Notre Seigneur parle de sa Passion : De Gethsémani au Prétoire chez Pilate

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Ci dessous le texte de la page 4 (sur 729) de la seconde édition (1944) de '' Un Appel à l'Amour ''  qui est la reproduction de l'autographe par lequel le cardinal Pacelli daignait bénir la première édition de  1938. 


      Avril 1938

     Ma Révérende Mère

      Je ne doute pas que le Sacré-Cœur de Jésus n'ait pour agréable la publication de ces pages toutes pleines du grand amour inspiré par sa grâce à sa très humble servante sœur Maria Josepha Menéndez : puissent-elles contribuer efficacement à développer en beaucoup d'âmes une confiance toujours plus complète et plus aimante dans l'infinie miséricorde de ce Divin Cœur envers les pauvres pécheurs que nous sommes tous.

                C'est le vœu que je forme en bénissant, vous et toute la Société du Sacré-Cœur.

Signé   E. Card. Pacelli

        (Le cardinal Pacelli a été sacré évêque par Benoit XV le jour de la première apparition de Notre Dame à Fatima le 13 octobre 1917. Il deviendra pape le 2 mars 1939 et prendra le nom de Pie XII. C'est le premier pape qui répondra en partie à la demande formulée par Notre Dame dans le cadre de ses apparitions à Fatima. Le 31 octobre 1942 il consacra l'Eglise et le monde au Cœur Immaculé de Marie (Voir le site de CAP Fatima ) . 


Nous poursuivons le récit de sa Passion que Notre Seigneur fit à soeur Josefa Ménendez


Gethsémani Jeudi 15 mars 1923 (409 - 411)

 

            [   ] ‘'Si le baiser de Judas Me causa tant de douleur, ce fut précisément parce qu'il était un de mes Douze et que de lui, comme des autres, j'attendais plus d'amour, plus de consolation, plus de délicatesse!.. ‘'

            [   ] ‘'A vous, âmes choisies,( Mes prêtres et mes religieuses) d'être le baume qui cicatrise mes Blessures...à vous d'essuyer mon Visage souillé et défiguré... à vous de M'aider à donner la lumière à tant d'âmes aveugles qui, dans l'obscurité de la nuit, Me saisissent et M'enchaînent pour Me conduire à la mort.''

            ‘'Ne Me laissez pas seul ! Réveillez-vous et venez prier avec Moi, car voici mes ennemis!...''

            ‘'Quand les soldats s'avancèrent pour Me saisir, Je leur dis : «C'est Moi! » Voilà le mot que Je répète à l'âme qui s'approche du péril et de la tentation : « C'est Moi!  » - Oui - « C'est Moi! » Tu viens Me trahir et Me livrer!... Qu'importe! Viens, car Je suis ton Père et, si tu y consens, il est temps encore : Je te pardonnerai....Et au lieu de Me lier... toi, par tes péchés, c'est Moi qui t'enchaînerai dans les liens de mon Amour.''

            [   ] ‘'Après qu'il M'eut donné le baiser de la trahison, Judas sortit du Jardin et, comprenant l'étendue de son crime, il se désespéra.''

            ‘'Qui pourra mesurer ma Douleur quand Je vis mon Apôtre marcher à sa perte éternelle!...''

            ‘'L'heure est venue cependant et donnant toute liberté aux soldats, Je Me livrai avec la docilité d'un agneau. Ils me traînèrent aussitôt à la maison de Caïphe, où Je fus reçu par des moqueries et des insultes, et où l'un des valets Me donna le premier soufflet !…''

            ‘'Le premier soufflet !… Comprends bien cela, Josefa, cette souffrance dépassa-t-elle celle de la flagellation ?… Non, sans doute, mais dans ce premier soufflet, Je vis le premier péché mortel de tant d'âmes jusqu'alors en état de grâce… Et après le premier… combien et combien d'autres !… Et que d'âmes entraînées par l'exemple au même danger… peut-être au même malheur : celui de mourir dans le péché !…

 

L'abandon des siens  Vendredi 16 mars 1923  (410 – 414)  

            ‘' Mes Apôtres M'ont abandonné.... Pierre seul, entraîné par la curiosité, mais rempli de crainte, se dissimule au milieu des serviteurs.''

