« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Pietro lorenzetti, Arrivée du Christ à Jérusalem, 1320, Basilique saint françois d'Assise, domaine public
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » (Mc 11, 1-10)
Pourquoi tant de sang ?
Pourquoi Jésus Christ, pouvant nous sauver par une seule goutte de sang, a-t-il voulu verser tout ce qu’il en avait au milieu des tourments, jusqu’à expirer de douleur sur une croix ? Il voulut répandre tout son sang pour nous témoigner l’amour excessif qu’il nous porte. Je dis excessif, puisque Moïse et Élie, sur le mont Thabor, appelèrent la Passion de Jésus Christ un excès, c’est-à-dire, un excès de miséricorde et d’amour. Mon Dieu, la sainteté même, je vous ai déshonoré par mes péchés, mais Jésus Christ, satisfaisant pour moi par sa mort, vous a surabondamment restitué l’honneur que je vous avais enlevé ; par amour de ce Fils mort pour moi, ayez donc pitié de votre créature. Et vous, mon Rédempteur, qui avez voulu mourir pour m’obliger à vous aimer, faites que je vous aime. Je mériterais, pour avoir méprisé votre grâce et votre amour, d’être condamné à ne pouvoir plus vous aimer ; mais non, mon Jésus, envoyez-moi toute espèce de châtiment, excepté celui-là. Je vous prie donc de ne point m’envoyer en enfer, parce que je ne pourrais plus vous y aimer. Faites que je vous aime, et puis, châtiez-moi comme vous le voulez. Privez-moi de tout, excepté de vous. J’accepte toutes les maladies, toutes les ignominies et toutes les peines que vous voudrez me faire souffrir, il me suffit de vous aimer. St Alphonse-Marie de Liguori
Auteur spirituel et évêque italien, Alphonse-Marie de Liguori († 1787) est le fondateur de la congrégation du Très-Saint-Rédempteur (rédemptoristes). Son enseignement insiste sur la confiance en Dieu et en sa bonté. Il a été proclamé docteur de l'Eglise 1871.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6