Jour 1 : "Béni est le fruit de ton sein !"

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C'est toi qui as créé mes reins » (Ps 139 138, 13)  

La dignité de l'enfant non encore né :

"En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de son sein ! Et comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! " (Luc 1, 39-45)

L'Evangile de la Vie de Jean-Paul II :

Dans l'Ancien Testament, on craint la stérilité comme une malédiction, tandis que l'on ressent comme une bénédiction le fait d'avoir beaucoup d'enfants: « Des fils, voilà ce que donne le Seigneur, des enfants, la récompense qu'il accorde » (Ps 127 126, 3; cf. Ps 128 127, 3-4). Dans cette conviction entre en jeu aussi la conscience qu'a Israël d'être le peuple de l'Alliance, appelé à se multiplier selon la promesse faite à Abraham: « Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer... Telle sera ta postérité » (Gn 15, 5). Mais ce qui compte surtout, c'est la certitude que la vie transmise par les parents a son origine en Dieu, comme l'attestent les nombreuses pages bibliques qui parlent avec respect et amour de la conception, de la formation de la vie dans le sein maternel, de la naissance et du lien étroit qu'il y a entre le moment initial de l'existence et l'action de Dieu Créateur.

(...) Comment imaginer qu'un seul instant de ce merveilleux processus de l'apparition de la vie puisse être soustrait à l'action sage et aimante du Créateur et laissé à la merci de l'arbitraire de l'homme?  (EV 44)

La révélation du Nouveau Testament confirme la reconnaissance incontestée de la valeur de la vie depuis son commencementLes paroles par lesquelles Elisabeth exprime sa joie d'être enceinte manifestent l'exaltation de la fécondité et l'attente empressée de la vie: « Le Seigneur... a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte » (Lc 1, 25). Mais la valeur de la personne dès sa conception est célébrée plus encore dans la rencontre entre la Vierge Marie et Elisabeth, et entre les deux enfants qu'elles portent en elles. Ce sont précisément eux, les enfants, qui révèlent l'avènement de l'ère messianique: dans leur rencontre, la force rédemptrice de la présence du Fils de Dieu parmi les hommes commence à agir. « Aussitôt — écrit saint Ambroise — se font sentir les bienfaits de l'arrivée de Marie et de la présence du Seigneur... Elisabeth fut la première à entendre la parole, mais Jean fut le premier à ressentir la grâce: la mère a entendu selon l'ordre de la nature, l'enfant a tressailli en raison du mystère; elle a constaté l'arrivée de Marie, lui, celle du Seigneur; la femme, l'arrivée de la femme, l'enfant, celle de l'Enfant. Les deux femmes échangent des paroles de grâce, les deux enfants agissent au-dedans d'elles et commencent à réaliser le mystère de la miséricorde en y faisant progresser leurs mères; enfin, par un double miracle, les deux mères prophétisent sous l'inspiration de leurs enfants. L'enfant a exulté, la mère fut remplie de l'Esprit Saint. La mère n'a pas été remplie de l'Esprit Saint avant son fils, mais lorsque le fils fut rempli de l'Esprit Saint, il en combla aussi sa mère ».  (EV 45)


Un exemple de Vie plus forte que la mort :

En 1979, le Prix Nobel de la Paix fut attribué à Mère Teresa. Celle qui s'était fait la mère des pauvres eut l'occasion de prendre la parole pour prononcer un discours resté célèbre. Les honneurs qui accompagnent la remise du prix ne l'empêchèrent pas de profiter de cette fantastique tribune pour affirmer à la face du monde la valeur de la vie de l'enfant à naître.


Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. »
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits... car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l'Evangile, à l'instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix. 
C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d'enfants. Et des milliers d'enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n'y avait pas d'enfant !

Et maintenant, unissons-nous tous dans cette prière : « Seigneur, donnez-nous le courage de protéger l'enfant à naître ! » Car l'enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse !


In-VIE-tation pour aujourd'hui : 

Seigneur, donnez-nous le courage de protéger l'enfant à naître !

Aujourd'hui je me transporte en pensée à la première seconde après ma conception. J'écoute mon Dieu me redire avec quel Amour il m'a créé. J'écoute ce chant : "Ne crains pas, je suis ton Dieu". 


Prière de la communauté

Prière de l'Angelus

V. L'ange du Seigneur apporta l'annonce à Marie R/ Et elle conçut du Saint-Esprit. Je vous salue Marie, pleine de grâce, Le Seigneur est avec vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes, Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, Priez pour nous, pauvres pécheurs, Maintenant, et à l'heure de notre mort. V. Voici la Servante du Seigneur R/ Qu'il me soit fait selon votre parole. Je vous salue Marie... V. Et le Verbe s'est fait chair R/ Et il a habité parmi nous. Je vous salue Marie... V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ. Prions : Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix. Accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa Passion et d'avoir part à sa Résurrection. Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles, R/ Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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