            ‘'Autour de Moi, rien que des faux témoins qui accumulent mensonge sur mensonge pour attiger la colère des juges iniques. Ceux-là même dont les lèvres ont acclamé tant de fois mes Miracles, se font aujourd'hui mes accusateurs. Ils M'appellent perturbateur, profanateur du sabbat, faux prophète... et la valetaille, excitée par ces calomnies, profère contre Moi des cris et des menaces.''

            [   ] ''Et tandis que mon Cœur s'offre à tous ces supplices pour délivrer les âmes de la captivité du péché : Pierre constitué par Moi, Chef de l'Eglise…Pierre, qui peu d'heures auparavant, a promis de Me suivre jusqu'à la mort... Pierre qui a l'occasion de Me rendre témoignage répond à une simple demande par un premier reniement....Et comme la question se renouvelle et que la frayeur s'empare de plus en plus de lui, il jure qu'il ne M'a jamais connu et qu'il n'a jamais été mon Disciple !...''

            ‘'Ah! Pierre, tu jures que tu ne connais pas ton Maître!... Non seulement tu le jures, mais une troisième fois tu Le renies par d'horribles imprécations…''

            ‘' Ames choisies… Avez-vous mesuré combien il est douloureux pour mon Cœur qui s'embrase et se consume d'Amour de se voir renié par les Siens ?… Lorsque le monde se soulève contre Moi, que tant d'âmes Me méprisent, Me maltraitent et cherchent à Me donner la mort, et que, se tournant vers les Siens, mon Cœur ne trouve qu'isolement et abandon… Quelle tristesse et quelle amertume !...''

            [   ] ‘' Si vous êtes faibles, si vous craignez de céder au respect humain, venez Me demander la force de vous vaincre.... Ne vous appuyez pas sur vous, mais recourez à Moi avec confiance, car Je vous soutiendrai.''

            ‘' Si vous vivez au milieu du monde, environnés de périls et d'occasions de péché, ne vous exposez pas de vous-même au danger. Pierre serait-il tombé si, résistant avec courage, il n'avait pas cédé à une vaine curiosité ?...''

            ‘' Et vous qui travaillez à mon Champ ou à ma Vigne, si, dans quelque occasion, vous vous sentez entraîné à l'action par l'attrait de quelque satisfaction humaine : fuyez. Mais si vous agissez purement par obéissance, pour ma Gloire et le salut des âmes, ne craignez rien : Je vous défendrai et vous passerez victorieusement à travers le danger.''

            ‘'Tandis que les soldats Me conduisaient à la prison, J'aperçus Pierre au milieu des valets et mes Yeux se fixèrent sur lui. Il Me regarda et pleure amèrement son pêché....''

            ‘'C'est ainsi que Je fixe mes Yeux sur l'âme coupable, Mais elle?... Me regarde-t-elle?... Et ces deux regards se rencontrent-ils toujours?... Hélas! Que de fois le Mien cherche en vain le sien.... Cette âme ne Me voit pas, elle est aveugle ! Je la presse avec douceur, elle ne M'entend pas.... Je l'appelle par son nom, elle ne Me répond pas.... J'essaie de la réveiller par quelque tribulation, elle ne sort pas de son sommeil....''

            ‘' Ames que J'aime, si vous ne regardez plus le ciel, vous serez ici-bas comme les êtres privés de raison. Relevez la tête vers votre fin... vers la Patrie qui vous attend. Cherchez votre Dieu, vous Le trouverez toujours, les Yeux fixés sur vous... et, dans son Regard, la Paix et la Vie!'' 

 

De la prison à la flagellation  samedi 17 mars 1923 (419 – 422)

 

            ‘'Contemple-Moi dans la prison ou je passai une grande partie de la nuit. C'est là que les soldats, joignant les paroles aux actes, vinrent M'insulter, se moquer de Moi, M'outrager, et Me frapper à la tête et sur tout le corps....''

            ‘'Lassés enfin, ils M'abandonnèrent seul et lié, dans ce lieu obscur et humide. Pour siège, ils Me donnèrent une pierre où mon Corps endolori fut saisi, par le froid.''

