Entrons en Semaine Sainte !

Image de la publication

Evangile (Jean 12, 12-16)

En ce temps-là, quelques jours avant la Pâque, la grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem. Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : «Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! » Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit : Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse. Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.

Méditation

Sincères remerciements à nos frères d'Aleteia.org pour leur inspiration partagée.

La Semaine Sainte commence le dimanche des Rameaux et s’achève dans la nuit de Pâques. Au cours du Triduum pascal, les chrétiens sont invités à passer avec le Christ par le dépouillement, la souffrance et la mort pour vivre, avec Lui, la résurrection et entrer dans sa gloire. Ainsi, on commémore la Sainte Cène, la Passion du Christ, sa mort sur la Croix et sa Résurrection.

Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur. En mémoire de ce jour, les fidèles viennent à l’église avec des rameaux (de buis, olivier, laurier ou palmier, selon les régions) que le prêtre bénit au début de la messe. Les rameaux sont ensuite emportés à la maison pour orner le crucifix jusqu’au dimanche des Rameaux de l’année suivante.

Le Triduum, littéralement « trois jours », s’étend du soir du Jeudi saint au matin du dimanche de Pâques, soit une durée de trois jours pendant laquelle l’Église célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus.

Le Jeudi saint commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses apôtres. Il prit le pain et le vin, et rendit grâce, instituant ainsi le Sacrement de l’Eucharistie. Au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu’il a pour eux. Dans beaucoup d’églises, on procède au rite du lavement des pieds. Ce rite dit mieux qu’un long discours que le sacerdoce est un service. Au cours de la messe, au moment du Gloria, les cloches ont carillonné une dernière fois et vont se taire jusqu’à la Vigile pascale. Ce silence des cloches qui évoque la mort du Christ, est un symbole fort.

Le Vendredi saint, le Christ meurt sur la croix. C’est le jour le plus triste et le plus sombre de la chrétienté. Trahit par Judas et abandonné par Pierre, le Christ est arrêté et monte au calvaire chargé de sa croix. L’office du Vendredi saint, est centré sur la proclamation du récit de la Passion et propose aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ. Dans les églises, il n’est pas rare qu’on voile les statues ou les représentations du Christ en signe de deuil. En souvenir du supplice du Christ et pour partager ses souffrances, l’église recommande d’observer un jour de jeûne et d’abstinence. Aucun sacrement, hormis le sacrement des malades, ne peut avoir lieu ce jour-là. 

De même qu’au premier samedi du monde, le septième jour, le Créateur s’est reposé, le Samedi saint, Jésus repose au tombeau. C’est un jour de silence et de recueillement où l’on médite sur la mort du Christ en croix et sa mise au tombeau. Mais c’est aussi le Samedi saint au soir que commence la Vigile pascale ! C’est la nuit de la joie et de la délivrance qui s’ouvre ! Cette nuit est « une veille en l’honneur du Seigneur ». Dans de nombreuses paroisses, la Vigile pascale rassemble, depuis quelques années, autant de fidèles que la nuit de Noël. On y célèbre le passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles. C’est l’occasion pour les chrétiens de renouveler leur profession de foi baptismale. C’est la raison pour laquelle les adultes demandant le baptême sont baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale.

1 question = 1 réponse

Jésus est le Fils de Dieu, le Seigneur, le Tout-Puissant.... pourquoi se laisse-t-il frapper, insulter, tuer sur la croix ?

Cette question va droit à l’essentiel car la Croix, comme toute souffrance, restera toujours pour nous un mystère. 

Premier mystère.... comment peut-on tuer un homme aussi bon qui guérit les malades, pardonne les pécheurs, accomplir des miracles ? La réponse se trouve dans les évangiles. Depuis le début, Jésus inquiète les pouvoirs en place quand il agit ainsi, quand il parle avec autorité de la mission que son Père du ciel lui a confiée. En effet, ils ont peur que Jésus ne déchaîne les foules innombrables qui viennent l’écouter, surtout qu’il promet aux pauvres et aux esclaves l’avènement d’un monde où ils seront libres ! Quant aux pharisiens et aux chefs des prêtres, ils jalousent la liberté de cet homme sur lequel ils n’ont pas d’emprise. De plus, Jésus n’hésitait pas à les contredire en public, ce qui les mettait en colère. Pire encore, il osait se dire le Fils de Dieu ! Alors, comme il les gênait, on a décidé de le condamner, le frapper et le tuer.

Deuxième mystère... pourquoi la croix ? La croix en effet était un moyen employé par les Romains pour mettre à mort les esclaves, les voleurs et les révoltés qui étaient condamnés. Et les chefs des prêtres se sont arrangés pour présenter Jésus à Pilate comme un agitateur. Jésus n’a pas choisi la Croix et la mort, ce sont les hommes qui les ont choisies pour Lui. Jésus a choisi l’Amour. L’Amour jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême. Et donc le don total de Lui-même dans le plein respect de la liberté humaine quel que soit le chemin par lequel cela le mènera. 

La croix nous rappelle que le Christ a donné sa vie par amour pour tous les hommes, mais aussi qu’il a vaincu la mort, puisqu’il est ressuscité. 

En pratique

Tous les soirs de cette semaine, on prendra un temps en famille avec les enfants autour du crucifix.

On relit l'évangile de la Passion avec les enfants, en prenant soin d'être à l'écoute de leurs questions éventuelles, et de leurs sentiments.

Pour finir, on peut inviter les enfants à dessiner un passage de ce long évangile.

Prière

SEIGNEUR, tout au long des célébrations de cette semaine Sainte, 
donne-moi un cœur tout disponible à toi, un cœur désireux de te rencontrer et de t’accueillir.
Que je me laisse saisir par ton Incroyable Amour
pour qu’à mon tour je devienne Amour et en resplendisse autour de moi.
Que ma foi devienne plus grande et plus ferme pour être un témoin audacieux de ta Résurrection.
Amen !

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 2 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Transmettre la foi aux enfants

Je m'inscris