« Celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais » J1

Suite à notre enquête, 63% des personnes qui y ont répondu souhaitent que les publications aient lieu 3 jours de suite. Vous pouvez effectuer cette mini-retraite le jour ou vous la recevez ou en espaçant les jours. Bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre !

A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.

Christ est Ressuscité ! Alléluia !

Dans la joie de Pâques, entrons plus intimement dans l’au-delà, dans l’après, dans l’Eternité. Regardons ce qu’est le Jugement des morts, la Résurrection et enfin l’Eternité que nous vivrons un jour, si Dieu le veut, Lui qui est Amour et Miséricorde.

  

Jour 1              Jugement

Pauvres mortels que nous sommes, nous arriverons tous un jour à ce moment ultime où nous rencontrerons Dieu. Ce jour-là, nous apparaîtrons et serons jugés au Tribunal Divin. Aujourd’hui, regardons exactement ce qui nous attends.

 

« Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. » (Jn 10, 26-28)

 

QUEL CHOIX A LA MORT ? – Père François Labadens, Communauté de l’Emmanuel Lyon

Notre vie est comme un entraînement à recevoir ce que nous ne pouvons pas nous donner nous-même : la Vie Éternelle. Cela paraît facile comme cela, mais combien de fois par jour nous estimons que nous n’avons pas besoin de Dieu ? Alors que notre vie est justement faite pour accueillir son amour et sa Miséricorde !

À notre mort, c’est-à-dire lors de la séparation de notre corps et de notre âme, il n’y a pas « d’entretien d’embauche » où Jésus demanderait si on l’aime. C’est pendant notre vie terrestre que nous accueillons la Miséricorde de Dieu ou de que nous la rejetons. Voilà ce qui fait la grandeur et la beauté de toutes nos actions : elles ont un poids d’éternité !

Heureusement la mort est un processus qui n’est pas immédiat, et dans chaque Je vous salue Marie nous demandons à notre Mère de prier pour nous « maintenant et à l’heure de notre mort ». Nous pouvons donc compter sur son secours aux derniers moments de notre vie.

 

Le Ciel

À notre mort se tient donc un premier jugement (appelé jugement particulier) qui oriente vers les deux réalités finales : le Ciel ou l’enfer. Le Ciel est ce lieu où nous recevons ce que nous avons cherché toute notre vie : l’amour infini de Dieu. Nous pourrons voir Dieu face à face et nous y retrouverons tous ceux que nous avons aimés, et nous partagerons avec eux un amour également infini. « L’éternité c’est long, surtout vers la fin » nous dit Woody Allen. Mais pas de souci avec le Ciel, nous ne nous y ennuierons pas ! Il suffit de voir que Jésus nous en parle toujours en termes de « noces éternelles » ou de « festin » !

Le Purgatoire

L’arrivée au Ciel peut être précédée d’un temps de purification que l’on appelle le Purgatoire. C’est un temps où, si l’on n’a pas accueilli complètement la Miséricorde de Dieu durant notre vie terrestre, nous avons comme un « temps de rattrapage ». De ce fait, les âmes au Purgatoire ne peuvent plus rien pour elles-mêmes et comptent sur la prière de l’Église sur terre et des saints du Ciel. Voilà pourquoi nous prions et célébrons des messes pour les défunts ! Même s’il est compliqué de parler de temps, le passage au Purgatoire a une certaine durée qui permet au cœur de se purifier de ses péchés pour accueillir pleinement l’amour infini dont Dieu veut le combler.

L’enfer

Certains peuvent décider volontairement pendant leur vie terrestre de ne pas recevoir la Miséricorde de Dieu (c’est ce que Jésus va nommer le « péché contre l’Esprit »). Même dans ce cas dramatique, Dieu respecte toujours la volonté de l’homme… Ils continueront donc éternellement leur vie en dehors de la présence de Dieu. Or Dieu est la source de l’amour dont nous avons chacun infiniment besoin… Ce choix terrible est magnifiquement illustré par la septième Chronique de Narnia où les nains, dans leur orgueil, se mettent en cercle en se cachant les yeux pour refuser de regarder le Prince qui passe pour leur donner la vie.

Notons cependant que si l’Église catholique considère que des personnes sont saintes, c’est-à-dire qu’elles sont avec certitude au Ciel, elle ne s’est jamais prononcée sur la présence de quelqu’un en particulier en enfer.

Le jugement dernier et la Résurrection des morts

Un autre évènement important a lieu sur la demi-droite qui représente notre vie, c’est le temps de la fin du monde, du retour glorieux du Christ. Nous le disons dans le Credo : « Nous attendons son retour dans la Gloire ». Ce moment arrivera, mais nous ne savons pas quand. Voilà pourquoi Jésus nous appelle à veiller.

La fin du monde donnera lieu au Jugement Dernier qui donnera « le sens ultime de toute l’œuvre de la Création ». Ce sera le moment de la confirmation du premier jugement porté à notre mort. Et le moment d’un événement extraordinaire : notre monde sera transformé en une nouvelle création absolument parfaite. Par ailleurs, la mort avait séparé l’âme du corps, mais lors du Jugement Dernier notre corps nous sera donné de nouveau. Difficile d’en préciser l’âge et les propriétés exactes, mais ce sera réellement notre corps, c’est-à-dire nous. Pensons à Jésus après sa Résurrection : c’est bien lui, mais son corps a des propriétés physiques un peu différentes. Nous vivrons donc éternellement dans une nouvelle création physique parfaite où « il n’y aura plus ni deuil, ni cri ni douleur ». Nous serons face à Dieu en présence de tous nos proches pour une « éternité de délices ». Voilà ce que Dieu désire pour nous, et voilà pourquoi il nous a créés !

Dans notre vie terrestre Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin pour accueillir sa Miséricorde. Dans l’Église catholique, il nous donne en particulier le sacrement du baptême qui fait de nous ses enfants bien-aimés, le sacrement de l’Eucharistie qui nous donne la force d’avancer sur la route du Ciel, et le sacrement du pardon qui entraîne notre cœur à accueillir sa Miséricorde. Tout cela pour que nous puissions avancer avec certitude sur la demi-droite de notre vie éternelle ! »

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Après avoir lu, et relu si nécessaire, nous vous proposons d’approfondir la croyance de l’Eglise sur la Vie après la mort. Pour vous aider, vous pouvez lire le Catéchisme de l’Eglise Catholique.

Chapitre 2 - Article 5 sur la Résurrection du Christ : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1N.HTM Article 11 sur la Résurrection de la chair : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P2B.HTM

Article 12 sur la vie éternelle : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P2F.HTM

 

Offrande à l’amour miséricordieux – Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

  Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu !

d’être vous-même ma Sainteté.

 

Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.

 

Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! l’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter.

 

Son divin Fils, mon Epoux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ? … Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…

 

Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même…

 

Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous (avez) daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…

 

Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.

 

Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous ne demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…

 

A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…

 

Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…

 

Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…

 

Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel !…

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 48 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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