Mercredi 14 mars

 

Léonore ne comprend pas ce qu’est la communion des saints dont elle entend souvent parler. Quand elle récite le Credo, elle a le sentiment d’exagérer en disant : « Je crois en la communion des saints ».

Elle pose la question à un ami prêtre, qui lui confie le Catéchisme de l’Église Catholique. Il a placé un signet à la page où débutent les numéros 946 et suivants. « Qu’est-ce que l’Église sinon l’assemblée de tous les saints ? La communion des saints est précisément l’Église » (946). […] Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et nous croyons que, dans cette communion, l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières » (962).

Oui, Léonore, l’un des plus merveilleux effets de l’Amour de Dieu est celui-ci : lorsque nous sommes unis à Jésus, nous communions aux réalités du ciel et nous sommes en lien étroit les uns avec les autres : ceux de la terre et ceux du ciel.

« Alors, dans la pratique, ça veut dire quoi ? » demande Léonore.

Nous faisons réellement partie de l’Église ; elle est le corps du Christ, donc elle est vivante, comme Jésus est vivant. Sur terre, nous devons vivre les uns avec les autres, en frères. Avec les bienheureux du ciel, nous pouvons nous aider mutuellement : intercéder pour ceux de nos frères qui, sur terre ou en attente du Paradis, ont besoin de notre intercession, nous joindre à l’action de grâce de nos saints préférés et de ceux dont nous avons mille raisons de penser qu’ils sont auprès de Dieu.

Nous faisons partie d’une seule famille unie et fondue dans l’amour de Dieu ; nous sommes en parfaite communion, et chacun vit et intercède pour tous.

 

Prière :

Seigneur, grâce à ton amour, tu nous soudes les uns aux autres, sur la terre et dans le ciel.

Comment te remercier pour tant de tendresse ?