Défi du Thinking Day : Jour 2
Frères scouts, le soleil dore les tentes,
Ses rayons sur les ondes miroitantes
Font jaillir dans les roseaux
Les chansons de mille oiseaux. (bis)
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Donc, en route, et que sonne la campagne !
Clair et vif, le pipeau nous accompagne :
Faut-il des "difficultés"
Pour qu'un scout aime à chanter ? (bis)
La joie scoute, Père Sevin, 1929. Pour écouter cette chanson c'est par ici.
Vie de Saint Georges
A 16 ans, Georges part pour Rome offrir ses services à l’Empereur Dioclétien, auprès de qui son père avait loyalement servi autrefois.
Le jeune patricien est nommé tribun dans l’armée et l’empereur lui remet l’anneau d’or des chevaliers. Habile soldat, plein de courtoisie et de noblesse, chef ardent dans les nombreuses campagnes que l’Empire mène à ce moment, apprécié pour son courage, il accéde rapidement à de hautes fonctions. L’Empereur le comble d’honneurs, malgré sa religion chrétienne, ou peut-être grâce à elle : car Dioclétien est bienveillant envers la religion nouvelle et sait que ses adeptes sont les plus vertueux de ses sujets. Il n’hésite donc pas à faire de Georges un chevalier de sa garde personnelle.
Texte de méditation
De nos chefs, quels qu’ils soient, nous attendons et nous demandons deux choses :
1° Qu’ils soient des hommes [..] 2°Qu’ils soient scouts. Qu’ils soient scouts, veut dire ici : qu’ils soient simples et désintéressés. Le scoutisme est oeuvre d’apostolat. Or, en apostolat, il n’y a d’avancement que devant Dieu. La valeur d’un candidat, la facilité qu’il a de remplir la charge à laquelle on songe pour lui, voilà les seules considérations qui motivent une nomination à quelque rang que ce soit. L’ancienneté des services ne confère de droits qu’à la reconnaissance et la promotion à un grade plus élevé n’est pas une marque de reconnaissance, mais de capacité.
Comprenons bien tous que notre oeuvre grandira (texte écrit en 1922) dans la mesure où nous livrant à elle tout entiers, nous y mettrons cependant moins de nous-même, dans la mesure où chacun d’entre nous ne cherchera pas à en faire son oeuvre personnelle, afin qu’elle soit l’oeuvre de Dieu.
Dans cette mesure, celle de notre désintéressement évangélique, nous serons unis, forts, et les Scouts de France feront des progrès, parce que sera servi dans cette mesure le seul chef qui vaille la peine d’être servi : Notre-Seigneur.
(Père Jacques Sevin, Pour penser scoutement)
Pistes de réflexion
- Quel article de la Loi scoute entre en résonance avec ce texte ?
- A la lumière de ce texte, quel regard puis-je porter sur ma façon d’être CP / Chef(taine) d’unité / Chef(taine) de groupe / commissaire… ?
- Si je suis parent ou grand-parent, quel enseignement puis-je en tirer ?
La prière de la Communauté est disponible après avoir cliqué sur "Je prie".
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1 commentaire
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6