Jour 5 - Brefs sourires et larmes nouvelles

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Méditons sur la vie de sainte Rita

BREFS SOURIRES ET LARMES NOUVELLES

L'une et certainement la plus grave difficulté que l'on éprouve pour raconter l'histoire de sainte Rita est le manque de dates précises. En ce temps-là on ne tenait pas les registres d'état-civil, et si les familles illustres peuvent avoir des renseignements sûrs, il n'en est pas de même de la famille Mancini, pauvre et perdue dans les rochers des Apennins.
Les historiens nous disent avec certitude que Rita eut deux fils. Certains les disent jumeaux, d'autres non. Il y en a qui disent que le premier fut appelé Jacques-Antoine, d'autres qu'il se nommait Jean-Jacques; toutefois, tous sont d'accord sur le nom du second fils, qui s'appelait Paul-Marie.
L'âme animée d'un grand esprit de foi, Rita reçut ses deux fils des mains de Dieu comme un trésor précieux à conserver avec le plus grand soin. Elle regardait en eux l'âme plus que le corps, et nous devons croire qu'elle les consacra à Dieu et pria pour eux, à peine s'aperçut-elle de leur présence.
Saint Lucien baisait sur la poitrine son petit enfant Origène, qui devint par la suite un des plus illustres Docteurs de l'Église, en pensant qu'il était le temple du Dieu vivant. Il n'y a pas de doute que Rita ne considéra en ses enfants l'image de Dieu. Sachant qu'elle avait besoin de plus grandes grâces, elle multiplia ses prières et ses mortifications.
« Elle jeûnait, disent les Bollandistes, la veille de toutes les fêtes de la Sainte Vierge, ne s'alimentant qu'avec du pain et de l'eau, observant également avec le plus grand soin les autres jours de jeûnes établis par l'Église _ et ils étaient beaucoup plus nombreux que maintenant _ et elle pratiquait deux carêmes supplémentaires en plus de celui obligatoire. Elle était également très charitable envers les pauvres, et son mari approuvait ses actions. »
La visite aux pauvres et aux infirmes fut toujours la passion de la pieuse femme, et quand ses fils furent en âge de comprendre, elle les amenait avec elle pour les habituer aux _uvres de charité. Elle craignait qu'ils n'eussent en eux l'hérédité de l'inclination paternelle; elle tremblait pour leur avenir en pensant qu'ils devaient vivre en un monde de troubles, d'oppression et de scandales. C'est la raison pour laquelle elle s'appliquait à déposer dans leurs tendres coeurs le germe de ces vertus qu'elle possédait elle-même à un si haut degré et qui, développées en temps voulu, seraient à même de les préserver de l'influence des passions.
Son mari, revenu dans le droit chemin, la secondait dans ce devoir sacré; et quand, malgré ses bonnes résolutions, il sentait monter en lui quelque mouvement imprévu de colère, il quittait immédiatement la maison, afin de ne pas donner à ces innocents un spectacle offensant de la dignité paternelle.
Pendant que Rita s'occupait de l'éducation de ses fils, ses bons parents moururent. Ils avaient vécu toujours unis et aimants, et ils moururent la même année _ 1402 _ l'un le jour de Saint-Joseph, 19 mars, et la femme le jour de l'Annonciation, le 25 mars, à quatre-vingt-dix ans.
Les passions violentes durent peu : l'expérience nous montre des unions contractées par sensualité qui, après la lune de miel (et parfois même celle-ci est empoisonnée), sont malheureuses et sont la source de disputes, d'infidélités et de péchés ; tandis que l'amour ordonné et chrétien, béni de Dieu, s'écoule comme un fleuve paisible, sans tempêtes, avec seulement quelques légers plissements _ puisque les choses humaines ne peuvent être parfaites _ et les époux, même fort âgés, s'aiment d'un pur amour, se soutiennent l'un l'autre, et se suivent, presque, dans la tombe.
Nous ne pouvons douter que Rita se trouva très affligée du décès de ses parents. Mais ce fut une douleur sans regrets, car elle les avait toujours aimés, respectés; elle avait été envers eux d'une obéissance exemplaire et elle les avait aidés dans la mesure de ce qu'elle pouvait faire. Quand ils furent décédé, elle les soulagea encore par d'ardentes prières. Ainsi, ayant accompli avec soin ses devoirs de fille, d'épouse et de mère, Rita acquérait toujours de nouveaux mérites pour le ciel.
Une autre pensée qui devait être d'un grand réconfort à la pieuse femme en cette circonstance, c'était la vie vraiment chrétienne de ses parents et de les savoir sauvés pour l'éternité.
