurrection et la vie. Mais non comme le monde les connaît, cette ronde éphémère de printemps et d’automnes, cette roue de la mélancolie, cette caricature de la vie éternelle. Tout ce qui est vie et mort dans le monde est en même temps une grande mort, et c’est de cette mort que j’éveille à la véritable Vie. Depuis que je suis entré dans le monde, une sève nouvelle, inconnue, a commencé à circuler dans les veines et dans les rameaux de la nature, et les puissances du destin, l’influence des planètes, les démons du sang, les principautés de l’air, l’esprit de la terre, et tout ce qui se cache encore de ténébreux dans les replis de la création : tout cela est dompté et contraint d’obéir à la loi supérieure. Toute forme du monde n’est pour moi qu’une matière à laquelle j’insuffle une âme. […]

C’est de l’intérieur que je transforme la moelle du monde, en tant que Vie de la vie. Tout ce qui est voué à la mort, vient aboutir à la vie ; tout ce qui devient automne échoue sur la rive de mon printemps ; tout ce qui tombe en pourriture vient nourrir mes fleurs. Tout ce qui nie est déjà convaincu d’erreur ; tout ce qui est plein de rapacité est déjà désapproprié ; tout ce qui se raidit est déjà brisé.

Je ne suis pas l’un des ressuscités ; je suis la résurrection. Qui vit en moi, qui est compris en moi est compris dans la résurrection. Infime est le grain de sénevé, mais il ne laisse pas reposer sa force intérieure tant qu’il n’a pas couvert d’ombre tout ce qui croît dans le monde. Ainsi l’énergie par laquelle je suis ressuscité ne se repose pas tant qu’elle n’a pas renversé la pierre tombe qui recouvrait la dernière âme, tant que mes forces ne sont pas parvenues jusqu’au rameau le plus éloigné de la création. Vous voyez la mort, vous éprouvez la descente dans l’abîme ; mais la mort est elle-même une vie, peut-être la vie la plus vivante, elle est la région profonde et obscure de ma vie, et la fin est elle-même le commencement, la descente est elle-même l’ascension.

 

BENEDICTION URBI ET ORBI DU 31 MARS 2013 - Pape François

« Chers frères et sœurs, le Christ est mort et ressuscité une fois pour toutes et pour tous, mais la force de la Résurrection, ce passage de l’esclavage du mal à la liberté du bien, doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour. Que de déserts, aujourd’hui encore, l’être humain doit-il traverser ! Surtout le désert qui est en lui, quand manque l’amour de Dieu et du prochain, quand manque la conscience d’être un gardien de tout ce que le Créateur nous a donné et nous donne. Mais la miséricorde de Dieu peut aussi faire fleurir la terre la plus aride, peut redonner vie aux ossements desséchés (cf. Ez 37, 1-14).

Alors, voici l’invitation que j’adresse à tous : accueillons la grâce de la Résurrection du Christ ! Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix »

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Pourquoi ne pas se poser des questions ? Avec le Pape François et Hans Urs Von Balthasar, nous avons pu méditer mais :

  • En quoi croyons-nous vraiment ?
  • Quelle est mon espérance ?
  • Est-ce que je crois que le Christ, Dieu fait chair, est Vivant !?
  • Est-ce que je pense et adhère au fait qu’un jour je ressusciterai aussi ?
  • Est-ce que pour moi cette Vie est déjà présente aujourd’hui au cœur de ma vie ?

 

Psaume 38, 5-8

Seigneur, fais-moi connaître ma fin, quel est le nombre de mes jours :

je connaîtrai combien je suis fragile.

Vois le peu de jours que tu m'accordes : ma durée n'est rien devant toi.

L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ; il va, il vient, il n'est qu'une image.

Rien qu'un souffle, tous ses tracas ; il amasse, mais qui recueillera ?

Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?

Elle est en toi, mon espérance.

 

Acte de Foi, d’Espérance et de Charité

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que Tu as révélé et que la sainte Église nous propose de croire parce que Tu es la vérité même et que Tu ne peux ni Te tromper ni nous tromper.

 Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Tu me donneras, par les mérites de Jésus-Christ, le ciel et les grâces pour le mériter, parce que Tu es infiniment bon pour nous, tout-puissant et fidèle dans Tes promesses.

 Mon Dieu, je T’aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces et par-dessus toutes choses, parce que Tu es infiniment parfait et infiniment aimable. J’aime aussi mon prochain comme moi-même pour l’amour de Toi.

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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