« Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.» (Mc 15, 37) - J3

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Suite à notre enquête, 63% des personnes qui y ont répondu souhaitent que les publications aient lieu 3 jours de suite, ce qui sera fait à partir d'aujourd'hui. Vous pouvez effectuer cette mini-retraite le jour ou vous la recevez ou en espaçant les jours. Bref à votre rythme car le temps de Dieu n’est pas le nôtre !

 A noter, pour simplifier nos écrits, nous parlerons souvent des grands-parents mais les personnes célibataires, religieux, consacrés ou prêtres peuvent aussi considérer nos propositions ou questions car ils peuvent côtoyer des jeunes au travers de leurs visites, les soignants ou en relation avec leurs neveux et nièces.

Nous sommes désormais en Carême, en chemin de conversion, de purification. Placés au désert 40 jours comme Notre Seigneur l’a lui-même été. Ce mois-ci, nous vous proposons de considérer la Mort. Au travers de la Bible, de la Mort du Christ en Croix et de celle de Saint Joseph, vous pourrez ainsi avancer sereinement vers le moment de notre propre mort. Car tel est notre destin à la suite de Dieu lui-même mort pour nous sauver.

Jour 3             La mort des hommes et la mienne

Nous avons admiré la plus belle mort humaine et aujourd’hui nous vous proposons de considérer la mort des Hommes, les autres mais aussi la mienne. Au travers du texte du médecin Luc sur Lazare et l’Homme Riche, méditons sur la mort que nous traverserons tous un jour ; cherchons quel pourra être le chemin chrétien que nous emprunterons pour vivre dans l’Eternité.

« Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, ouvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Lc 16, 19-31)

 

LA VIE APRES LA VIE – Fernand Legrand- Conférence

Voyons donc ce qui arrive à la mort, et après. Je vais faire maintenant une petite parenthèse de doctrine. La Bible nous enseigne que l’homme a été créé à l’image de Dieu. Il y a plusieurs sens à cette Parole, mais il y a ce sens ci : comme Dieu est une trinité (Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit), l’homme est aussi une trinité. C’est ce que nous dit la Bible en 1 Thessaloniciens 5 :23 où Il est parlé de notre esprit, de notre âme et de notre corps. L’homme correspond à Dieu dans ce sens-là aussi. Voyons ce qui ce passe à la mort.

Le corps va au cimetière. C’est ce que la Bible dit. "Tu retourneras à la poussière" (Genèse 3, 19). La Bible nous enseigne que "l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné" (Ecclésiaste 12, 7). Notre âme va dans le séjour des morts (aussi appelé Hadès). Cela est enseigné dans la personne même de Jésus Christ. Quand il y a une doctrine que nous ne comprenons pas bien, il suffit de regarder vivre le Christ car il est dans sa personne l’explication de sa doctrine. Le Seigneur Jésus Christ a été pendu sur la croix. Quand il est mort son corps a été déposé dans le tombeau. Juste avant d’expirer il a dit "Père ! entre tes mains je remets mon esprit" (Luc 23, 46). C’est clair : le corps a été mis au tombeau, son esprit est retourné à Dieu. Et son âme ? Dans le livre des Actes des Apôtres, nous avons ce texte tiré de l’Ancien Testament qui dit : "tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts" (Actes 2, 27).

Le tout est maintenant de comprendre ce qu’est notre âme. L’âme de l’homme c’est "lui-même’". C’est le siège de sa personnalité. C’est ce qui l’a caractérisé. C’est son caractère propre et distinctif. L’homme prend conscience de Dieu par son esprit ; il prend conscience du monde physique par son corps, et il prend conscience de lui-même par son âme. Le "lui-même" profond va dans le séjour des morts. Son âme continue à vivre pour toujours et toujours.

Pour en revenir à notre texte (Lc 16, 19-31), ce qui a distingué ces deux hommes, leur vrai "moi" continue à vivre éternellement, mais dans des conditions très différentes. La Bible nous apprend que dans le séjour des morts, il y a deux compartiments :

- Un pour ceux qui, comme Lazare, ont tiré leur aide de Dieu et leur salut de Jésus Christ. A leur mort, ils sont portés par les anges dans le sein d’Abraham. Ils vont là où sont ceux qui ont la même foi qu’Abraham qui est appelé le père des croyants (Galates 3, 29 par ex.). Ils sont sauvés pour l’éternité ; voilà le sort des rachetés : être toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4, 17)

- Un autre pour les perdus.