Ce fut la pensée qui réconforta saint Augustin à la mort de sa mère :" Il ne faudrait pas trop pleurer notre mère, car elle n'est pas morte misérablement, elle n'est pas morte du tout. Nous sommes bien persuadés de cela en pensant aux bons exemples qu'elle nous avait donnés par sa conduite exemplaire et par sa foi sincère. Et j'allais me remémorant sa vie pieuse et sainte envers Dieu, si douce et si affectionnée pour nous, et je laissais couler mes larmes. Qu'on ne me reproche pas d'avoir pleuré un peu celle qui, pendant tant d'années, avait pleuré pour que je retourne à Dieu."
La famille de Rita, dès que Paul cessa d'être obsédé par la passion du parti et la soif de vengeance, pouvait se dire parfaitement heureuse. Les enfants grandissaient braves et gentils, et l'on jouissait de ce bien-être qu'éprouvé l'homme de la campagne lorsque le ciel s'éclaire et que le soleil resplendit après un orage menaçant.
Mais si pour tout le monde ici-bas les quelques rosés ne s'épanouissent qu'au milieu de beaucoup d'épines, Rita, qui s'était vouée dès son jeune âge à l'imitation de Jésus Crucifié, fut bien vite transpercée par une douleur aiguë, plutôt par un amas de douleur qui la rendirent semblable au saint homme Job qui, en un seul jour, se trouva privé de tout.
Ame héroïquement généreuse, elle avait demandé au Seigneur de souffrir, de souffrir beaucoup, et le Seigneur l'écouta.
Tout le monde n'avait pas oublié les torts causés par Paul, et lorsque ce dernier, revenu à de meilleurs sentiments, parut moins terrible, certains songèrent à en profiter pour mettre à exécution leur désir de vengeance.
« Rentrant un soir (ceci d'après un écrit laissé par le curé qui avait la direction spirituelle de Rocca-Porena), rentrant donc un soir de Cascia, où il s'était rendu pour ses affaires, Paul, passant par le petit chemin longeant le fleuve Carno, ne portant aucune arme depuis qu'il avait entrepris, d'après les bons exemples, les insinuations et les ferventes prières de sa sainte femme, de vivre honnêtement, fut attaqué par ses ennemis qui le tuèrent férocement.
« A peu de distance de Rocca-Porena, sous les vignes de Collegiacone près du moulin des seigneurs de Poggiodomo, on montre encore l'endroit où, d'après la tradition, il fut tué à son retour de Cascia à Rocca-Porena. »
Le cadavre ensanglanté découvert par des passants, la bourgade fut bouleversée, et Rita apprit bientôt la funeste nouvelle.
Si, dans le pays, le crime produisit une profonde impression, qu'elle n'aura pas été la douleur et la défaillance de la pauvre épouse ? Faisant effort sur elle-même, elle court sur les lieux, traînant ses enfants par la main, et, connaissant leur nature fière qu'ils tenaient de leur père, elle eut soin de cacher à leurs yeux le sang du malheureux et les exhorta au pardon.
Plus qu'à elle-même, elle pensait à l'âme de son mari, parue à l'improviste au tribunal de Dieu, après une vie de passions violentes. Elle pensait aux conséquences que ce triste fait aurait pu avoir sur le coeur de ses fils. Bien qu'élevés avec soin par cette sainte mère et retenus autant que possible loin des mauvaises compagnies, ils avaient grandi en un temps de brigandages et ils avaient dû respirer cet air empoisonné des discordes intestines et de la haine.
Porté à la maison, et ensuite à l'église par des mains pieuses, la dépouille mortelle de Paul eut, par les soins de son épouse, de dignes obsèques, et Rita multiplia encore ses prières et ses pénitences en suffrage de l'âme de son mari. Elle fit encore l'acte héroïque de pardonner de tout coeur aux assassins. Et c'est peut-être à cause de cet acte héroïque que Dieu daigna lui révéler que l'âme de son mari était sauvée.
Une autre femme pardonna à l'assassin de son mari : ce fut sainte Françoise Frémiot de Chantal. Mais le cas est différent, et Rita n'a rien à perdre à la comparaison. Rappelons brièvement le fait raconté tout au long et brillamment par Bougaud.
Sainte Françoise avait épousé le baron Christophe de Chantal. Les deux époux étaient encore jeunes lorsque le baron tomba dans une maladie grave qui le conduisit au seuil du tombeau. La violence du mal ayant été surmontée et, étant entré en convalescence, il reçut un jour la visite d'un de ses cousins, M. d'Anlezy, qui était un de ses meilleurs amis. Celui-ci lui proposa de faire une promenade dans le parc, à la recherche de gibier. Le baron accepta avec plaisir l'aimable proposition et ils s'avancèrent dans le bois, en directions diverses. Peu de temps après, on entendit un coup de fusil et un cri d'angoisse : Je suis mort ! M. d'Anlezy, croyant tirer un lièvre, avait tué son cousin.
