Dévotion réparatrice des premiers samedis : Dispositions d'âmes requises
La dévotion réparatrice des premiers samedis du mois est très simple à pratiquer.
Elle est à la portée de tout homme qui met un minimum de générosité à la base de sa vie chrétienne, d’autant plus que le Ciel a donné une assez grande latitude pour la confession et la communion. Malheureusement, bien souvent, ignorance, tiédeur spirituelle et négligence se conjugue pour éloigner les âmes, même les plus fidèles, de cette pratique pourtant si salutaire puisque Notre-Dame il y a attaché la grâce de la persévérance finale et du salut éternel : « Je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires à leur salut »
La disproportion entre la petite dévotion réclamée (les premiers samedis de cinq mois consécutifs, une seule fois dans sa vie !) et la grâce promise (le salut éternel de son âme) illustre de manière éclatante la très grande puissance d'intercession concédée à la vierge Marie pour le salut de nos âmes : Notre-Dame est vraiment, en vertu de sa maternité divine, notre avocate et notre médiatrice auprès du cœur de Dieu. Le père Alonzo, clarétain espagnol qui fut le grand spécialiste de Fatima jusqu’à sa mort en 1982, écrivit d’ailleurs à ce sujet :
La grande promesse [du salut éternel] n’est rien d’autre qu’une nouvelle manifestation de cet amour de complaisance de la Sainte Trinité envers la Vierge Marie. Pour celui qui comprend une telle chose, il est facile d’admettre qu’à d’humbles pratiques soient attachées d’aussi merveilleuses promesses. Il se livre alors filialement à elle d’un cœur simple et confiant envers la Vierge Marie (Ecrivait-il en 1977).
En quelques lignes, le père Alonzo nous dévoile donc quelques-unes des bonnes dispositions nécessaires pour bien accomplir cette pratique :
- une grande simplicité et humilité de cœur.
- une dévotion mariale toute filiale et pleine de confiance.
L’Enfant Jésus, en apparaissant à Lucie le 15 février 1926, nous donne la troisième disposition nécessaire :
- une profonde ferveur.
En effet, ce jour-là, Lucie adressa ces paroles à l’Enfant Jésus :
Mais mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu’il y avait déjà beaucoup d’âmes qui vous recevait chaque premier samedi, en l’honneur de Notre-Dame et des quinze mystères du rosaire.
L’enfant Jésus lui répondit :
C’est vrai ma fille, que beaucoup d’âmes commencent, mais peu vont jusqu’au bout ; et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tiède et indifférente.
Pour parler maintenant de la quatrième disposition requise pour cette pratique, il faut rappeler que le Ciel nous demande cinq premiers samedis du mois de cinq mois consécutifs, et non neuf, douze ou quinze. Pourquoi ce nombre ? Lucie posa la question à Notre-Seigneur durant une heure sainte, le 29 mai 1930, à Tuy, voici ce qui lui fut répondu :
Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :
- Les blasphèmes contre l’immaculée conception ;
- Les blasphèmes contre sa virginité ;
- Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme mère des hommes ;
- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine à l’égard de cette Mère immaculée ;
- Les offenses de ceux qu’il outrage directement dans ses saintes images.
Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m’a inspiré de demander cette petite réparation.
Essayons de réparer aussi le fait que la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, expression de la volonté divine manifestée le 13 juin 1917 soit encore si peu répandue dans nos paroisses .
Notons encore que les trois premières sortes de blasphème qu’il s’agit de réparer vont contre les trois dogmes de foi définis. L’on peut donc ajouter une quatrième disposition aux trois déjà énoncés :
Il convient de faire cette dévotion réparatrice avec l’esprit de foi, et pour demander à notre Dame la grâce insigne de conserver la vraie foi catholique dans nos âmes, jusqu’à l’heure de notre mort, au milieu de l’apostasie générale du monde qui nous entoure.
Ayant à cœur de réparer l’honneur de Notre-Dame, si outragé par l’ingratitude des hommes et pour ce faire, utilisons la dévotion qu’elle-même est venue nous indiquer, en lui demandant avec insistance et persévérance les bonnes dispositions d’âme pour bien la pratiquer.
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Suite du rosaire avec les enfants de Fatima
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Ier mystère douloureux : Jésus est en agonie
« Mon âme est triste jusqu’à la mort. » Cette parole de Jésus en agonie a retenti dans le cœur de François à Fatima : « Si je pouvais le consoler ! Disait-il, Ôh ! Que je voudrais le consoler ! »
Dans cette dizaine, nous consolerons notre seigneur, en union avec François de Fatima.
2ème mystère douloureux : Jésus est flagellé
Jésus répare le péché par les souffrances de la Passion. Jacinthe de Fatima en est profondément émue ; elle veut réparer et souffrir avec Jésus : « Si on nous bat, disait-elle, nous souffrirons pour les pêcheurs. »
Offrons cette dizaine en réparation, en union avec Jacinthe de Fatima.
3ème mystère douloureux : Jésus est couronné d’épines
Jésus a montré son cœur couronné d’épines à Sainte Marguerite-Marie. Et Marie a montré son cœur, couronné d’épines aussi, aux trois enfants de Fatima. « Les Cœurs de Jésus et de Marie sont affligés par tant de péché du monde. » Ont dit les enfants.
Que cette dizaine soit la preuve de notre grand amour de Jésus et Marie, en union avec les enfants de Fatima.
4ème mystère douloureux : Jésus gravit le chemin du Calvaire
Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et me suive. Ces paroles de Jésus, c’est aussi le message de Fatima. « Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir », a dit la sainte Vierge. Jacinthe ne peut oublier tout cela. Chaque fois qu’elle offrait des sacrifices à Jésus, elle ajoutait : « et pour le Saint-Père. »
Dans cette dizaine, nous prierons pour le pape, en union avec Jacinthe de Fatima.
5ème mystère douloureux : Jésus meurt sur la Croix
Je complète en ma chair ce qui manquait la Passion du Christ. Jacinthe a compris ces paroles de saint Paul. « O Jésus disait-elle en offrant ses pénitences, maintenant vous pouvez convertir beaucoup de pêcheurs, parce que ce sacrifice est grand. » Combien de pécheur aura-t-elle ainsi sauvé !
Offrons cette dizaine pour sauver beaucoup d’âmes, en union avec les enfants de Fatima.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6