Samedi 24 mars

 

« Il marche. Sans arrêt il marche. Il va ici puis là. Il passe sa vie sur soixante kilomètres de long, trente de large. Et il marche. Sans arrêt. On dirait que le repos lui est interdit. Tout ce qui peut être dit sur cet homme est en retard sur lui. Il garde une foulée d’avance et sa parole est comme lui, sans cesse en mouvement… »

(Christian Bobin, Le Très-Bas, Gallimard 1992)

 

Oui, le Seigneur ne s’arrête pas : « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages… » (Mt 9, 35). Il va en province païenne : « En partant de là, il se rendit dans le territoire de Tyr» (Mc 7, 24). Il se retire au désert (Cf. Lc 4, 1). Il marche même sur la mer (Cf. Mt 14, 25).

Jésus n’attend pas qu’on vienne à lui ; il part à la rencontre des gens, il va au-devant d’eux. Son enseignement se transmet oralement lors de ses déplacements en Galilée, en Judée, en Samarie et même, occasionnellement, dans les pays limitrophes.

À notre tour, quel courage, quelle énergie, quelle confiance nous habitent pour faire connaître l’Évangile de Jésus ?

Notre pape François nous met en garde : « La vie du chrétien est une vie courageuse… Le courage est le contraire de la paresse » Et notre pape illustre son propos avec une image de la vie quotidienne : « Il y a beaucoup de chrétiens garés… Pour eux, l’Église est un parking qui garde la vie et ils avancent avec toutes les assurances possibles. »  Puis François nous fait réfléchir : « Suis-je un chrétien garé, paresseux ou un chrétien courageux ? Suis-je un chrétien qui veut toutes les sécurités, ou suis-je un chrétien qui prend des risques ? … »

(Homélie à la Maison Sainte Marthe, 17 janvier 2017)

 

Prière :

Seigneur Jésus,

tu t’es donné tant de mal pour nous faire connaître la Bonne Nouvelle !

Avec ton aide, je veux, à mon tour, relayer ta belle Parole.