Personne ne pourra décrire l'affliction de son épouse qui, après avoir veillé de longues nuits au chevet de son mari, craignant de le perdre, se le voyait ravir aussi tragiquement à peine revenu à la santé. La douleur fut si grande, écrit M. Bougaud, qu'elle ne pouvait se décider à accepter de la main de Dieu une pareille épreuve, et aucune parole de résignation ne pouvait sortir de ses lèvres.
Elle resta un certain temps sans pouvoir se décider à revoir le meurtrier inconscient de son mari, puis, cicatrisant la plaie de son coeur, victorieuse d'elle-même, elle voulut que M. d'Anlezy soit le parrain de confirmation de son fils.
Pardonner à celui qui avait été un ami, à celui qui a tué par inadvertance, c'est toujours un grand acte de vertu chrétienne, étant donné que dans le coeur humain il y a un grand désir de justice et par cela même de vengeance. Mais Rita devait pardonner à un vil assassin qui avait assailli traîtreusement sa victime, la sachant désarmée.
Sainte Françoise de Chantal apprendra plus tard à pratiquer de mâles vertus que lui inculquera saint François de Sales et elle gravira son calvaire. Mais Rita était déjà avancée dans la perfection, car Jésus lui avait destiné ce genre de sainteté que l'on peut appeler un véritable Chemin de la Croix.
La première impression causée par la mort de son mari s'étant apaisée, la pieuse femme concentra toute sa sollicitude sur ses deux fils, dont elle étudiait toujours plus profondément les inclinations et les dispositions. Ils étaient très jeunes encore, mais à l'oeil expérimenté de la mère, certains symptômes ne pouvaient passer inaperçus; peut-être certains mots lui laissèrent croire à de idées de vengeance. Sans doute les bonnes paroles et les exemples de leur mère pouvaient influencer favorablement leur coeur, mais plus encore était puissante la grâce de Dieu que Rita implorait par ses larmes et ses prières ardentes.
Toutefois, on ne peut garder les enfants toujours renfermés; ils devaient sortir pour les affaires de la maison, et, étant dehors, ils entendaient forcément d'autres paroles, ils voyaient d'autres exemples, et furent probablement excités à la vengeance. La force du mal réussit souvent à étouffer celle du bien. Il vint un moment où Rita s'aperçut que ses enfants ne l'écoutaient plus avec la même docilité et que l'instinct du sang les aurait un jour entraînés au mal.
La mère, qui avait beaucoup plus à coeur le salut de leur âme que de leur vie, quand elle se vit dans une telle situation, prit un parti héroïque, et demanda à Jésus Crucifié de prendre ses enfants innocents s'il était humainement impossible d'éviter qu'ils ne devinssent criminels.
Pour une mère qui, en très peu de temps, a perdu ses parents, son mari et qui avait concentré toutes ses affections terrestres sur ses deux enfants, ce fut vraiment un acte héroïque. Mais dans cette femme tout est grand quand il s'agit de la douleur. Jésus la voulait toute à lui et détachait, un à un, tous les liens qui l'attachaient à la terre.
L'un après l'autre, les deux enfants tombèrent malades, et Rita les soigna avec le plus grand soin, veillant à ce que rien ne leur manquât, leur procurant tous les remèdes nécessaires pour conserver leur vie, et cela au prix des plus grands sacrifices.
« Mais, direz-vous, est-ce qu'elle n'avait pas prié Jésus de les prendre avec lui ? »
C'est vrai; mais ce n'était pas elle qui devait les laisser mourir. Elle savait que son devoir était de les secourir, et ce devoir elle voulait l'accomplir généreusement. Et puis les deux enfants n'étaient pas aussi bons qu'elle le désirait; elle voulait bien les donner à Jésus si cela était nécessaire, mais purifiés par la pénitence : c'est ce qui arriva. La longueur de la maladie calma en eux leurs projets de vengeance; ils se repentirent de leurs péchés et se réconcilièrent avec Dieu. Seulement alors le coeur de cette mère sainte et généreuse retrouva la paix.
Les jeunes gens moururent à peu d'intervalle l'un de l'autre, environ un an après la mort de leur père.
Rita conduisit leur dépouille près de celle de son mari et se trouva seule au monde, seule, mais avec son Dieu; seule, mais libre.
A ce monde qui, sous quelques roses, cache tant d'épines; qui, sous le manteau de la civilisation, cache encore tant de barbarie; qui, à côté des pratiques religieuses, laisse subsister des instincts aussi païens et aussi féroces, Rita dit adieu. Elle put dire avec le Psalmiste :" Le filet s'est brisé et j'ai reconquis ma liberté."