            , « Comparons ici la prison avec le tabernacle... et surtout avec le cœur de ceux qui Me reçoivent : ''

            ‘'Dans la prison, Je ne passai qu'une partie de la nuit. Mais au tabernacle... combien de jours et de nuits''

            ‘'Dans la prison, Je fus insulté et maltraité par les soldats qui étaient mes ennemis. Au tabernacle... que de fois ne le suis-Je pas par des âmes qui M'appellent leur Père... mais qui se comportent si peu comme des enfants !...''

            ‘'Dans la prison, Je souffris le froid et le sommeil la faim et la soif, la douleur et la honte, la solitude et l'abandon !  Et Je vis, dans la suite des siècles, tant de tabernacles où Me manquerait l'abri de l'amour.  Tant de cœurs glacés qui seraient, pour mon Corps blessé et transi, ce que fut la pierre de la prison!... ‘'

            ‘'[   ] Je t'attendais pour étancher ma Soif et pour consoler ma tristesse, âme chérie, et tu n'es pas venue !''

            ‘'Que de fois aussi, J'aurai faim des âmes... de leur fidélité... de leur générosité.... Sauront-elles apaiser cette faim ardente par cette petite victoire sur elles-mêmes ou cette légère mortification?... Sauront-elles soulager ma tristesse par leur tendresse et leur compassion?,.. Sauront-elles, quand viendra quelque moment plus douloureux à leur nature.., lorsqu'elles auront à supporter une souffrance quelconque... un oubli...un mépris…une contrariété...une peine d'âme ou de famille... Me dire du fond de l'âme : «Ceci sera pour adoucir votre tristesse, pour Vous accompagner dans votre Solitude!... » Ah! Si elles savaiert ainsi s'unir à Moi, avec quelle paix elles traverseraient la difficulté...comme leur âme en sortirait fortifié et combien mon Cœur en serait consolé  et soulagé !...''

            ‘' « Dans la prison, que de paroles obscènes proférées contre Moi Me couvrirent de confusion… et cette douleur s'accrût encore à la pensée que de semblables paroles tomberaient un jour des lèvres très aimées ‘'

            ‘'Et tandis que des mains souillées déchargeaient sur mon Corps des coups et des soufflets, Je Me voyais si souvent aussi, frappé et souffleté par les âmes qui Me recevraient sans aucune délicatesse, et M'accableraient sous les traits répétés de leurs péchés habituels et consentis !... ''

            ‘'Enfin, dans la prison, lorsqu'ils Me-poussèrent et Me laissèrent tomber à terre, lié et sans forces…. Je vis alors tant d'âmes Me préférer un jour leur satisfaction, M'enchaîner par leurs ingratitudes,. Me repousser et renouveler ma chute douloureuse en prolongeant ma Solitude. ''

            [   ] ‘'Si vous voulez que Je repose en vous, préparez ma couche par vos actes de mortification.... Assujettissez votre imagination et calmez le tumulte de vos passions….Alors, dans le silence de votre âme, Je dormirai tranquille et vous entendrez ma Voix vous dire avec suavité : ‘'O mon Epouse! Tu es aujourd'hui mon Repos, Je serai le tien pendant l'éternité!... Tu M'as gardé dans la prison de ton cœur avec tant de vigilance et d'amour, que ma récompense sera sans limite... et jamais tu ne regretteras ce que tu auras sacrifié pour Moi pendant ta vie!...''

 

De la prison à la flagellation  mardi 20 mars 1923 (423 – 426)

             ‘'Après avoir passé la plus grande partie de la nuit dans la prison humide, obscure et sordide... après avoir subi les outrages et les mauvais traitements des soldats...les insultes et les railleries d'une valetaille curieuse de mon sort... alors que déjà mon Corps était exténué par tant de tourments... écoute, Josefa, les désirs brûlants de mon Cœur : ce qui Me consumait d'amour et avivait en Moi une nouvelle soif de douleurs, c'était la pensée de tant et tant d'âmes que J'attirerais plus tard à suivre mes traces.''

            ‘'Je les voyais, fidèles imitatrices de mon Cœur, apprendre de Lui, non seulement la douceur, la patience et la paisible acceptation des souffrances et des mépris, mais encore l'amour de ceux-là mêmes qui les persécuteraient''.

