Mardi saint

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Image : Manuscrit Plut. 12.10. c. 1. (1438 c.), Bibliothèque Laurentienne, Florence. 

Psaume 44, 18

Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges et les peuples te rendront grâce toujours et à jamais.

Méditation 

Mais en quel chez lui Jean reçut-il la Mère du Sauveur? Il était certainement du nombre de ceux qui lui avaient dit : « Voilà que nous avons tout abandonné pour vous suivre », et, comme les autres, il avait entendu cette réponse : Quiconque aura abandonné tout cela à cause de moi, recevra le centuple en cette vie. Ce disciple avait donc reçu le centuple de ce qu'il avait quitté ; c'était assez pour y recevoir la Mère de Celui qui lui en avait fait don. Mais, au moment où le bienheureux Jean avait reçu ce centuple, il faisait partie d'une société où nul ne possédait rien en propre, et où toutes choses étaient mises en commun, suivant ce qui est écrit dans les Actes des Apôtres ; car les disciples de Jésus étaient comme n'ayant rien et possédant tout. Comment donc le disciple et le serviteur a-t-il reçu la Mère de son Maître et Seigneur chez lui, puisque personne parmi les Apôtres ne s'attribuait rien en propre? Nous lisons un peu plus loin dans le même livre : « Tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient et apportaient le prix de ce qui était vendu, et ils le déposaient aux pieds des Apôtres, et on le distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin ». Ces paroles signifient-elles qu'on le distribua à ce disciple d'après ses besoins, en lui tenant compte de la présence, chez lui, de la bienheureuse Marie, comme si elle était sa mère? Par conséquent, devons-nous entendre ces mots : « Et à partir de ce moment, le disciple la reçut chez lui », en ce sens qu'il devait prendre soin de tout ce qui serait nécessaire à Marie? Il la reçut donc chez lui, c'est-à-dire, non dans ses propriétés, puisqu'il n'en possédait aucune en propre, mais dans ses attributions ; car il devait en prendre soin, par suite de l'obligation qu'il avait personnellement acceptée.

Une petite clé pour mieux chercher Dieu 

Rentrer dans le mystère de la Passion du Christ en méditant l'évangile de ce jour : les dernières paroles du Christ à ses apôtres avant la croix. 

"Qui t'ayant connu, ô Christ, a besoin de la gloire du monde ? Qui donc, t'aimant, ira chercher quelque chose d'autre ?"

Prière de la communauté

Oraison de S. Augustin

Renouvelle, Seigneur, en ton Église, l'esprit dont tu animas l'évêque saint Augustin ; qu'il nous remplisse pour nous donner soif de toi, source de la vraie sagesse ; pour nous donner de te chercher, toi, l'auteur du plus haut amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

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16 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Avec S. Augustin, découvrir où Dieu habite

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