Et maintenant prions...

Commençons avec un signe de croix puis récitons ces prières :

Notre Père...

Je vous salue Marie...

Gloire au Père...


Ô Sainte amante du Divin Crucifié,
obtenez-moi l'amour de la souffrance et faites-moi comprendre la beauté chrétienne de la douleur.
Il faut qu'à la suite du Maître chacun porte sa croix. Je veux à l'avenir accepter les miennes avec amour.
Faites-moi participer à votre générosité, pour que je puisse répéter dans les épreuves la sublime parole de Saint Paul :
"Je surabonde de joie au milieu de mes tribulations".
Pour obtenir par votre entremise,
ô Sainte Rita,
la grâce que je sollicite,
je ferai aujourd'hui quelques actes de pénitence.
Ainsi soit-il.

Récitons la litanie de sainte Rita : 


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Marie Immaculée, Mère de Dieu, priez pour nous.

Marie, Reine et réconfort des affligés, priez pour nous.

Marie, protectrice aimante de Sainte Rita, priez pour nous.

Sainte Rita, notre avocate toute puissante, priez pour nous.

Sainte Rita, don choisi du Ciel, priez pour nous.

Sainte Rita, prédestinée à la gloire, priez pour nous.

Sainte Rita, admirable dès l'enfance, priez pour nous.

Sainte Rita, désireuse de la solitude, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle de pureté, priez pour nous.

Sainte Rita, exemple d'amabilité, priez pour nous.

Sainte Rita, miroir d'obéissance, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle des épouses et des mères, priez pour nous.

Sainte Rita, invincible dans la patience, priez pour nous.

Sainte Rita, admirable d'énergie, priez pour nous.

Sainte Rita, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.

Sainte Rita, généreuse dans le pardon, priez pour nous.

Sainte Rita, martyre de pénitence, priez pour nous.

Sainte Rita, veuve très sainte, priez pour nous.

Sainte Rita, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.

Sainte Rita, prompte à suivre la sainte vocation, priez pour nous.

Sainte Rita, miraculeusement appelée au cloître, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle de vie religieuse, priez pour nous.

Sainte Rita, miracle de mortification, priez pour nous.

Sainte Rita, vase de myrrhe odorante, priez pour nous.

Sainte Rita, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.

Sainte Rita, pleine d'amour pour le Crucifié, priez pour nous.