            ‘'Je les voyais, pour mon Amour, aller jusqu'à se sacrifier pour eux, comme Moi-même Je Me sacrifiais pour le salut de ceux qui Me traitaient ainsi....''

            ‘'Je les voyais, soutenues par ma Grâce, répondre à l'Appel divin, embrasser l'état de perfection, s'emprisonner dans la solitude, se lier elles-mêmes par les chaînes de l'amour, renoncer à tout ce qu'elles aimaient légitimement, supporter avec courage les soulèvements de leur propre nature, se laisser juger, accepter même d'être méprisées, diffamées et leur vie tenue pour folie...et garder leur cœur à travers tout, intimement unis à leur Dieu et Seigneur.''

            ‘'Ainsi, au milieu des outragés et des traitements infâmes, l'amour Me consumait du désir d'accomplir la Volonté de mon Père, et mon Cœur, étroitement uni à Lui durant ces heures de  solitude et de douleurs, s'offrait à réparer sa Gloire.''

            [   ] ‘'A l'aube du jour suivant, Caïphe donna l'ordre de Me conduire à Pilate, afin qu'il prononçât contre Moi la sentence de mort.''

            ‘'Pilate M'interrogea avec sagacité, dans l'espoir de découvrir un véritable motif de condamnation, mais n'en trouvant aucun, il sentit bientôt sa conscience épouvantée de l'injustice qu'il allait commettre. Aussi, pour se défaire de Moi, ordonna-t-il de M'envoyer à Hérode.''

            ‘'Pilate est le type de ces âmes qui, ballottées entre l'impulsion de la grâce et celle de leurs passions, se laissent dominer par le respect humain et l'amour excessif de soi. Se trouvent-elles en face d'une tentation ou d'une occasion dangereuse ?... elles s'aveuglent elles-mêmes et raisonnent jusqu'à se persuader peu à peu qu'il n'y a aucun mal, ni aucun péril... qu'elles ont assez de sagesse pour en juger et n'ont besoin d'aucun conseil.... Elles craignent de paraître ridicules aux yeux du monde... elles manquent d'énergie pour se vaincre et passant à côté de la grâce, elles tombent d'une occasion dans une autre et en viennent, comme Pilate, à Me livrer à Hérode.''

            S'adressant directement à Josefa, Notre Seigneur, après lui avoir donné sa croix, lui demande de dire avec Lui:

            ‘'O mon Père! Ô Père Céleste! Regardez les Plaies de votre Fils et daignez les recevoir, afin que les âmes s'ouvrent à votre grâce!''

            ‘'Que les clous qui transpercèrent ses Mains et ses Pieds, transpercent les cœurs endurcis et que son Sang les touche et les conduise au repentir!''

            ‘'Que le poids de la croix sur les épaules de Jésus, votre divin Fils, obtienne aux âmes de se décharger de leurs crimes au tribunal de la Pénitence! ‘'

            ‘'Je vous offre, ô Père Céleste! La couronne d'épines de votre Fils Bien-Aimé. Par la douleur qu'elle Lui causa, faites que les âmes se laissent pénétrer d'une véritable contrition de leurs péchés.''

            ‘'Je vous offre, ô mon Père! Ô Dieu de Miséricorde! le délaissement de votre Fils sur la croix, sa Soif et tous ses Tourments, afin que les pécheurs retrouvent la consolation et la paix dans la douleur de leurs fautes.''

            ‘' Enfin, ô Dieu plein de compassion! Au nom de la persévérance avec laquelle Jésus-Christ, votre divin Fils, Vous pria pour ceux-là mêmes qui le crucifiaient, je Vous demande et Vous supplie d'accorder aux âmes l'amour de Dieu et du prochain, et la persévérance dans le bien.''

            ‘'Et de même que les tourments de votre Fils Bien-Aimé se sont achevés dans la Béatitude sans fin, qu'ainsi les souffrances des âmes qui font pénitence soient couronnées éternellement par la récompense de votre gloire.''

            ‘'Maintenant, garde ma Croix, reste unie a mes Souffrances et présente sans cesse à mon Père les Plaies de son Fils. »

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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8 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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