La passion de Joseph - 1re partie

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  • Prions

« Père, que ta Volonté, révélée en Jésus, règne en moi grâce à Marie Reine de la Divine Volonté par le pouvoir de l'Esprit Saint. »

« Ô Abba, je T'aime avec ta Volonté. Ô Jésus, je T'aime avec ta Volonté. Ô Esprit Saint, je T'aime avec ta Volonté. Ô Trinité Sainte, je Vous aime avec votre Volonté. »

  • La Passion de Joseph

Vision qui précède : Marie revient de chez Élisabeth avec Joseph qui découvre la maternité de Marie.

25.8 Marie dit :

« C’est la veille du Jeudi Saint. Cette vision paraît à certains hors de propos. Mais puisque tu aimes mon Jésus crucifié, ton cœur est rempli de douleur qui y demeure même si une douce vision survient. C’est comme la tiédeur qui monte d’une flamme, qui est encore feu tout en ne l’étant déjà plus. Le feu, c’est la flamme et non sa tiédeur, qui n’en est qu’en conséquence. Aucune vision béatifique ou pacifique ne parviendra à t’enlever du cœur cette douleur. Considère-la comme plus précieuse que ta vie même. C’est en effet le don le plus grand que Dieu puisse accorder à ceux qui croient en son Fils. Qui plus est, la paix de ma vision s’accorde bien avec la commémoration de cette semaine.

25.9 Mon Joseph q lui aussi connu sa Passion. Elle a débuté à Jérusalem quand il s’est rendu compte de mon état. Comme pour Jésus et pour moi, elle a duré plusieurs jours. Spirituellement, elle ne lui a pas été moins douloureuse. C’est uniquement en raison de la sainteté de mon époux qu’elle a été contenue sous une forme tellement digne et secrète qu’elle est restée peu connue au fil des siècles.

Ah, notre première Passion qui pourrait en décrire l’intensité intime et silencieuse, ou ma souffrance de constater que le Ciel ne m’exauçait pas encore en révélant à Joseph le fon du mystère ?

Il m’avait suffi, pour le comprendre, de le voir respectueux à mon égard que d’ordinaire ? S’il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein par les gestes de vénération dus à Dieu ; il n’aurait pas manqué de les faire, tout comme je n’aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour celui qui était en mi et que je portais de la même manière que l’Arche d’alliance portait les tables de la Loi et le vase de la manne.

Qui pourrait décrire mon combat contre le découragement qui tendait à me submerger pour me faire croire que j’avais espéré en vain dans le Seigneur ? Ah, quelle rage Satan a dû éprouver, je suppose ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules glacés pour emprisonner mon âme et l’empêcher de prier. Le doute est terriblement dangereux pour une âme ; il est même mortel, car c’est le premier agent de cette maladie mortelle nommée "désespoir" contre laquelle il faut réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.

Qui pourrait décrire dans sa pleine réalité la souffrance de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ? Tel une petite barque prise dans une grande tempête, il était entraîné dans un tourbillon d’idées opposées, dans une foule de réflexions plus cruelles et plus pénibles les unes que les autres. En apparence, c’était un homme trahi par sa femme. Il voyait s’écrouler tout à la fois sa bonne renommée et l’estime du monde, il se voyait déjà montré du doigt et objet de la pitié du village à cause d’elle, il voyait l’amour et le respect qu’il me portait succomber à l’évidence des faits. »

  • Méditons

Bien souvent, je suis étonnée de découvrir la souffrance intérieure que vit une sœur ou un frère. C’est une souffrance cachée, qui ne se révèle pas. Et plus la souffrance est grande, plus elle est cachée – dans le secret.

Oh Joseph, toi qui connut cette souffrance, je te confie tous mes sœurs et mes frères qui souffrent tant, afin que ton intersession les aide à vivre cette souffrance en présence de l’Adorable Trinité. Et que la passion qu’ils vivent ne soient pas un chemin où ils s’éloignent de Dieu, mais un chemin où ils découvrent l’Amour de Dieu.

Jésus enseigne à Luisa Piccarretta :

« Ma fille, j’envoie des souffrances aux créatures pour qu’elles me trouvent à travers elles. Je suis comme enveloppé par ces souffrances et si l’âme souffre avec patience et amour, elle brise l’enveloppe qui me recouvre et me trouve. Autrement, je demeure caché dans ces souffrances, l’âme ne me découvre pas et je ne puis me manifester à elle. »

Il ajouta : « Je ressens un désir irrésistible de me répandre dans les créatures. Je voudrais déposer en elles ma beauté pour les rendre toutes très belles ; mais par le péché, elles rejettent ma divine beauté et se couvrent de laideur. Je voudrais les combler de mon Amour, mais aimant ce qui n’est pas de moi, elles tremblent de froid et rejettent cet Amour. J’aimerais leur communiquer tout de moi pour les couvrir de mes qualités, mais elles me rejettent. Me rejetant, elles forment entre elles et moi un mur empêchant toute communication entre le Créateur et sa créature.

« En dépit de tout cela, je poursuis mes efforts, espérant trouver au moins une âme qui veuille recevoir mes qualités. L’ayant trouvée, j’augmente mes grâces en elle, les multipliant par mille. Je me verse tout entier en elle pour en faire une prodige de grâces. Enlève donc cette oppression de ton cœur. Verste-toi en moi et je me verserai en toi. Jésus te l’a dit et cela suffit. Ne te soucie de rien, je vais m’occuper de tout. »

16 avril 1918.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 8 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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