C’est à dire que dans l’Au-delà, la situation s’est renversée : Le Lazare qui brûlait de fièvre et que la faim consumait, est consolé. Maintenant c’est l’autre qui brûle, mais dans un feu qui ne s’éteint pas. Lui qui n’aurait pas donné une miette de son abondance, convoite une goutte du bonheur et de la vie éternelle de Lazare. Lazare est maintenant à la table du salut avec les grands noms de la Bible, comme Abraham, Isaac et Jacob. Par un juste retour des choses, c’est le riche qui mendie. Remarquez qu’il ne quémande pas un verre de vin, même pas un jus de fruits, même pas un verre d’eau, mais une goutte tombant d’un doigt trempé dans l’eau, c’est à dire la plus petite quantité de la dernière chose qu’il y a dans le royaume de Dieu. Posons-nous quelques questions :

- A-t-il quelques chances de s’en sortir ? La réponse est catégorique : "il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire".

- Combien de temps cela va-t-il durer ? La Bible nous parle d’un feu qui ne s’éteint point, d’un ver rongeur qui ne meurt point (Marc 9, 44, 46, 48). Ils seront tourmentés aux siècles des siècles dit Apocalypse 20, 10. Que quelqu’un ne me dise que Dieu est un bourreau s’il torture les hommes. La Bible ne dit jamais que Dieu torture les hommes. Il est écrit "Ils seront tourmentés". Nous savons que même sur cette terre nous pouvons être tourmentés par certaines choses, comme le souvenir de nos propres actions passées sans que Dieu y soit pour quelque chose.

- Quels sont ceux qui seront là ? Ce sont ceux qui n’auront pas voulu du royaume de lumière de Dieu, ceux qui auront accordé aux choses de la terre une importance démesurée et qui l’auront bien démontrée en reléguant Jésus Christ à la dernière place de leur vie ; qui auront ainsi prouvé qu’ils n’accordaient aucun crédit à Moïse et les prophètes, c’est à dire à la Parole de Dieu.

Ecoutons maintenant, alors que cet homme, en proie aux souffrances de l’enfer, crie vers le ciel. La première phrase qui va provoquer son tourment est : "Souviens-toi !". Les morts ont une mémoire qui leur rappelle les faits les plus lointains, les plus secrets, les plus honteux et toutes les occasions manquées. Dans certains cas comme celui-ci, avoir une bonne mémoire peut être une possession dévastatrice. Il y a des gens qui donneraient toute leur fortune pour que le souvenir de leurs péchés tombe dans la nuit de l’oubli :

- Comme ce Gould, millionnaire américain du XIX° siècle qui, sur son lit de mort s’est écrié : "Je donnerai volontiers 100 000$ (de l’époque) pour que l’on me convainque que l’enfer n’existe pas".

- Ou ce grand conférencier athée que fut le colonel Charteris qui, à la veille de sa mort s’est écrié: "Oh, l’enfer pour toujours et toujours ! C’est l’enfer que d’être laissé tout seul ! Quel enfer que de s’entendre répercuter dans la conscience "Souviens-toi", "Souviens-toi". Dans un effort désespéré et infructueux pour essayer de s’en sortir, cet homme va faire quatre choses, mais il va les faire trop tard :

1.il lève les yeux. Il cherche une vision, mais il est trop tard.

2.il cherche miséricorde "aie pitié de moi", mais il est trop tard.

3.il essaie de prier, mais il est trop tard.

4.il essaie même d’évangéliser, mais il trop tard.

 Lui qui a toujours haussé les épaules lorsqu’on lui parlait de la Bible et qui, comme beaucoup a dit avec ironie, "s’il y a un jugement, c’est bon pour les assassins, les tire-laines et les escrocs. Mais moi qui suis un honnête citoyen, qui me suis fait des amis avec mon argent, moi dont le casier judiciaire est vierge, qu’est-ce qui peut bien m’arriver sinon d’aller au ciel… s’il y a un ciel !" Il a fait taire sa conscience qui lui disait que tout dans sa vie n’était pas aussi bien qu’il le prétendait. Il a fermé le livre qui disait, "il n’y a pas de juste, pas même un seul, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3, 10). Il a peut-être cru, contre toute logique, que ce jour n’arriverait jamais. Il a peut-être cru que sa vie n’allait jamais finir. Il n’a jamais pensé à la valeur de son âme. Il ne s’est jamais posé la question "Est-ce que je suis sauvé ou est-ce que je suis perdu ?" Et maintenant il saisit toute l’horreur de la situation dans laquelle il se trouve. Elle est sans issue et Il ne peut rien faire pour s’en sortir. Les hommes ne peuvent rien faire pour lui. Lazare, qui représente les trépassés, ne peut rien faire pour lui. Dieu lui-même ne peut plus rien faire pour lui. Pourquoi? Parce qu’il avait dépassé le point de non-retour.