Sainte Rita, transpercée par une épine de Jésus, priez pour nous.

Sainte Rita, fille aimante de Marie, priez pour nous.

Sainte Rita, languissante d'amour divin, priez pour nous.

Sainte Rita, reçue avec joie au Ciel, priez pour nous.

Sainte Rita, parée de gloire sublime, priez pour nous.

Sainte Rita, marguerite du Paradis, priez pour nous.

Sainte Rita, gloire de l'Ordre Augustinien, priez pour nous.

Sainte Rita, pierre précieuse de l'Ombrie, priez pour nous.

Sainte Rita, riche d'une extraordinaire puissance, priez pour nous.

Sainte Rita, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.

Sainte Rita, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.

Sainte Rita, ancre de Salut, priez pour nous.

Sainte Rita, protectrice des malades, priez pour nous.

Sainte Rita, secours dans les dangers, priez pour nous.

Sainte Rita, sainte des impossibles, priez pour nous.

Sainte Rita, avocate des cas désespérés, priez pour nous.

Sainte Rita, secours pour tous, priez pour nous.

Sainte Rita, merveille du monde, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Seigneur, écoutez-nous.

Seigneur, exaucez-nous.

Priez pour nous, ô Sainte Rita de Cascia, afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.


Terminons avec un signe de croix

Prière de la communauté

Prière très efficace dans les cas difficiles ou désespérés

Ô puissante et glorieuse Sainte Rita, voici à vos pieds une âme désemparée qui, ayant besoin d'aide, a recours à vous avec la douce espérance d'être exaucée. A cause de mon indignité et de mes infidélités passées et présentes, je n'ose point espérer que mes prières arrivent à forcer le Cœur de Dieu. C'est pourquoi je ressens le besoin d'une médiatrice toute puissante, et c'est vous que j'ai choisie, Sainte Rita, pour votre titre incomparable de Sainte des cas désespérés. Ô chère Sainte, prenez à cœur ma cause, intervenez auprès de Dieu pour m'obtenir la grâce dont j'ai tant besoin et qu'ardemment je désire (mettre ici votre demande d'intercession). Ne permettez pas que j'aie à vous quitter sans être exaucé(e). Si, en moi, quelque chose fait obstacle pour obtenir la grâce que je demande, aidez-moi à l'écarter. Couvrez ma prière de vos précieux mérites, et présentez-la à votre Céleste Epoux, en union à la vôtre. Ainsi présentée par vous, Son épouse fidèle parmi les plus fidèles, vous qui avez ressenti les douleurs de Sa Passion, comment pourra t'Il la rejeter ou ne point l'exaucer ? Toute ma confiance est donc en vous, et par votre intermédiaire j'attends d'un cœur tranquille l'accomplissement de mes vœux. Ô chère Sainte Rita, que ma confiance et mon espoir en vous ne soient point déçus. Faites que ma requête ne demeure point vaine. Obtenez-moi de Dieu ce que je vous demande, alors je ferai connaître à tous la bonté de votre cœur et la toute-puissance de votre intercession. Et Vous, Cœur adorable de Jésus, qui vous êtes toujours montré si sensible aux petites misères de l'humanité, laissez-vous émouvoir par mes besoins et, sans regarder ma faiblesse et mon indignité, accordez-moi la grâce qui m'est tant à cœur, et que pour moi et avec moi Vous demande Votre fidèle épouse Sainte Rita. Oui, pour la fidélité avec laquelle Sainte Rita a toujours répondu à la grâce divine; pour tous ses dons, dont Vous avez voulu combler son âme, pour tout ce qu'elle a souffert en sa vie d'épouse, de mère, et comme participante de Votre douloureuse Passion; enfin, pour l'extraordinaire pouvoir d'intercession par lequel Vous avez voulu récompenser sa fidélité, accordez-moi cette grâce qui m'est si nécessaire. Et vous, Vierge Marie, notre bonne Mère du Ciel, dépositaire des divins trésors et dispensatrice de toutes les grâces, appuyez de votre puissante intercession celle de votre grande amie Sainte Rita, pour m'obtenir de Dieu la grâce désirée. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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