Chers Priants ! 

Notre neuvaine atteint son paroxysme en ce jour ... Nous traversons les "ravins de la mort" (Ps22) avec Jésus et Marie.

Puisse la clameur de notre prière contribuer à sauver tous les petits-enfants à naître qui attendent que leur maman leur fasse le cadeau de la Vie... Tantôt dragon effrayant, tantôt serpent susurrant à notre oreille intérieure, notre Ennemi profite de toutes nos failles. Tournons-lui le dos. Laissons-nous consoler et convertir en méditant l'Evangile de la Vie annoncé par Jean-Paul II.

Puissent nos larmes de repentir attirer sur nous la Miséricorde infinie de Jésus et le secours de Marie, Notre-Dame de Guadalupe protectrice des enfants à naître.

Jean-Paul II nous confie l'Evangile de la VIE:

« En arrêt devant la Femme ..., le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né » (Ap 12, 4): la vie menacée par les forces du mal

EV 104 : Dans le Livre de l'Apocalypse, le « signe grandiose » de la « Femme » (12, 1) s'accompagne d'un « second signe apparu au ciel: un énorme Dragon rouge feu » (Ap 12, 3), qui représente Satan, puissance personnelle maléfique, et en même temps toutes les forces du mal qui sont à l'œuvre dans l'histoire et entravent la mission de l'Eglise.

Là encore, Marie éclaire la communauté des croyants: l'hostilité des forces du mal est en effet une sourde opposition qui, avant d'atteindre les disciples de Jésus, se retourne contre sa Mère. Pour sauver la vie de son Fils devant ceux qui le redoutent comme une dangereuse menace, Marie doit s'enfuir en Egypte avec Joseph et avec l'enfant (cf. Mt 2, 13-15).

Marie aide ainsi l'Eglise à prendre conscience que la vie est toujours au centre d'un grand combat entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. Le dragon veut dévorer « l'enfant aussitôt né » (Ap 12, 4), figure du Christ, que Marie enfante dans « la plénitude des temps » (Ga 4, 4) et que l'Eglise doit constamment donner aux hommes aux différentes époques de l'histoire. Mais cet enfant est aussi comme la figure de tout homme, de tout enfant, spécialement de toute créature faible et menacée, parce que — ainsi que nous le rappelle le Concile —, « par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme ».(140) C'est dans la « chair » de tout homme que le Christ continue à se révéler et à entrer en communion avec nous, à tel point que le rejet de la vie de l'homme, sous ses diverses formes, est réellement le rejet du Christ. Telle est la vérité saisissante et en même temps exigeante que le Christ nous dévoile et que son Eglise redit inlassablement:

« Quiconque accueille un petit enfant tel que lui à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille » (Mt 18, 5); « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40).

Un témoignage de VIE plus forte que la mort:

"A la racine de tout avortement, il y a la peur. L'égoïsme vient en second." (Une femme ayant avorté)

Anne-Marie Michel n'a pas froid aux yeux : cette jeune femme française n'a pas hésité à effectuer un périple de 5000 km à pied et en vélo, de Québec à Mexico pour la cause de la Vie ! Pour déposer un énorme sac à dos rempli d'intentions en faveur des petits enfants non encore nés. Un pèlerinage qui ressemble à un temps de gestation : 9 mois, entre mai 2010 et janvier 2011.

Comment défendre la vie ? Comment en parler ? Comment oser aborder un tel sujet, quels mots employer, quand tant de souffrances qui lui sont liées restent taboues ... Qui suis-je pour braver un tel rouleau compresseur ? Devant cette tragédie de l'avortement, je me sens écrasée... 

Il me parut naturel de porter cette douleur de l'avortement et cette espérance du pardon par les pieds. Les pieds font réfléchir. A la fois celui qui marche, et ceux qui croisent le marcheur. Je m'inscris donc dans l'antique démarche du pèlerinage, celle d'une joyeuse pénitence, d'une ascèse tournée vers l'allégresse chrétienne. Et, en partant, je savais que j'écrirais ce que mes pieds auront vécu...

Je pars donc avec mes deux pieds vers la Vierge de Guadalupe pour l'implorer de sauver nos vies, celles des innocents, celles des pécheurs. Je pars avec mes deux pieds de Québec, car c'est d'ici que partirent les missionnaires qui évangélisèrent une bonne partie du continent nord-américain et il me plaît de mettre mes pas dans les leurs.

(Anne-Marie Michel "Aventurière pour la Vie" - Pierre Téqui Editeur)

Une in-VIE-tation pour aujourd'hui:

Lorsqu'on a perdu un enfant, on a besoin de se laisser consoler par le Seigneur. Si j'ai porté un enfant qui n'a pas pu voir le jour, je décide aujourd'hui de chercher de l'aide en contactant une association :

• La Vigne de Rachel
• Association Agapa

Regarde l'étoile ! Invoque Marie !