 Mes amis, vous savez que dans la vie, il y a des occasions qui ne se représentent pas, il y a des examens qui ne se repassent plus, il y a des jours de bonheur qui ne se revivent plus, il y a des choses qui ne se réparent pas. La mort en est une, l’enfer en est une autre. Trop tard cet homme veut se faire évangéliste. Ah ! S’il écrivait ces lignes à ma place. Vous qui ne savez pas si vous êtes sauvés, vous viendriez vous mettre à genoux devant lui lorsqu’il vous décrirait ce qui se passe dans l’Au-delà de la perdition. Il vous supplierait avec des larmes que je n’ai pas, avec des accents que je ne trouve pas. Il vous supplierait comme le faisait le grand apôtre Paul "Je vous en supplie, au Nom de Dieu, soyez réconciliés avec Jésus Christ". Il le dirait avec des accents qui sortiraient de son cœur. Oui, il veut se faire évangéliste, mais il est trop tard et il blâmera le ciel de ne pas lui avoir fourni des arguments convaincants. Il va même faire la leçon à Abraham en disant "si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront". Ah ! pense-t-il, si j’avais vu de mes yeux vu un miracle, si j’avais vu un mort sortir de la tombe, alors j’aurais cru. La réponse du ciel est négative "S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un des morts ressuscitait".

Saviez- vous que dans un sens, mais dans un sens seulement, Dieu a exaucé la prière de cet homme ? En ouvrant la Bible en Jean 11, on trouve que le Seigneur a ressuscité Lazare. J’admets que cela n’est pas le même homme, mais il portait le même nom ! Une foule de gens a vu un mort sortir du tombeau par la puissance de Jésus-Christ. Quelle a été leur réaction ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle a été de vouloir tuer le Seigneur (v 53) parce qu’il avait ressuscité Lazare. Au chapitre 12, c’est encore plus terrible : ils veulent aussi faire périr Lazare (v 10). Pourquoi ? Parce que Lazare était vivant et que sa résurrection confirmait un message dont ils ne voulaient à aucun prix. La seule chose qui nous amène au salut, c’est la foi non pas dans les miracles, mais dans la Parole de Dieu. Dans l’épître aux Romains, il est écrit que la foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu (Romains 10, 17). Vous qui lisez ces lignes, vous entendez la Parole de Dieu, croyez-la ! Dites : "Seigneur, je me mets d’accord avec ce que tu dis, même si je ne comprends pas tout. Je me mets en règle, en harmonie avec toi d’après ce que tu me dis dans Ta Parole".

Maintenant, voyons ensemble ce que dit la Bible sur le chemin du salut. Comment être sauvé, tant il est vrai que la chose la plus importante au monde, c’est d’être sauvé. La Bible nous enseigne qu’être sauvé, c’est de suivre à temps le chemin que le mauvais riche a voulu prendre, mais trop tard. Pour être sauvé, il faut faire ces quatre choses, mais les faire à temps.

1.  Lever les yeux. è Cela veut dire que le salut n’est pas en nous, ni dans ceux qui nous entourent. Le salut vient de plus haut que nous. Le salut vient de Dieu "Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" (Ephésiens 2, 8). C’est Dieu qui fait le salut et qui le donne. Il est écrit : "Dieu nous a sauvé, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde" (Tite 3, 5). C’est peut-être dur d’admettre que nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes pour être sauvés, qu’il n’y a rien de valable en nous qui puisse nous valoir le salut. C’est pourtant la première condition pour être sauvé : lever les yeux, les porter plus haut que sur notre entourage, plus haut que sur nos efforts, plus haut que sur une religion qui se prétendrait la meilleure du monde. C’est à Dieu et à Dieu seul qu’il faut regarder pour être sauvé.

2.  Demander pitié, chercher la miséricordeè Rien d’autre que la miséricorde de Dieu ne peut nous sauver. Il n’y a pas d’autre base au salut que la miséricorde infinie de Dieu. Prenez le cas d’un condamné à mort : Quand toutes les ressources judiciaires ont été épuisées, son pourvoi rejeté, la révision de son procès jugée inacceptable, cet homme n’a plus qu’une seule porte de salut : le recours en grâce. Et quand un condamné a recours à la grâce présidentielle, c’est qu’implicitement il se reconnaît coupable, car on n’a jamais gracié un innocent. On ne peut gracier qu’un coupable. Etes-vous prêt à dire "Seigneur aie pitié du coupable que je suis ?"

3.  Prier le ciel è Il vous faut le prier comme le brigand qui était crucifié à côté du Seigneur : Nous avons ici un homme qui avait gâché sa vie, et même celle des autres. A deux doigts d’un enfer qu’il avait mille fois mérité, il s’est tourné vers le seul qui pouvait le sauver. A côté de lui, le Saint Fils de Dieu donnait sa vie en rançon pour ses péchés. Il portait ses crimes et répondait à sa place devant la sainteté de Dieu. Son sang pouvait effacer tous ses péchés car la Bible dit "Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché" (1 Jean 1, 7). Le brigand s’est tourné vers Jésus et lui a lancé le S.O.S de son âme "Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne" (Luc 23, 42). Tout maintenant, tant pour lui que pour nous, tout va dépendre de la réponse de Jésus Christ. Ecoutez la réponse de Celui a qui Dieu a remis tout jugement et qui deviendra le Juge des juges. De ses lèvres quasi exsangues tombe l’acquittement : "En vérité, je te le dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis". Quelle assurance ! Cet homme est mort ce jour-là mais, selon la parole du Seigneur, nous pouvons être sûr qu’il était sauvé. Vous direz peut-être que cela s’est passé il y a vingt siècles. Mais aujourd’hui peut-on avoir l’assurance d’être sauvé et comment peut-on l’être ? Je rappellerai une expérience, parmi tant d’autres, que j’ai vécues il y a quelques années. Je faisais une série de conférences d’évangélisation en Suisse, où j’avais été invité. A la fin de la soirée, une jeune fille est venue me demander un entretien, car elle n’arrivait pas à saisir, comprendre comment on pouvait être sauvé. Elle était d’un bon milieu religieux, elle avait une certaine connaissance de la Bible, mais elle n’avait pas l’assurance du salut de son âme. Elle savait que si elle mourrait ce jour-là, elle était perdue malgré ses efforts et ses bonnes intentions. Elle était vraiment troublée. Nous avons parlé longtemps mais elle ne parvenait pas à comprendre la simplicité du salut. Je lui ai alors dit : supposons que ce soir le Seigneur Jésus Christ lui-même, le Sauveur entre par cette porte et que vous vous trouviez seule devant lui, que lui demanderiez-vous ? Elle a réfléchi un instant puis m’a dit : je lui demanderai de me sauver. Je lui ai dit : que vous répondrait-il ? Il y a eu un long silence, puis j’ai vu ses traits se détendre, et un sourire commencer à flotter sur ses lèvres et elle a dit : Il me sauverait ! J’ai dit : voulez-vous lui demander de vous sauver ce soir, car "Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement" (Hébreux 13, 8). Elle s’est inclinée dans une attitude de recueillement. Dans une prière simple, presque enfantine, confessant la faillite de sa vie, s’humiliant devant Dieu, elle a dit : "Seigneur, je crois que tu m’as aimée et je te demande de me sauver ce soir, je me donne à toi". Ce soir-là elle est entrée par la foi dans le salut de Dieu. Je ne l’ai plus jamais revue mais j’ai eu des nouvelles d’elle par quelqu’un d’autre. Elle s’est mariée et est devenue mère de famille. L’expérience qu’elle a faite en ce soir-là, est une expérience qui a tenu. Le Sauveur qui nous sauve, c’est aussi le Seigneur qui nous tient.

4.  Evangéliser è Les trois premières conditions se font au niveau du cœur, dans le silence, d’une façon intime et personnelle. Comme cet homme a essayé de faire connaître le salut à ses cinq frères, il nous appartient de donner à ce salut que nous avons reçu gratuitement, une traduction publique selon ce qui est écrit "si tu confesses (proclame) de ta bouche Jésus comme Seigneur, tu sera sauvé" (Romains 10, 8). Cela veut dire que je vais en parler autour de moi, à mes frères, dans ma famille, à l’atelier, aux études, au bureau, en vacances, partout afin que, selon les paroles que le Seigneur nous a rapportées, ils n’aillent pas eux aussi dans ce lieu de tourments. Remarquez le côté tranchant et absolu de la promesse du Seigneur : "Tu seras sauvé" qui correspond avec le "Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis" et non pas "tu seras peut-être sauvé ou tu pourras espérer de l’être". Vous n’avez plus a redouter la mort, le jugement et l’enfer. Il a pris votre enfer sur la croix. Le cri que les damnés pousseront éternellement en enfer : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" il l’a poussé pour vous, à votre place, pour que vous n’ayez plus jamais à le dire.

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous vous proposons de reprendre les 4 points du texte précédent et d’en réaliser au moins un. Vous pourrez reprendre l’un ou l’autre des passages ci-dessus. Rappelons les différents points :

  • Lever les yeux
  • Demander pitié, chercher la miséricorde
  • Prier le ciel
  • Evangéliser

 

Chant composé après sa conversion par Charlotte Elliot, cantatrice d’opéra

Tel que je suis, sans rien à moi, Sinon ton sang versé pour moi

Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Tel que je suis, bien vacillant, En proie au doute à chaque instant,

Lutte au-dehors, crainte au-dedans, Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Tel que je suis … Ton grand amour A tout expié sans retour.

Je puis être à toi dès ce jour, Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

Bon Carême !

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 59 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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